Le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi est intervenu, jeudi 4 juin 2015, sur les ondes de Mosaïque Fm, rappelant que le processus de transition démocratique en Tunisie est arrivé, sur le plan politique, à bon port et que le modèle tunisien est une « success story ».
Rached Ghannouchi a toutefois précisé que le pays n’a pas encore dépassé l’étape dangereuse, affirmant que la transition sociale et économique est un chantier qui a à peine commencé. Il souligne la nécessité de faire réussir cet aspect sous peine de régression et de déstabilisation.
« Aujourd’hui, la Tunisie est confrontée à la menace terroriste, de l’intérieur, de l’extérieur et aux frontières. Ce qui nous sépare du terrorisme extérieur et de Daech, n’est autre que Fajr Libya. Il faudra donc considérer Fajr Libya comme notre première ligne de défense. Cela nous impose de réévaluer nos alliés et nos ennemis », déclare-t-il. Et d’ajouter que le terrorisme ne frappe que quand il y a des tensions sociales (grèves, sit-in, une classe politique qui se déchire…). Tout autant de moments propices pour effectuer des opérations, en tentant de déstabiliser encore plus la situation.
Le leader islamiste a rappelé que tout Tunisien a le droit de demander la vérité sur les richesses naturelles du pays, mais qu’il ne fallait en aucun cas créer la polémique, envenimer les choses et semer le désordre à cause de la campagne « Où est le pétrole ? ». Une campagne ne faisant que véhiculer des chimères, selon lui, en alléguant que le pays nage sur des trésors de pétrole et de gaz, alors que le véritable problème de la Tunisie est le développement et l’emploi des jeunes. M. Ghannouchi a ainsi condamné les manifestations qui ont bloqué la production et la campagne de diabolisation visant les hommes d’affaires, sans lesquels les investissements et la création de richesses ne se fera point.
Le dirigeant a, par ailleurs, estimé qu’une partie des richesses naturelles du pays devrait être réservée aux régions pour permettre leur développement de manière équitable, mettant l’accent sur la nécessité de la décentralisation du pouvoir et d’une économie plus inclusive.
Revenant sur ses visites effectuées dans les villes du Sud tunisien, Rached Ghannouchi a révélé qu’il a rencontré les adhérant d’Ennahadha et qu’il leur a exposé la situation dans le pays et les objectifs pour l’étape à venir. Pour conclure, M. Ghannouchi a comparé ceux qui œuvrent à déstabiliser l’Etat et ses institutions, à travers le sabotage de la production ou la contrebande, à des complices de Daech.
I.L.
Soutenus sur place par les "enfants" de Ghannouchi !!
Ghannouchi n'affirmait-il pas que "Fajr libya" (branche libyenne des Frères musulmans), sera le rempart de la Tunisie ?
http://www.tunisiefocus.com/politique/la-milice-islamiste-fajr-libya-investit-le-consulat-de-tunisie-a-tripoli-enleve-dix-de-ses-fonctionnaires-121677/
le premier rempart ce sont nous les Tunisiennes et Tunisiens !
Secundo :
Les richesses naturelles appartiennent à tous les Tunisiennes et Tunisiens.
Tertio:
Ces hommes d'affaires vous les avez jadis stigmatisés et regionalisés.
Quarto:
On reconnait la votre régionalisme exacerbé , en ne visitant que vos ville du Sud .
Quinto:
Vous n'êtes qu'un fouteur de merde et un soit disant "dirigeant" sans envergure nationale.
Venez au Sahel on va vous recevoir .
Par contre il ne faut pas défendre les affairistes tous ces samsaras qui ne creent pas de richesses mais qui profitent du systeme s'enricghissent à court terme qui ne ^payent pas leurs imots et charges qui corrompent notre administration et planquent l'argent ailleurs dans des paradis fiscaus. Ces derniers ne sont pas des hommes d'affaires. Ceux qui possedent Kia sont architype d'affairistes. Il importe les voitures (donc fabriqués ailleurs) contre des devises et les vendent à des prix exorbitant et qui demandent à l'Etat des les proteger pour détourner à leurs profit une petite mesure gouvernementale qui permet aux immigrés d'importer une petite voiture 5cv qu'ils auraient payer avec l'argent gagné hors de nos frontières. Je suis désolé mais un homme d'affaires prend des risques et respectent les règles naturelles économiques et ne demandent pas la protection de l'Etat.