alexametrics
vendredi 19 avril 2024
Heure de Tunis : 05:54
Dernières news
Ras Jedir : Echange de tirs du côté libyen, des Tunisiens pris comme boucliers humains
30/08/2016 | 00:27
1 min
Ras Jedir : Echange de tirs du côté libyen, des Tunisiens pris comme boucliers humains

 

Nous avons appris de source bien informée que des échanges de tir ont lieu, ce soir du lundi 29 août 2016, passage frontalier de Ras Jedir du côté libyen, entre des groupes appartenant à Fajr Libya et l’une des tribus de la région.

 

Les deux groupes armés qui veulent avoir, chacun, le contrôle du passage, ont pris des commerçants tunisiens, se trouvant sur les lieux, comme boucliers humains.

On notera que les forces armées tunisiennes ont fermé le passage du côté tunisien.

 

M.G

30/08/2016 | 00:27
1 min
Suivez-nous

Commentaires (9)

Commenter

el manchou
| 30-08-2016 11:10
Fermez cette fronitère pour de bon et mettez-y des mines anti-personnelles.

MFH
| 30-08-2016 11:01
Des choses étranges sont entrain de se produire depuis l'instauration du nouveau gouvernement. Est-ce un hasard,ou une riposte programmée ? Il y a eu successivement d'abord Ghanouchi en essayant d'allumer la mèche de la fitna auprès des habitants du sud-ouest, ensuite la menace de grèves lancée par l'ugtt au cas où Y. Chahed touchait au pouvoir d'achat des travailleurs,celle du FP et des partis de Marzouki et l'hystérique Abou, pour finir avec l'attaque terroriste au mont Saloum et l'échange de tir à Ras jédir. Malgré tout les dangers, toutes les manigances et les calomnies, les tunisiens ne lâcheront jamais leur pays.



toto
| 30-08-2016 10:12
Ces islamo-fascistes ne sont que des laches se cachant derriere les populations civiles pour sauver leurs peaux,cela me rappelle le Hamas dans la bande Gaza,de toute facon ils disparaitront comme l'ont ete leurs accolytes nazis.

beni hilal
| 30-08-2016 08:34
Fermez cette frontière.
Jusqu'ou doit-on courber l'échine devant ces malfrats ?

Gg
| 30-08-2016 08:09
Prendre des boucliers humains est une habitude chez les terroristes, et le sommet de la lâcheté.
On voit cela partout, ils installent leurs dépôts d'armes dans les écoles, les hôpitaux, les quartiers civils, et se planquent derrière des femmes, des enfants, des civils qui ne souhaitent que leur échapper...
Des lâches, c'est tout ce qu'ils sont, les nobles combattants de dieu!
Qu'ils aient les c....s de s'aligner comme des soldats, armée face à armée, et en 48h ils seraient tous exterminés!

Letranger
| 30-08-2016 07:19
Jusqu'à ce jour je pensais que les passages frontaliers étaient contrôlés par la Douane et la Police.

Pas en Tunisie apparemment...

JOHN WAYNE
| 30-08-2016 02:25
INTRODUCTION :
Dans un article publié en 2008 dans le journal Al Sharq Al Awsat, le penseur Syrien George Tarabishi déclarait :
«La Philosophie dérive de l'esprit. Il n'existe aucune philosophie dans le monde Arabe mais des mentalités néfastes pour l'esprit humain. Il n'y a jamais eu de vrai philosophe Arabe et donc il n'y aura jamais de Philosophie propre aux Arabes. Or ce qui a créé le monde occidental moderne est avant tout la philosophie. Le monde Arabe n'entrera jamais dans une ère de modernité à cause de cette absence de Philosophes et de Philosophie propres aux Arabes. »
Comme beaucoup de mes séries éducatives, celle portant sur l'impact fatal de l'Islam sur les mentalités des peuples Arabes a été des plus instructives pour le peuple extrêmement sous-développé que vous représentez.
Le sous-développement a comme source intarissable les mentalités des peuples et en ce qui concerne les peuples Arabes, les mentalités néfastes et autodestructrices sont aisément retracées à l'Islam et à ses dogmes.
L'Islam représente pour les peuples Arabes un carcan de la pensée qui fait que ces mêmes peuples ne seront jamais auto-suffisants et qu'ils sont condamnés à jamais à être colonisés et recolonisés car l'Islam ne permet même pas un raisonnement ou une logique qui ouvriraient les portes de la révolution industrielle la plus élémentaire.
Le musulman est par définition un être qui n'est et ne sera jamais autonome et auto-suffisant par rapport aux peuples occidentaux.
La Tunisie est recolonisée par des sionistes machiavéliques car son peuple raisonne et agit selon l'Islam, et toute puissance étrangère aussi nuisible qu'elle soit n'aura qu'à agiter le drapeau de l'Islam comme nourriture spirituelle sous les nez des peuples Arabes pour obtenir une ouverture des portes du colonialisme.
Le musulman se pense pur et élu de Dieu, mais il s'agit en fait d'un être maudit et condamné à l'esclavage et à la servitude de peuples plus intelligents et plus rationnels, comme par exemple les membres de la confrérie sioniste internationale.

Dans mes chapitres précédants, j'ai avec précision exposé la plus grande tragédie de l'Islam, à savoir la victoire de monstres comme Al Ghazali sur des penseurs prônant une ouverture de l'Islam sur la pensée logique Grecque comme Averroès. Il s'agit de ce que j'ai appelé la dehellénisation de l'Islam, une période sombre qui explique la destruction que vie le monde Arabe actuellement.
Pour Al Ghazali et pour les Ascharites en général, rien ne peut être enseigné par la raison. Ce raisonnement aberrant deviendra plus tard la ciguë de l'Islam sunnite et des musulmans à travers les âges. Al Ghazali ira même jusqu'à déclarer que l'intellect était une source de destruction pour les esprits.
L'Islam est mort le jour ou Al Ghazali a pu imposer sa pensée irrationnelle et incohérente sur le futur de l'Islam et des musulmans, et même si Averroès tentera de limiter les dégâts en écrivant son livre « L'incohérence de l'incohérence », il sera trop tard.
Car l'Acharisme devait être perpétué sur des siècles et sur des générations.
Comme ce Ibn Al Salah, directeur de Dar Al Hadith Al Achrafiya à Damas, qui émettra une fatwa faisant de la philosophie un des fondements de la folie humaine.
Mais l'obscurantisme le plus pur se verra avec Ibn Taymiyya, cité dans la vidéo de DAECH montrant un pilote Jordanien étant brulé vif, et qui écrira les fondements même du Wahhabisme comprenant entre autres des règles comme celle ordonnant a l'homme d'obéir sans ne jamais penser ni jamais faire appel à la raison.
Dans les années 1380, un autre énergumène nommé Abou Ishaq Al Shatibi écrira que l'homme doit fonder tous ses actes et ses pensées sur la Chariaa et que tout autre acte n'a pas de raison d'être.





JOHN WAYNE
| 30-08-2016 02:24
Ou en sont l'Acharisme et les préceptes d'Al Ghazali, l'homme qui rejeta la pensée moderne d'Averroès, de Ibn Al Haytham, d'Avicenne, d'Al Razi, d'Al Kindi, d'Al Khawarizmi, d'Al Fârâbî, et de tous les autres penseurs musulmans qui osèrent tenter d'implanter un semblant de pensée rationnelle Grecque au Coran ?
La réponse se trouve dans cette déclaration récente d'Ibrahim Al Buleihi, membre actuel du conseil de la Shoura Saoudien :
« Ces philosophes n'ont jamais été le produit de la culture Arabe mais de la culture Grecque. Leurs ouvrages sont étrangers à la culture Arabe et l'Islam les a traités comme des intrus. Nous les avons rejeté et avons combattu leur pensée.
Ce qui signifie que jusqu'à nos jours, l'Islam dans ses institutions ne comporte ni ne prône de pensée proche de la pensée Grecque par sa logique ou par son raisonnement.
La réalité dans le monde Arabe est telle que l'Islam est dominé par la notion de fiqh et non par la notion de ijtihad, ce qui nous mène donc à conclure que l'Islam dépourvu de tout esprit critique se limite simplement à diverses interprétations de la Chariaa.
Cette dominance de la Chariaa dans un Islam dépourvu de tout esprit critique même de nos jours, explique en lui-même pourquoi il ne peut y avoir de démocratie dans le monde Arabe.
En effet, sans aspect de rationalisme, l'Islam se limite donc à une idéologie de pouvoir puisqu'il ne peut avoir en lui une composante de raison ou de logique.
Or la raison, la théologie, et la philosophie sont des composantes nécessaires aux fondements d'une démocratie. Des composantes qui en Islam sont jugées comme hérétiques.
L'autre composante importante à la création de sociétés démocratiques est la notion de lois naturelles. Les lois naturelles sont elles-mêmes le fondement de la science moderne. Elles créent des relations de cause à effet logiques et rationnelles. Sans la notion de lois naturelles, l'homme ne peut guère créer un ordre constitutionnel et politique dans lequel il peut ensuite par sa raison créer des lois qui lui permettent de s'autogouverner de façon juste et équitable et de vivre dans un esprit de liberté démocratique.
L'homme qui vit dans un système sans lois rationnelles, ni relations de cause à effet, ne peut que se résoudre à se soumettre au destin ou au désespoir car la raison et la liberté deviennent des notions sans importance.
Il s'agit là de la Tunisie de la pré indépendance et quand les Tunisiens vivaient le Protectorat Français dans un esprit de fatalisme, de superstition, et d'ignorance comme le décrit si bien Bourguiba.
En d'autres termes, l'homme qui n'est pas un être politique doté de raison, ne peut guère accéder à un monde où il sera créé un système politique ayant des constitutions car la notion de constitution en elle-même implique qu'il existe un système externe à Dieu stable et dans lequel l'on peut créer un gouvernement et un système politique. La notion de lois étant étroitement liée à la notion de raison et de logique.
En outre, la notion de démocratie et de justice signifie que l'homme par sa propre pensée et sans l'aide de Dieu, peut donc déterminer ce qui est bien et ce qui est mal. Or la pensée musulmane passe nécessairement par la notion d'un Dieu qui est le seul à pouvoir déterminer le bien et le mal.
Ce raisonnement auto suicidaire des musulmans s'est retrouvé lors de la guerre civile Algérienne des années 1980 et lorsque de nombreux islamistes Algériens déclaraient sur les chaines de télévision qu'il n'existait qu'un seul Dieu et qu'un seul genre de vote : celui d'obéir à Dieu.
Ce qui signifie donc que la notion de démocratie est une notion non seulement étrangère aux peuples musulmans, mais que les musulmans n'auront jamais aucune raison d'exiger de leurs gouvernements des démocraties ou des semblants de démocratie.
Sauf si, et cela concerne surtout les systèmes politiques Tunisiens et Turques actuels, la démocratie représente une étape nécessaire a l'instauration de Califats régis par le Chariaa comme but final et irrévocable.





JOHN WAYNE
| 30-08-2016 02:24
CONCLUSION :
L'Islam d'aujourd'hui est par définition un Islam Ascharite puisque depuis l'époque des penseurs modernes comme Averroès, il n'a subi ni reforme, ni début de réforme.
L'Islam d'aujourd'hui puisqu'il remet la notion de logique et de raison au dernier plan, ne peut guère se prêter a une démocratie car il se limite à une idéologie de pouvoir. Un pouvoir qui est désigné de facto à tout groupe qui protègera la notion élémentaire qui dicte que le pouvoir absolu se trouve entre les mains de Dieu et que l'homme doit pleinement se soumettre à Dieu.
Le gouvernant est automatiquement celui qui projette l'ombre de Dieu et qui exige cette soumission totale à Dieu des membres d'un groupe donné. Il s'agit d'un système de relégation de pouvoir automatique et perpétuel. Celui qui projette et renforce la notion de soumission totale à Dieu est donc celui qui gouverne et qui commande les communautés.
Le système de l'Islam est donc en contradiction directe avec la notion de démocratie et de nationalisme puisque l'Islam n'offre même pas la notion de Nation aux peuples, mais le concept d'une communauté plus vaste appelle El Ouma Al Islamiya régie non pas par un système de lois modernes, mais par la Chariaa.
La notion de Nationalisme Arabe se fonde sur un système solide d'état laïc doté d'institutions étatiques puissantes. Il s'agit-là de la seule option viable et réaliste pour les peuples Arabes s'ils veulent échapper à une recolonisation globale ou même à une destruction totale.

BIBLIOGRAPHIE :
'Reason and Tradition in Islamic Ethics' By George F. Hourani, Cambridge University Press 1985.


F.M. alias JOHN WAYNE
Ancien élève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.