je suis tunisien et arabe je tiens a dire que quelque soit nous opinions il me semble important de ce mettre en question sur la société que nous voulons pour la génération futur ceci me parait essentielle actuellement de tout autre débat partisan ou non partisan , l'histoire nous dira de toute façon quelle sera notre société a 50ans en attendant les priorités c'est de construire un pays qui puisse fonctionne avec Ses Homme Femme et sa Jeuneusse ,voila mon point de vue
Un bilan très lourd et douloureux qu’est celui de l’attaque terroriste de Sousse. 38 vies fauchées et 39 blessés. On n’en revient pas qu’une telle violence ait pu s’exprimer, encore, sous nos cieux. La Tunisie reçoit un coup de massue. S’en relèvera-t-elle ? Les jours, les semaines et les mois à venir nous le diront. Pour l’instant, les réactions à chaud vont vers la condamnation de ces actes barbares et la nécessité de mettre en place des mesures concrètes pour lutter contre le terrorisme, et son pendant, l’extrémisme religieux. Sauf que dans le camp islamiste, certaines voix se sont mises, dans une attitude négationniste, à nier le rapport entre intégrisme et terrorisme. Indécence, diriez-vous !
Sousse vendredi 26 juin, journée à marquer d'une pierre noire, un jeune étudiant tunisien se dirige, calme et décidé, vers les touristes profitant du soleil et de la plage à l’hôtel Imperial Marhaba. En une fraction de seconde ce paysage de farniente, bascule dans l’horreur. L’auteur de l’attaque ouvre le feu sur les touristes avant de se diriger vers l’hôtel pour finir son carnage. Aucune victime à déplorer du coté tunisien, le terroriste ne visait pas ses compatriotes, mais les étrangers.
Dans la soirée, l’organisation terroriste l’Etat islamiste, Daech, a revendiqué l’opération, publiant la photo du terroriste tunisien, souriant à l’objectif entre des Kalachnikovs. Abou Yahiya Al Kairaouani, c’est son surnom. Il est présenté comme un fier soldat de l’EI et un martyr, mort au jihad contre les mécréants. Le doute n’est pas permis, il s’agit bien du même Seifeddine Rezgui auteur de l’attentat, qui a, rappelons le, résidé et suivi ses études à Kairouan.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la radicalisation du jeune homme est récente. Elle a eu lieu au courant de cette année. Rezgui a vraisemblablement été recruté sur internet et a fréquenté certaines mosquées hors du contrôle de l’Etat. Tout le monde, ou presque, s’accorde à dire que cet attentat est le résultat d’une grande bavure et relâchement sécuritaire, et ce n’est pas le ministre de l’Intérieur qui nous démentira. En effet, M. Gharsalli a affirmé que l’attentat aurait pu être empêché et qu’il s’agit d’une conséquence du vide sécuritaire [sic].
Tous les éléments sont donc là pour dire que l’auteur de l’attaque a été endoctriné par des intégristes religieux, dont le but est de déstabiliser l’Etat et de mener une soi-disant guerre sainte contre les mécréants et leurs institutions. Tous les éléments le disent, mais ce n’est pas de l’avis de l’ancien rapporteur général de la constitution, et actuel député d’Ennahdha à l’ARP, Habib Khedher.
Le susnommé s’est, en effet, fusé d’un statut Facebook, à un jour de l’attentat, où il affirme que l’attaque ne relèverait pas du terrorisme religieux, mais plutôt d’un acte criminel. Il se base ainsi, pour asseoir son argumentaire, sur le passé de l’auteur des faits, qui aurait été un consommateur de drogues et un adepte de breakdance ! Et de se lancer dans une tirade des plus saugrenues, sur la nécessité de mettre en place une stratégie pour éradiquer le fléau des drogues et de soutenir l’éducation religieuse, afin que les jeunes soient prémunis contre le terrorisme. Selon Habib Khedher, le manque de piété et la guerre menée contre l’identité des Tunisiens, durant la période de la dictature, sont les principaux facteurs, ayant mené le terroriste de Sousse à commettre son crime.
Certains ont été choqués par de tels propos, mais il fallait s’y attendre. Habib Khedher fait partie d’une formation politique islamiste, qui, ne parlons pas de son passé pour l’instant, on y reviendra, a fait en sorte d’ouvrir les portes du pays à l’intégrisme religieux. Il est donc naturel que l’un des leaders d’Ennahdha se mette à créer des diversions pour faire glisser le débat vers un autre sujet, plutôt que pointer du doigt un acte terroriste découlant d’un endoctrinement religieux. Le terroriste devient dans ce scénario, un jeune délinquant, qui sous l’emprise de la drogue, a commis son méfait. Circulez, il y a rien à voir ! Le ver est dans la pomme. Un membre du mouvement faisant partie de la coalition gouvernementale qui blanchit le terrorisme…
Et à Hamadi Jebali, ancien chef du gouvernement, de rebondir sur l’attentat de Sousse. Ce même Hamadi Jebali, qui sous son gouvernement l’extrémisme religieux a pu s’installer en Tunisie et prendre racine. Remonté qu’il est contre les médias de la place, l’ex SG d’Ennahdha, assure qu’ils font le même jeu que les terroristes et alimentent le terreau du terrorisme. Il s’érige ainsi en défenseur de l’identité tunisienne arabo-musulmane, qui serait mise en danger par des journalistes qui veulent faire croire que le combat contre le terrorisme ne se ferait qu’en combattant le religieux et les racines tunisiennes. M. Jebali essaierait-il de dévier le débat sur des considérations identitaires ! La rengaine de l’islam est en danger est de retour, alors que le fond du problème est tout autre.
L’ancien chef du gouvernement ira même jusqu’à ironiser lorsqu’on évoque l’historique violent de son parti et son passé. Aurait-on oublié les attentats contre des hôtels de Sousse et de Monastir en 1987 faisant des victimes parmi les touristes. Des attentats commis par le Mouvement de la tendance islamique et qui donnera, par la suite, naissance à Ennahdha…
Les doubles discours des dirigeants islamistes et cette banalisation systématique du phénomène terroriste, pourtant en lien direct avec l’intégrisme religieux, sont légion en cette Tunisie qui se débat dans ce fléau de plus en plus rampant et, menaçant, outre sa stabilité, les fondements même de l’Etat. Il serait temps d’y mettre fin. Demain, mardi 30 juin marquera la date de la première audience dans l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaïd. Le leader de gauche était l’un des plus féroces opposants aux islamistes, alors au pouvoir. Aujourd’hui ils y sont encore.
Ikhlas Latif
Commentaires (37)
Commenterse remettre en question !
je suis tunisien et arabe je tiens a dire que quelque soit nous opinions il me semble important de ce mettre en question sur la société que nous voulons pour la génération futur ceci me parait essentielle actuellement de tout autre débat partisan ou non partisan , l'histoire nous dira de toute façon quelle sera notre société a 50ans en attendant les priorités c'est de construire un pays qui puisse fonctionne avec Ses Homme Femme et sa Jeuneusse ,voila mon point de vue
3 en 1
@shiraz : ton dernier post "brillantissime²" dépasse l'imagination.
NB : Mme la "super rédactrice", "comme même" se dit "quand même" : erreur fréquente des "intellos" zarabo-islamistes de ton espèce ; Dieu soit loué que tu aies épargné Business News de tes « précieux » services!
@Shiraz
Tu sites les grands historiens, sache que jamais un historien qui se respecte ne se permettrai d'émettre un jugement à l'emporte pièce comme toi tu le fais pour 60 ans d'histoire! Tu ne fréquentes certainement pas les bars PMU mais crois moi tu y as toute ta place!
Tu dis que la Nakba n'a été au pouvoir que quelque mois! Et bien chapeau! Ils se sont surpassé: Premier exportateur de terroriste dans le monde, porte ouverte aux prédicateurs qui veulent exciser les petites filles, mise en faillite de l'état pour indemniser les copains...je m'arrête là car je n'ai pas un mois devant mois pour continuer cette liste dors et déjà interminable...
Enfin je terminerai en disant que celle celui qui transpire le plus la haine c'est toi et pour ça il suffit de lire tes messages remplis d'agressivité...et de haine..;)
Alllez Shiraz, je m'en retourne me prosterner devant mes maitres occidentaux...quant à toi tu peux t'en retourner cirer les babouches des esclaves à la solde des bédoins qui détruisent justement le passé incroyable que tu citais dans ton post tout en te croyant authentique et "hor"...cela n'en n'est que plus comique encore!
Cordialement,
correcteur de médiocrité
Bravo à la Tunisie, on reconnaît la médiocrité à la tunisienne, celle-ci que tout le monde nous envie. Ce site attire tout les haineux refoulés qui fantasme sur l'occident, c'est dommage je trouve les caricatures géniales (ironique). C'est normal vous vous raccrochez tout ce que vous pouvez, je ne peux vous en vouloir.
Merci à la Tunisie. Mais c'est fini les vacances. Embraer, Sony, Samsung, Bombardier, Ferrari, Nutellla, Mercedes-benz, Audi, Rolls-Royce, Hyundai, H&M, NASA,.................Einstein, Stephen Hawking,
Merci au ancêtre : l'Alhambra, Fès, Marrakesh, Saragosse, Tombouctou, le Caire, Kasghar (Turkestan), Taj Mahal (tombeau islamique), Ispahan, Bagdad, Sanaa, Kairouan (mosquée admirée), Mosquée des Omeyyades, Dôme du Rocher( Qods,Palestine),........... Ibn Arabi (800 ouvrages), Ibn Khaldûn (plus grand historien de tous les temps), Ibn Hazm,...
Tunisie en 2015 : Une photo d'un policier avec des filles en bikini.
Il y a de quoi être fière d'être esclave pardon tunisien.
Allez je vous laisse ruminer votre haine. Prenez un cachet, un anti dépresseur, et avant de dormir installer quelques poubelles, pouilleux.
Quand les touristes du 25e siècles visiteront ce pays, ils se demanderont qu'on laissé les tunisiens de cette époque ?
Des boîtes de nuits, et des hotels. Les archéologues, j'ai découvert des montagnes d'ordures.
Enfin, des faits, des faits que j'apporte, qui font à cette Tunisie en partie médiocre, celle de BN, remercier mes ancêtres, les palais, mosqués, Carthage (phénicien), je suis libanais d'origine, tout ceux pourquoi les touristes viennent, pas pour ta tronche ou les plages, il y en a partout.
@Carthage Libre
@shiraz : BREAKING NEWS : Daech et ses copains t'applaudissent à trois mains.
Bravo Shiraz
@shiraz
La banalisation du terrorisme relève de la misère morale.
Je souhaite revenir sur la publication des photos de victimes sur le sable..., alors que leurs proches n'ont même pas été informés. Où est l'étique et la morale des médias ? On abat des innocents, au seuil de l'hôtel Marhaba et certains cherchent à marginaliser cet acte inqualifiable, c'est juste insupportable et indigne de ma Tunisie. Je me console et m'identifie aux actes immensément héroïques de ceux qui, avec leur seul courage, ont essayé d'arrêter cette barbarie. Ils honorent la Tunisie que j'aime.
Du reste, je ne suis pas surpris de constater qu'il existe une certaine cohérence entre l'usage de la violence et le cheminement intellectuel de certains qui cherchent pour tous les moyens à marginaliser de tels actes ...