Un rassemblement de protestation orchestré par les LPR et leurs acolytes a été organisé, ce vendredi 22 mai 2015, devant le siège de l’ETAP, remuant le couteau dans la plaie sur le sujet des richesses naturelles de la Tunisie. En tête de la marche qui a débuté à l'avenue Bourguiba, on voit notamment Recoba, Imed Deghij et d'autres figures connues de son mouvement.
Les participants protestaient contre la corruption dans les dossiers des énergies, pointant du doigt les sociétés pétrolières. Certains ont scandé des slogans comme «le peuple veut une nouvelle révolution» et levé des banderoles avec «pour notre droit à une vie dans la dignité».
On rappelle que le CPR et Attayar, partis proches de l’ancien président Moncef Marzouki, ont entrepris depuis plusieurs semaines une véritable campagne en dépit de toutes les réponses officielles données.
Selon des observateurs proches du dossier, des sociétés qataries lorgneraient les licences tunisiennes accordées aux entreprises européennes. On soupçonne que ces lobbyistes aient fait appel à des proches du CPR et d’Attayar pour les aider à atteindre cet objectif.
Une semaine après son retour de Doha, M. Marzouki rebondit sur le sujet dans un post Facebook, s’interrogeant si la Tunisie dort sur des puits de pétrole et de gaz et appelant à créer une commission parlementaire, qui exerce en toute transparence, pour répondre d’une manière exacte à la question.
I.N
Mon frère de la Hamahama, il faut que tu apprennes à te détacher de tes chaînes. Il faut que tu apprennes à fêter avec ceux qui fêtent et à pleurer avec les endeuillés. Il n'est pas de ton droit de ne te mettre qu'exclusivement du côté des profiteurs et d'ignorer la douleur de leurs victimes.
Je n'ai jamais insulté le défunt dictateur déchu Bourguiba (Allah Yarhamou), mais il n'est pas de mon droit de piétiner les sentiments de millions de ses victimes tunisiennes. Donc, il n'est pas de mon droit de mentir, de balayer tous ses crimes sous le tapis et de crier avec les fous, qui veulent nous retourner par les fenêtres de son mausolée.
Qu'ils cessent d'abord de nous déjouer avec le nom de Bourguiba, comme s'il était un ange à qui ils lui trouvent toute sorte d'excuses à ses myriades de crimes, dont nous souffrons jusqu'à aujourd'hui.
Qu'ils le laissent d'abord reposer en paix dans son mausolée doré, entouré de toutes ses réalisations au profit de son ancien village Monastir, qu'il transforma en une méga ville universitaire et touristique avec aéroport, hôpitaux et métros aux frais des zones de l'ombre de l'intérieur de la Tunisie.
Qu'ils cessent de nous le faire retourner par leurs mensonges et pour leurs propres causes et intérêts, afin qu'on cesse à notre tour de leur rappeler sa dictature, ses assassinats, ses tueries, ses dizaines de palais présidentiels et surtout l'exclusivité des postes gouvernementaux, ministériels et politiques qu'il réserva presque uniquement pour les «Swahliyas» de sa région.
Mais quand on les voit nous retourner par ses statues et par leurs mensonges, après l'avoir trahi plus d'un quart de siècle au profit de l'autre dictateur déchu Ben Ali, le silence devient un énorme et un gigantesque crime en soi.
Pardonne-moi mon frère de la Hamahama, mais demande d'abord aux autres de laisser Bourguiba reposer en paix et de ne plus l'évoquer aux dépens de ses victimes et de leurs descendants. Il y va de nos jeunes qui ne connaissent pas la vérité à son sujet, que les tourneurs de vestes veulent manipuler par leurs mensonges. Ils refont ce que leurs ascendants nous firent étant petits. Nous n'avions pas eu vent à notre tour, de tous ses coups contre ses opposants lorsqu'on était petits. Les vieux nous rabâchaient leur opposition et leur mécontentement contre Bourguiba, mais nous ne les avions pas écoutés.
Donc sache mon frère, que je serais le premier à ne plus évoquer Bourguiba ni de près, ni de loin, s'ils cessaient à leur tour de l'évoquer avec leurs mensonges habituels. Sinon, j'aurais trahi le sang de ceux qui laissèrent leurs vies pour que nous vivions dans cette liberté et dans cette démocratie tant rêvées et tant attendues.
Je t'embrasse mon frère de la Hamahama et apprends s'il te plaît à comprendre, qu'il n'y aura jamais de démocratie sans opposants et sans l'avis-contraire. Nous ne devrons pas être du même avis politique pour être amis. Au contraire, la différence de tendances ravive les discussions.
Donc, ne sois pas « dictateur » à ton tour et permets-moi de dire ce que bon me semble.
Weel Hamhama, Allahallah !
je n'ai pas le droit de vous dire de ne pas glorifié votre président préféré, (qui est Marzouki) c'est votre droit légitime, mais oublie les morts si vous ne pouvez pas leurs rapporter(ERRAHMA).
vous nous demander d'encourager ces patriotes qui SONT DEHJI RECOBA et quelques vendus qui suivent comme un queux de (nimmel sur le sable) a la solde d'une ghanfousa affamées qui cherche son retour au pouvoir ,avec tous les moyens, propos ce arriviste il ne la pas dit déjà une fois tous les moyens sont bons pour gagner les élections ,alors qu'il utilise aujourd'hui ces mêmes moyens de divisé les tunisiens et de créer une ZIZANIE
comme par hasard les LPR se réveils aujourd'hui comme des chercheurs d'or
CORDIALEMENT CHATER
Je regrette, mais ce qui est vraiment fatigant, lassant et extrêmement désolant, c'est ce déchaînement aveugle, injuste, inéquitable et de basse facture contre le premier Président de la deuxième République de tous les Tunisiens, le Docteur Moncef Marzouki.
Je n'ai jamais de ma vie pensé voir une telle bassesse d'acculer un président de la République, parce qu'il a exagéré par sa simplicité et par son humilité envers un peuple qui n'est habitué que par le bâton et l'humiliation.
Si Moncef Marzouki n'avait pas permis au petit peuple, à majorité lèches-bottes sans foi ni loi, habitués à la «Staka», dont le défunt dictateur déchu Bourguiba appelait avec mépris «les mangeurs de croûtes»(Khobzistes), de s'adresser à lui avec une liberté unique de par le monde entier, jusqu'à l'insulter et se moquer même de son physique, j'en suis sûr et certain qu'il ne pourrait y avoir tout ce théâtre de perroquets, qui répètent bêtement tout ce que les adversaires politiques de Marzouki insinuent contre lui.
A une Dame que je prenais de niveau intellectuel respectable, j'ai demandé pourquoi elle dénigre Moncef Marzouki et lui préfère Béji Caïd Essebsi. Elle m'a répondu avec un mimique de visage reflétant l'extase : (Oukhay, Béji a des yeux bleus ».
Que dire donc de ceux qui nous font peur de l'état nain de Qatar. Situé sur une île à six mille kilomètres de chez nous et ne possédant qu'une population de cinq cent mille habitants, plus trois fois leur nombre en immigrants travailleurs étrangers, alors qu'ils ne cessent de nous encourager à faire confiance à nos anciens colonisateurs français, qui nous ont appauvris trois quarts de siècle durant?
L'hypocrisie devient par obligation, une vertu de quelques Tunisiens.
Amicalement.