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Réunion de la commission chargée de fournir la liste des priorités du futur gouvernement
01/07/2016 | 13:24
1 min
Réunion de la commission chargée de fournir la liste des priorités du futur gouvernement

La commission des représentants des associations et partis politiques s’est réunie, ce vendredi 1 juillet 2016, dans le cadre de l’initiative présidentielle de former un nouveau gouvernement d’union national.

 

D’après un communiqué de la présidence de la République, cette commission est en charge de formuler le document concernant les priorités du futur gouvernement.

 

S.A

01/07/2016 | 13:24
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Commentaires (9)

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Adnène
| 03-07-2016 10:48
Des réunions pour n'aboutir à rien.....tout a été dit lors de la campagne présidentielle ...et législative ..cela à été mis noir sur blanc il faut s'en tenir à ça. A moins que ce ne soit des paroles pour aller dans le sens du poil des électeurs. En tout cas on ne peut s'en tirer tant qu'il y une bureaucratie et des contradictions à la pelle aux finances, et en plus défendues avec une inconscience proverbiale par Chaker, qui est encore plus inconscient que Fakhfakh son prédécesseurs qui a mis bas l'économie, les finances et les administrations spécialisées dans le secteur .....tout est dans la brume grâce à ces deux là. Une grande lessive est nécessaire et à savoir ce que cela donnera tant les choses sont graves.

Dr. Jamel Tazarki
| 02-07-2016 12:46
D'abord, il est indispensable et urgent de faire appel aux auditeurs étrangers afin de vérifier la solidité de notre banque centrale et de vérifier si des milliards de devises étrangères ont disparu avant, durant et après la révolution. En effet, tout le monde se demande où sont passés les 13 Milliards de crédits et d'aides extérieures dont a profité notre troïka! Dans une démocratie nous avons droit à un peu plus de transparence!!!

Je reviens au sujet de votre commentaire et regardons la liste des dix principales banques tunisiennes:
Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT): BT=5 513 063 et PNB=277 753
Société tunisienne de banque (STB): BT=50 652 451 et PNB=1 421 891
Banque nationale agricole: BT=4 804 733 et PNB=203 947
Amen Bank: BT=4 568 334 et PNB=160 532
Banque de l'Habitat: BT=3 860 3011 et PNB=133 3121
Attijari bank : BT=3 326 729 et PNB=164 317
Arab Tunisian Bank : BT=3 083 924 et PNB=106 653
Banque de Tunisie : BT=2 412 666 et PNB=113 369
Union internationale de banques: BT=2 283 962 et PNB=115 991
Union bancaire pour le commerce et l'industrie: BT=1 720 577 et PNB=88 779

Où BT= Total de bilan en 2014 et PNB= Produit net bancaire en 2014, le tout en milliers de dollars.

La BIAT est une banque tunisienne qui fait partie des vingt principaux établissements d'Afrique du Nord. En 2008, elle devient la première banque privée en Tunisie en termes de total de bilan. En juin 2011, 40% du capital de la BIAT a été confisqué par l'État tunisien, au juste l'Etat tunisien a confisqué plutôt les dettes de quelques milliards de dinars :)!

La STB est le plus grand établissement de la Tunisie en dépôts de clientèle (à peu près 5000 millions de dinars) et en crédit. En 2001, elle a "ingéré" la Banque nationale de développement touristique et elle en souffre encore.

Amen Bank appartient à la famille Ben Yedder.

Attijari bank est une banque privée ayant le premier réseau bancaire en Tunisie (autour de 210 agences), etc.

A partir de la liste ci-dessus, on peut déduire que les actifs de nos établissements bancaires privés représentent relativement très peu en pourcentage du BIP de la Tunisie, même pas les 10% de notre BIP ce qui est vraiment dérisoire en comparaison aux actifs du secteur bancaire de certains pays européens:
- en France, les actifs des établissements bancaires dépassent les 3,2 fois le PIB,
- en Allemagne les actifs des établissements bancaires sont de 2,5 fois le PIB, et
- aux Pays-Bas les actifs des établissements bancaires dépassent les 4 fois du BIP.

Ainsi, Le collapse de quelques banques tunisiennes privées ne peut pas entrainer celui de l'économie tunisienne. Mais, par contre, on va tous plus ou moins en souffrir un peu.

Si j'étais le Ministre des finances, je fermerais toutes les banques tunisiennes en faillites et croyez moi que l'on ne s'en apercevra que très peu! En effet, les actifs de nos établissements bancaires privés représentent relativement très peu en pourcentage du BIP de la Tunisie

C'est devenu une maladie des membres de la bourgeoisie et de l'oligarchie tunisienne: dès qu'ils ont accumulé quelques dizaines de millions de dinars ils ouvrent une banque afin de collecter l'épargne de la masse pauvre et jouer avec au "poker"! Et quand ils font faillite, l'état tunisien intervient afin de les recapitaliser avec l'argent public et ceci sans aucun rendement de compte!

Cordialement

Jamel

Mariah Carey - Hero:
https://www.youtube.com/watch?v=0IA3ZvCkRkQ

Le Demystificateur Universel
| 02-07-2016 10:58
Le probleme est la mobilisation des ressources internes et donc que pays se mette au travail.Mais il faut que ceux qui gouvernent,et qui sont privilegiés et surpayés donnent l'exemple.Je propose qu'on divisent par trois ou par quatre les budget des institutions qui coutent au pays la peau des fesses:la presidence,le gouvernement et l'assemblée,de reduire le nombre des deputés a 50 au maximum,et de limiter leur remuneration a cinq fois le SMIG.Les ministes doivent utiliser des petites voitures de fonction,et non de grande voiture d'ostentation,veritable provocation,dans un pays aux ressources limitées.A defaut de ces mesures salutaires,on continuera a pedaler dans la semoule.

Hichem
| 02-07-2016 10:41
La fermeture de certaines de nos banques, comme vous l'écrivez, peut entrainer le collapse de notre économie.

Dr. Jamel Tazarki
| 01-07-2016 18:04
1ère partie
1) Il est temps de faire une descente de police aux sièges de certaines de nos banques, comme les Allemands l'ont faite avec la Deutsche Bank:
http://www.bild.de/video/clip/steuerhinterziehung/deutsche-bank-12363192.bild.html

https://liesidotorg.wordpress.com/2013/01/25/deutsche-bank-sur-le-point-de-perdre-son-statut-d-intouchable/
Et vous savez pourquoi!

2) La séparation des activités de dépôt des activités de spéculations (d'investissement ) est primordiale.

3) Effectuer un audit à toutes nos banques afin de Vérifier leur solidité. Si certaines passeraient avec succès cet examen (c'est-à-dire si leurs réserves propres étaient supérieures à l'ensemble de leurs encours), elles seront autorisées à continuer leur activité. Dans le cas contraire, elles devront fermer, ou être nationalisées avant d'y injecter de l'argent public pour éviter leur faillite.

Regardons les choses en face et cherchons une solution des créances irrécouvrables qui nous mettent mal à l'aise. Ça ne sert à rien d'essayer de les ignorer, comme le fait notre banque centrale et notre gouvernement, de prétendre que nous ne les avons pas, ou qu'un miracle va les faire disparaître. Les mauvaises créances sont en train d'user notre économie. Il nous faut une stratégie de traitement des créances douteuses (pour ceux qui ne le savent pas, les créances susceptibles de ne pas être remboursées) afin de réhabiliter notre économie. Il est temps de créer des mécanismes de traitement de faillites, de possibilité de reprise ou de rachat et de poursuite d'entreprises corrompus. Si notre pays est déjà en faillite, il faut dire à nos partenaires étrangers que nous sommes dans l'impossibilité de les rembourser.

Puis, il faut arrêter le pseudo impérialisme de l'oligarchie, la bourgeoisie et du système bancaire tunisien qui ne sert qu'à la fuite des capitaux tunisiens'


L'urgence d'un Remaniement Ministériel!
Il est temps de faire un Remaniement ministériel avant que la situation socio-économique de la Tunisie devienne irréparable.

Je propose Mr. Slim Chaker, l'actuel Ministre des finances, en tant que nouveau chef de Gouvernement (Premier Ministre). En effet, Mr. Slim Chaker est d'une très grande intelligence, méthodique, relativement jeune, en très bonne forme mentale et physique et il a cette pensée logico-mathématique en tant que mathématicien: cette capacité à quantifier, à émettre des hypothèses, être à l'aise avec l'abstrait, posséder une pensée déductive (un fait en entraîne un autre), chercher les causes et les conséquences d'un fait, raisonner, savoir ce qui arrivera ensuite, penser en étapes et en séquences, penser d'une façon récursive. Evidemment Mr. Slim Chaker a une bonne capacité à résoudre les problèmes socio-économiques de la Tunisie en tant que premier Ministre.

Jamel Tazarki

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

Hide in Your Shell, Roger Hodgson:
https://www.youtube.com/watch?v=n3Rzug1OWPU&index=2&list=RDpuAeFwRFh3Q

Dr. Jamel Tazarki
| 01-07-2016 17:58
2ème partie
En Tunisie l'intervention publique est indispensable car nos agents privés sont incapables de produire un résultat satisfaisant pour tous. L'Etat tunisien ne fait aujourd'hui que protéger illégitimement les intérêts particuliers (de la bourgeoisie industrielle et de l'oligarchie) et produire des réglementations absurdes. On ne peut plus compter sur l'initiative et le dynamisme du secteur privé en Tunisie.

Il faut se libérer de cette idée absurde de l'entrepreneur tunisien créateur qui serait le personnage central de notre développement économique, qui prendrait des risques pour créer de nouveaux produits et emplois en ne demandant:
- qu'un peu de fonds communs de placement à risque (FCPR) que gère entre-autres l'entreprise de Madame Selma Bellagha, "Alternative Capital Partners", et
-d'être libéré des charges fiscales.
Une idée platonique que voudrait nous imposer la présidente de l'UTICA qui ne cesse pas d'ailleurs de survaloriser ses inspirations. Le rêve de développement d'un Silicon Valley en Tunisie ne serait possible qu'avec l'intervention directe de l'État.

Il est temps de réviser les rôles respectifs de l'Etat et des firmes privées dans le processus du développement socio-économique de notre pays. Le véritable entrepreneur qui prend des risques a toujours été le pouvoir public en Tunisie. Il n'y aura pas d'amélioration socio-économique essentielle dans laquelle l'Etat tunisien ne joue pas le rôle moteur, non seulement comme entrepreneur mais aussi comme créateur de marché.

Les firmes privées tunisiennes exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir, elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'État sans pour autant apporter de remèdes à notre économie. L'action publique est irremplaçable en Tunisie.

Il nous faut une politique socio-économique/industrielle qui devrait redonner à l'intervention publique une place centrale, non comme correcteur des échecs de marché ou garant de la libre concurrence, mais comme entrepreneur dans des domaines où personne n'ose prendre le risque et comme créateur de marchés. Cela exige de ne plus financer les firmes tunisiennes privées passivement et indirectement avec des mécanismes ruineux.

Non, nous ne voulons plus financer l'oligarchie avec des FCPR que seuls les Tunisiens supportent le grand risque!

Jamel Tazarki

Pour vous relaxer, Je vous propose ce film:
https://www.youtube.com/watch?v=Zc2Z3EEk3fc

Dr. Jamel Tazarki
| 01-07-2016 17:55
3ème partie
Une fois que l'on aurait "nettoyé" nos banques, je propose pour la Tunisie une solution pragmatique à la chinoise. En effet, le gouvernement chinois a créé une structure organisationnelle par laquelle il peut procéder en tant qu'actionnaire dans tous les grands projets économiques afin d'optimiser la gouvernance et de guider la modernisation. Même si ces sociétés par actions présentent des particularités d'entreprise privées (actionnaires, conseil d'administration, rapports annuels), le gouvernement chinois détient au départ toujours la majorité des actions et il exerce ainsi un contrôle solide sur l'activité de l'entreprise. La privatisation complète se fait quand l'entreprise fait des bénéfices. Le gouvernement chinois a ainsi créé plus que 4 millions d'entreprises privées. Ces entreprises emploient près de 120 millions de chinois. La chine fait pression sur les responsables des banques afin de permettre des prêts à des conditions avantagées aux nouvelles entreprises qui sont au début surveillées par les fonctionnaires des autorités chinoises. Ces prêts hors des conditions de marché ne sont accordés qu'aux entreprises rentables. Les entreprises non rentables n'ont plus le droit d'opérer ou d'investir car les règles du marché les forcent à arrêter leurs activités ou du moins de ne pas réaliser de nouveaux investissements. Lors de la privatisation complète des entreprises fonctionnantes, les banques reçoivent leur argent de nouveau. Le stock des créances est à plus de 1200 milliards de dollars. Les dirigeants chinois sont conscients de la fragilité de ces investissements. C'est pour cela que les banques chinoises reçoivent du budget de l'Etat. Le gouvernement chinois cherche aussi des capitaux privés, chinois et étranger afin de recapitaliser ses banques. Par contre l'Etat chinois (contrairement aux américains et aux européens) n'accorde pas de crédit hors conditions de marché (très faible taux d'intérêt) aux ménages et à la consommation. Les ménages chinois doivent préalablement épargner les sommes nécessaires pour l'achat d'une voiture ou d'un appartement. De même de nombreux produits d'assurance ne sont pas disponibles. Les ménages doivent également épargner pour se protéger contre les risques de la vie courante. On comprend pourquoi le taux d'épargne des ménages chinois est très élevé et d'ailleurs il ne cesse pas de croître. Le taux d'épargne des chinois est de 50% du BIP. Ce taux d'épargne contribue à l'investissement. Les banques d'Etat dirigent l'essentiel de l'épargne chinoise vers les entreprises. Ces prêts soutiennent la production et favorise l'investissement. Ce qui augmente le taux de croissance du PIB.

La question est comment assurer l'autosuffisance et la stabilité des prix dans un temps record. Pour cela, il suffit de transformer notre agriculture traditionnelle, en la dotant d'équipements et de techniques d'avant-garde. L'agriculture moderne nécessite des techniques avancées, des équipements de haute performance et des agriculteurs qualifiés. Il nous faut un haut rendement, une excellente qualité, une grande rentabilité et un bon écosystème. Le développement de la productivité agricole est un but primordial de la construction de la nouvelle Tunisie. Le mode de production agricole caractérisé par les systèmes d'irrigation classique et de labour traditionnel n'est plus suffisant afin de nourrir 13 Millions de Tunisien. Afin de développer une agriculture moderne, il est important de la transformer et la doter des techniques modernes de l'hydro-culture. Puis, il faut augmenter les investissements dans les régions rurales, soutenir financièrement les agriculteurs.

Parallèlement, il faut pratiquer des politiques économiques structurelles qui ont une action à long terme. Par exemple une politique industrielle comme l'encouragement de la production artificielle des engrais agricoles et de l'industrie chimique.

De même, je propose de déterminer les potentialités de notre pays et de mettre en oeuvre les projets correspondants. Nous privilégions lors de la réalisation de nos projets d'abord le savoir-faire et les compétences locales. Et pour combler les compétences manquantes, on va rechercher les personnes susceptibles d'être recrutées partout dans le monde. Il y a énormément d'ingénieurs et scientifiques sur le marché international qui pourraient nous aider, mais ils ont un prix. C'est toujours une question d'argent. Les Américains, les Chinois, les Allemands et tous les autres font pareils, ils captent les meilleurs scientifiques et les meilleures capacités du monde. Nous ne sommes pas encore au plus haut niveau, mais on veut l'être. Nous sommes juste sur le bord d'y arriver. C'est une question de temps et de choix politiques. On ne cherchera pas seulement à séduire les entreprises étrangères à investir dans notre pays mais nous définiront nos projets en fonction de nos besoins et on cherchera sur le marché international de travail les compétences manquantes et peu importe le prix que l'on aura à payer.


Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 01-07-2016 17:54
4ème partie
Beaucoup de Tunisiens croient que de nos jours la politique est faite, comme le prétendent nos médias, par les conflits entre les islamistes et les anti-islamistes, en particulier entre Ennahdha et Nidaa Tounes, entre Mr. Rached Ghanouchi et Mr. Béji Caid Essbis alors que jadis entre les communistes et les capitalistes' Ce sont les grandes fausses catégories dans lesquelles on nous entraîne à classer tous les événements qui se déroulent dans le monde politique et socio-économique en Tunisie. Le fait que le parti politique Ennahdha fasse souvent la politique la plus oligarque (encore plus que le prétendu dictateur Ben Ali) passe souvent inaperçu, ce qui montre ainsi à quel point les grandes classifications politiques en Tunisie sont fausses car elles ne vont pas au fond des choses.

Tous nos partis politiques sont de bons oligarques:
Nous vivons en Tunisie une bataille d'idées, tous nos partis politiques maitrisent l'art de diviser/segmenter afin de régner, contrôlant plusieurs options à la fois afin de s'assurer la maitrise d'une situation. Même les petits manipulateurs/illusionnistes de la politique tunisienne savent qu'il n'y a rien de mieux pour manipuler un peuple que de lui proposer plusieurs options apparemment différentes, mais qui conduisent toutes la victime a épouser le choix de son bourreau. Choisir Ennahdha, Nidaa Tounes ou les communistes, on aboutit toujours à un régime et à un gouvernement oligarque.

Je donne un exemple, au temps de Ben Ali, durant la dictature, l'oligarchie tunisienne a eu des crédits hors des conditions du marché de quelques centaines de Millions qu'elle n'a jamais remboursés. Par contre le gouvernement de Mr. Essid voulait recapitaliser avec l'argent public des banques appartenant en grande partie à l'oligarchie tunisienne sans contrepartie:
http://www.businessnews.com.tn/a-quoi-servira-largent-de-la-recapitalisation-de-la-bh-et-de-la-stb-,519,58040,3

D'après le lien http ci-dessus, le gouvernement de Mr. Essid voulait accorder 757 MDT à la STB afin qu'elle puisse créer quelques nouvelles agences, moderniser 70 autres, envoyer 1120 agents à la retraite anticipée et recruter 1700 personnes dans différentes spécialités. On offre ainsi les 3/4 d'un Milliard de dinars à une banque appartenant en grande partie à l'oligarchie pour qu'elle fasse une légère retouche cosmétique à ses agences. Certaines de nos banques ont un capital propre négatif autour de 5000 Millions de dinars, et ceci sans prendre en compte les créances douteuses qui pourraient dépasser les 6000 MDT (des prêts qui ne valent rien et qui devraient sortir du bilan). Certaines de nos banques privées sont à jamais non récupérables. En effet, si elles soustrayaient les créances douteuses de leur propre capital, on se rendrait compte qu'elles ne pourraient jamais rembourser les dépôts, notre argent que l'on a déposé en toute confiance. Dans ce cas ça ne sert à rien de recapitaliser avec l'Argent public, ces banques devraient être tout simplement fermées par les régulateurs ou nationalisées à 100% avant d'y injecter des millions de dinars.

Non, On ne recapitalise pas avec l'argent public des banques qui appartiennent en grande partie à l'oligarchie et à la bourgeoisie avec l'épargne de la masse pauvre sans les avoir nationalisées à 100% auparavant, et ceci à zéro dinar/euro. C'est injuste et c'est immoral.

Pourquoi l'Allemagne a eu le courage de nationaliser entièrement l'une de ses plus grandes banques la Hypo Real Estate avant d'y injecter de l'argent public, alors que notre gouvernement oligarque injecte inconditionnellement des Millions de dinars dans le système bancaire tunisien à 50% privatisé.

En Allemagne, la majorité du système bancaire est nationalisée sous la forme de banques détenues par les Länder (les Etats régionaux). C'est horrible qu'en Tunisie il n'y a plus de banques qui n'appartiennent pas en grande partie à la bourgeoisie ou aux milliardaires Tunisiens qui refusent de recapitaliser par leurs propres moyens!

La nationalisation entière, à zéro dinar/euro, des banques tunisiennes en faillites aurait déjà dû être faite en 2011. Toute autre solution (sans la nationalisation ou la fermeture) coûtera plus chère aux Tunisiens!

Oui, tous nos partis politiques sont des oligarques, les personnalités de premier plan du monde des affaires ont directement/indirectement le pouvoir politique en Tunisie.

Et si ma mère, ma grand-mère, mes tantes et mes oncles ont tous voté Ennahdha en 2011, c'est parce qu'ils croyaient naïvement que Ennahdha n'était pas un parti politique oligarque'

Jamel Tazarki

Mes publications scientifiques sur le Web (tout est gratuit):
http://dedocz.com/doc/1236507/pronostics-jamel-tazarki

http://dedocz.com/doc/766520/finite-element-method-quadtree-verfahren-dr.-jamel

http://dedocz.com/doc/780359/1-finite-element-method-quadtree-verfahren-dr

http://dedocz.com/doc/1236515/kuenstliche-intelligenz-und-simulation

DHEJ
| 01-07-2016 13:39
Il faut charger la POMPE A VIDE!!!