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Rached Ghannouchi réagit à la condamnation à mort de Mahmoudi et aux attaques contre Ennahdha
31/07/2015 | 16:21
2 min
Rached Ghannouchi réagit à la condamnation à mort de Mahmoudi et aux attaques contre Ennahdha

Le leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi a réagi, ce vendredi 31 juillet 2015,  à la récente condamnation à mort, des symboles de l’ancien régime libyen et notamment l’ancien Premier ministre de Khadafi, Baghdadi Mahmoudi, qui a été livré par les autorités tunisiennes aux Libyens. Il est également revenu sur la campagne médiatique et politique ayant visée le mouvement Ennahdha et le gouvernement Jebali suite au jugement.

 

Ainsi, Rached Ghannouchi a rappelé que le gouvernement Jebali a appliqué, en livrant Baghdadi Mahmoudi, une décision judicaire prise par la chambre des mises en accusation de la Cour d’appel de Tunis en 2011 : une décision prise en tant que gouvernement de l’Etat tunisien, dans le cadre de la continuité de l’Etat et pour préserver les intérêts supérieurs de la Tunisie et de sa sécurité.

 

Pour lui, la position du gouvernement Jebali est normale, puisqu’il a juste respecté les décisions judicaires tunisiennes et libyennes ainsi que les conventions judicaires signées entre les deux pays. L’objectif étant d’avoir une relation normale avec ce pays frère. Le leader islamiste a ainsi avancé comme argument que d’autres pays limitrophes ont eux aussi remis au gouvernement libyen des symboles de l’ancien régime.

 

Rached Ghannouchi rappelle qu’il s’agit là d’une décision souveraine de la Tunisie et que Baghdadi Mahmoudi a été remis à un gouvernement légitime de la Libye, reconnu par le monde entier avant les divisions qui frappaient le pays. Il note, également, que l’extradition de l’ancien ministre n’a été faite qu’après que les autorités libyennes ne s’étaient engagées en public et officiellement de ne pas porter atteinte physiquement ou moralement au prévenu, et de garantir son droit à un procès équitable.

 

Le chef d’Ennahdha appelle, dans ce contexte, les frères libyens au consensus et à donner la priorité à l’intérêt de la Libye dans la paix et l'harmonie, en prenant des mesures qui empêchent l’application des peines décidées contre Baghdadi Mahmoudi, Seif al-Islam Kadhafi, le fils de Mouammar Kadhafi, l’ex-chef des services de renseignements Abdallah Senoussi et les autres.

 

I.N

31/07/2015 | 16:21
2 min
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Commentaires (39)

Commenter

canalou
| 02-08-2015 13:51
une histoire compliquee et pleine de haine et une page noire de histoire wahabite saoudienne . .Que dieu nous preserve de leur mechancete gratuite

Le Simplet
| 01-08-2015 20:16
c'est la blague de l'année.

Le fondement même de la pensée islamistes est de ne pas reconnaitre l'État; à défaut il faut réécrire l'histoire.

C'est bien le sixième Calife qui a livré le réfugié politique Baghdadi.

Je dirai à ce Monsieur imaginez une seconde si des hommes politiques des pays de mécréants auprès des quels les islamistes se sont réfugiés avaient livré au dictateur Ben Ali les islamistes

Baghdadi est un des nôtres et tous les réfugiés sont des notres.

de quoi a été accusé Baghdadi et condamné. la décision de justice a été rendue à l'image des procès de martyres de la révolution.

y a t il encore une voix qui se lève publiquement pour ca?

Fatigué d'être Tunisien et surtout j'ai honte de mon Pays.

La Tunisie ne mérite pas ces hommes politiques

kimdee
| 01-08-2015 14:30
vous avez raison mais vous avez aussi tort. car il suffit d'être pro-Gaddafi même sans magouilles pour être condamné. ou croyez-vous aussi que la Lybie d'aujourd'hui est mieux que celle d'avant 2011? c'est comme chez nous: combiens de tunisiens ont été, oui, membre du RCD mais aussi en même temps ont travaillé consciencieusement pour leur pays? trouvez-vous cela juste que de recevoir de l'argent en contrepartie? est-ce que cela ne vous dévoile pas le caractère des acteurs impliqués? c'est plûtot sur ca que se concentre la ferveur des tunisiens dans la condamnation de cet acte.

Gg
| 01-08-2015 14:09
Quel pays vit aujourd'hui de façon complètement autonome, hors de l'influence des autres pays?
Vous pensez comme vos administrations, vous êtes en 1960.
Internet, vous connaissez? La télé par satellite, le smartphone, le GPS, les avions pas chers, les outils informatiques mondiaux, les marchandises qui circulent en tous sens de par le monde... la Terre est devenue un village.
Revenez dans le siècle; Bourguiba, de Gaulle, Nasser.... c'est le passé, un passé où les frontières séparaient encore l'esprit des hommes.
Aujourd'hui tout se confronte, tout se compare, par les uns et par les autres. Les religions, les systèmes économiques, les sytèmes politiques, les cultures, les traditions, ... tout passe par la grande confrontation.
Vous êtes dépassé? C'est certain, je le serai aussi un jour, tout le monde le sera. Mais l'ordre nouveau est en train de naître, irrépressible. Et c'est plein de promesses, si on y croit un peu.
Allez, vous êtes tellement beau lorsque vous évoquez avec lyrisme et tendresse les femmes de Tunis qui emportaient votre sensualité en même temps que votre amour du pays...

Gg
| 01-08-2015 13:57
Je cite:
"Il note, également, que l'extradition de l'ancien ministre n'a été faite qu'après que les autorités libyennes s'étaient engagées...
Le chef d'Ennahdha appelle, dans ce contexte, les frères libyens au consensus..."

Quelles autorités lybiennes? Quels frères?
Ceux du gouvernement officiellement reconnu par l'ONU, ou les fajr, ou daech, ou qui encore?
Duplicité, hypocrisie, sourdes manoeuvres... danger.

a
| 01-08-2015 10:36
Qu'ils aillent *** bahgdadi, senoussi, et saif el islam, ils iront rejoindre mouammar le serial violeur fel jehanam.

Il aurait fallu que les autres pays nous envoient ben ali, leila et belhassen qu'on leur fasse subit le même sort

canalou
| 01-08-2015 08:35
ca ne sert a rien de tergiverser et de chercher des fatouas bidon . Il sait cogiter pour brouiller les cartes et suscite l admiration des ikhouanes wahabites guerriers partisants de l epee mais ne passe pas inapercu aux yeux des vrais partiotes tunisiens avertis et conscients du projet ikhouani connu pour preparer des attaques soudaines et meurtrieres . Il attend patiament le bon petit diable son heure de gloire qui ne viendra jamais inchallah grace aux enfants de la patrie .

JOHN WAYNE
| 01-08-2015 02:49
Ce Chapitre sera bref car il sera fondé sur une déclaration que Tahar Ben Ammar fit à Paris lorsqu'il accompagna la délégation Destourienne qui s'adressa au Parlement Français en Janvier 1921.
Ce genre de déclarations a des similarités flagrantes avec celles émises par tous les membres du gouvernement Tunisien depuis le 14 Janvier 2011, que ce soit lors des gouvernements islamistes ou depuis la victoire de Nida Tounes, surtout si l'on tient compte des innombrables visites des hommes politiques Tunisiens à Washington et au Qatar.
Et donc l'on peut aisément conclure que la Tunisie d'aujourd'hui a rétrogradé à une situation politique similaire à celle des années 1920 sauf que la Tunisie subit un protectorat mixte à la fois Américain et Qatari.
La récente signature d'un traité octroyant a la Tunisie le statut d'allié non majeur de l'OTAN représentant l'aspect militaire de ce protectorat.
Cette déclaration faite par celui même qui signa le traité de l'indépendance Tunisienne illustre l'impact que Bourguiba eut sur l'aspect nationaliste, intransigeant, et intègre du Destour.
Un aspect que les islamistes Tunisiens veulent aujourd'hui effacer ou falsifier.

« Nous reconnaissons le Protectorat Français comme un fait historique que nous ne devons pas discuter, sachant que si la France n'occupait pas la situation privilégiée que lui confèrent les traités, nous serions tributaires d'une autre nation puissante. La situation géographique de la Tunisie, au carrefour des grandes routes de l'ancien continent, fait que ce petit pays occupe une place trop importante dans la géographie militaire et économique du monde pour qu'il puisse vivre autonome, hors de l'influence d'une des grandes puissances Européennes »

Tahar Ben Ammar
Paris, Janvier 1921

BIBLIOGRAPHIE :
A Duran Angliviel, « Ce que la Tunisie demande à la France », 1921.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.



shut up
| 01-08-2015 01:11
toute la haute hiérarchie de la secte est sencée s'ecrouler comme un chateau de cartes tellement toutes les affaires sont entremélées.. mais bon ! ça c'est dans un monde normal ou la loi est appliquée au lieu d'être humiliée par l'hypocrisie de l'immunité..

mais même si c'était le cas.. ils tomberaient tous sauf un !...

... le plus futé qui ne s'est jamais sali les mains...


Respects padrino !

Gabès-la-pollué
| 01-08-2015 00:44
"le gouvernement Jebali a appliqué, en livrant Baghdadi Mahmoudi, une décision judicaire prise par la chambre des mises en accusation de la Cour d'appel de Tunis en 2011"
***.