Dans un entretien accordé au site Al Arabi el-jadid et relayé par la page d’Ennahdha sur Facebook, Rached Ghannouchi a indiqué que plusieurs divergences sur le projet de loi relatif à la violence contre la femme ont été tranchées grâce à des consensus et au vote. Il a informé, dans ce sens qu'une réunion a été tenue vendredi 21 juillet 2017 entre les membres du bloc parlementaire du parti avec le président du mouvement. Le chef du mouvement assure que la position de la direction du parti n’est pas en contradiction avec celle de ses bases sur ces questions car elles respectent le référentiel de l’Islam qui a toujours appelé à bien traiter la femme. « C’est pour ces raisons, conclut Rached Ghannouchi, que nous respectons tous les documents stipulant le respect des droits de la femme, à commencer par le Code du statut personnel ».
Ghannouchi a confirmé, lors dudit entretien, que le parti, accepte le projet dans son ensemble ainsi que les amendements proposés par le ministère tout en réitérant « le respect par le mouvement de tous les textes protégeant les droits de la femme et qui trouvent leur référentiel dans la religion islamique à laquelle Ennahdha est attaché».
Le chef du parti islamiste a révélé l’existence de divergences qui ont été tranchées grâce au vote ajoutant que la question porte plus sur l’égalité entre les deux sexes que sur la violence contre la femme. Le leader islamiste explique, en effet, que la violence peut être aussi bien subie par la femme que par l'homme.
Rached Ghannouchi a indiqué que des divergences ont éclaté à propos du maintien des poursuites judiciaires à l’encontre du mari même dans le cas où son épouse retire sa plainte. Il en est de même, assure le chef d’Ennahdha, pour l’article 227 bis dont les associations de la société civile réclament la suppression.
Commentaires (21)
CommenterUn pas vers une nouvelle Tunisie !
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Il veut séduire les femmes!!!!
Notre société est matriarcale et la femme respire la Liberté.
@ Kaméleon 78: le flou entretenu par Ghannouchi
Mais sur les points délicats concernant la femme, et étant donné que la femme est l'alpha et l'oméga de toute leur stratégie, il se doit, pour qu'il arrive à dominer ses troupes, de ne pas être trop limpide. 'Car il se peut que ce qu'il décide aujourd'hui entre en entière contradiction avec ce qu'il leur a toujours appris.
Pourtant il a d'autres moyens, en bien comprenant les textes sacrés, de donner une opinion très soft qui concilie textes sacrés et exigences du 21ème siècle.
Même si le Coran évoque la question de l'épouse battue, (qui elle-même déjà donne lieu à multiples interprétations), la sira nous apprend que le prophète n'avait jamais battu ses femmes.
Donc si le Coran éventuellement peut laisser entendre que celui qui bat sa femme ne rôtira pas en enfer, la sira du prophète, à prendre en exemple pour tous les musulmans, indique que le prophète ne violentait jamais ses femmes. Donc à l'évidence c'est l'attitude à adopter pour tout musulman.
D'autant plus que le Coran donne l'ordre de se comporter convenablement avec son épouse. Un ORDRE, et non une simple autorisation: "oua 3achirouhonna bil ma3rouf". Ennissa 19.
Mais étant donné que la politique, chez les islamistes, rend visite à la religion, Ghannouchi doit rester mesuré dans ses déclarations, pour ne pas heurter frontalement une partie de ses troupes.
Au nom de qui et quoi.il parle ? Pour être écouté.
Cela fait sincèrement rire.
Il se prend pour qui ce charlatan qui donne l'impression de quelqu'un sorti d'un café après une partie de chkouba.
C'est aberrant, quest-ce qu'on rigole en Tunisie.
La min guerra la min warra soubhane rabbi aatah il fihm. Malla bled !
@HSE1994 | 23-07-2017 21:53
@kameleon78
Mais sa position est tout de même bonne à prendre
Le plus important pour consolider les acquis des femmes tunisiennes c'est qu'ils votent la loi
Cordialement