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Pour Moncef Marzouki, Bourguiba aurait massacré 3000 youssefistes
28/03/2017 | 15:48
2 min
Pour Moncef Marzouki, Bourguiba aurait massacré 3000 youssefistes
 
Quand il est sur Al Jazeera, Moncef Marzouki voit sa langue déliée, totalement libérée pour prononcer les pires ignominies puisqu’il n’a aucun contradicteur face à lui. Dernière prouesse, sa sortie dimanche dernier sur Al Jazeera dans l’émission « témoin sur l’époque », que dirige un animateur connu pour sa détestation de la Tunisie et des Tunisiens fans de Habib Bourguiba. 
 
 
Répondant à une question sur les pendaisons des proches de Salah Ben Youssef qu’aurait ordonné le premier président tunisien et si le chiffre officiel de 230 pendaisons était juste, Moncef Marzouki a déclaré qu’il estime le nombre à 3000 qualifiant cela de massacre. Ce serait le cas si le chiffre prononcé par Marzouki était réel, sauf qu’il ne l’est pas, puisqu’il n’est étayé par aucun historien crédible ou référence officielle ou officieuse. 
 
La Tunisie célèbre le 6 avril prochain le seizième anniversaire du décès de Habib Bourguiba. Depuis quelques jours, plusieurs proches de Moncef Marzouki s’amusent à dénigrer le leader suprême et à tenter de réécrire l’Histoire, voire carrément à l’imposer à la télé publique, comme le fait Sihem Ben Sedrine, présidente de l’IVD. 
 
 
Petit rappel, Quand il était président de la République de 2011 à 2014, Moncef Marzouki se vantait d’avoir dégagé un budget spécial pour le musée de Habib Bourguiba à Monastir. Il s’est déplacé lui-même à son mausolée à Monastir, accompagné du ministre de la Culture de l’époque Mehdi Mabrouk, pour réciter la fatiha à la mémoire de Bourguiba et vanter ses mérites devant les caméras des télévisions tunisiennes (voir ci-dessous). 
Moins de trois ans après, le même dénigre son prédécesseur sur la chaîne de télévision qatarie. 
 
R.B.H.


 

 

28/03/2017 | 15:48
2 min
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Commentaires (56)

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Citoyen_H
| 29-03-2017 19:41

traitre, un minus, une aberration, un paradoxe, un accident, une anomalie, en mal de considération.

Plus il s'enfonce dans la poubelle de l'histoire, et plus cet infâme et complexé énergumène carburant à la vilénie, éructe des infamies, qui tout compte fait, ne font que mettre en relief son passé de traitre, se vendant au plus offrant.

En bref, un moins que rien.........



Mansour Lahyani
| 29-03-2017 18:53
Ben ? Fallait pas vous retenir !! On peut s'y mettre à plusieurs...

Zohra
| 29-03-2017 18:26
Absolument

Ça fait peur tout ce qu'on est entrain de vivre. Rabi ykhader elkhir



Bonne continuation

CONQUERANT
| 29-03-2017 17:21
Permettez-moi de vous exprimer toute ma gratitude pour votre aimable commentaire.

Même si nul n'est parfait, on ne peut pas attribuer à Bourguiba post-mortem toutes les turpitudes de la terre.
C'est une question d'honnêteté vis à vis de l'histoire.
Au surplus, il y a dans toute 'uvre humaine un actif et un passif. Sauf à être un fieffé menteur qui oserait soutenir le contraire ? Nonobstant,l'actif de Bourguiba dépasse de très loin son passif. Je suis de ceux qui regardent le verre à moitié plein et non l'inverse.
En trente années d'exercice du pouvoir Bourguiba a monté les structures d'un État solide que tout le monde respectait. Il aura fallu moins de cinq années pour que les islamistes et leurs épigones du CPR, pourtant BIEN DOTÉS FINANCIÈREMENT, pour le déconstruire.

Malheureusement, la seule genèse digne d'intérêt à leurs yeux est celle qui puise ses enseignements dans l'islam rigoriste qu'ils veulent généraliser comme si la Tunisie était une terre vierge, indifférenciée et peuplée de barbares avant leur avènement.
Une vision réductrice de l'histoire et de la sociologie qui s'inscrit dans une perspective littéraliste à l'aune de laquelle on juge de la Tunisianité ou non de quelqu'un.

On peut être Tunisien sans ÊTRE FORCÉMENT Khwenji.

Toute la différence est là

Bonne après-midi !

Zohra
| 29-03-2017 15:49
Bonjour cher Monsieur,

Superbe commentaire, s'ils arrivent à faire 1% de ce que Zaim avait fait pour ce pays. Au moins il était parti possédant aucun dinars, il n'avait vide le pays pour la Suisse. Allah yarhmou

Merci Monsieur

Sincères salutations

Hamma
| 29-03-2017 15:16
Moncef Marzougui il a rien trouvé il dit de conri

Tunisienne
| 29-03-2017 15:01


Il fallait lire : "(...) c'est pourtant l'esprit d'apaisement, de réconciliation et d'intérêt supérieur qui a prévalu".


Merci !




CONQUERANT
| 29-03-2017 14:54
Imprécateur est la seule qualité que je lui connaisse.
Pour compléter, par ailleurs, un thème (La dignité) fort élégamment développé par une contributrice de ce site j'évoquerai la décence, vertu cardinale que ne possède pas le ci-devant occupant de Carthage.
Celle-ci, nous est consubstantielle. On l'a ou on ne l'a pas. Elle ne s'acquiert ni ne s'achète.
Avant d'aller plus loin établissons un parallèle entre les réalisations de Feu Bourguiba et celles de l'hurluberlu incommodant qui ne manque aucune occasion pour se rappeler à notre mauvais souvenir.
Je sais, je sais ! Je suis en train de commettre un sacrilège.
Mais, on n'y coupe pas. Un homme se juge TOUJOURS à ses actes. En plus, cela vaut le coup. Car, ce type est un butor. Il ne comprend rien. Il est Obtus « Msattek. Tastika Bakri ». Par surcroît, il n'arrête pas de nous insulter à chaque fois que des micros rôdent autour de lui.

Alors, ne boudons pas notre plaisir !

En trente ans d'exercice du pouvoir et avec de petits moyens feu Bourguiba n'a pas démérité. Jugez-en plutôt.
Il a libéré la femme. Je la fais figurer au summum des exploits, car c'est la Pierre angulaire de l'édifice, un talon d'Achille, en revanche, pour les autres. Bâti ex nihilo un État, créé des institutions, développé l'enseignement, construit des hôpitaux, des routes, des maisons, éradiqué les fameux gourbis, et exploit immatériel, fondé en nous cette indicible fierté ; celle d'appartenir à cette jeune nation qui n'avait, ni pétrole ni gaz, ni capitaux abondants.

De l'autre côté de l'échiquier, en trois ans de règne; heureusement du reste, l'illuminé d'Al Jazeera a affublé ses compatriotes femmes de l'illustre épithète : « Safirates » en les ostracisant dès le départ préparant ainsi la voie à ses frères d'armes Khwemjias qui allaient faire d'elles une complémentaire, un accessoire dans la boîte à outils de l'homme, censé être, son alter ego pourtant.
Il a, certes, libéré un canari au pénitencier de « Borj Erroumi » à Bizerte; l'ordre des volatiles errants et maltraités lui en sait gré. Mais, livré pieds et poings liés Mahmoudi Baghdadi à ses geôliers-tortionnaires, reçu au Palais de Carthage les sicaires Salafistes d'Annahdha, fermé l'ambassade de Tunisie en Syrie-actant ainsi sa soumission sans délais et sans conditions aux frères meurtriers musulmans- favorisé indirectement le terrorisme en envoyant de jeunes dés'uvrés en Syrie pour y commettre les pires exactions, soufflé sur les braises du régionalisme en attisant le clivage Sud/Nord et Nord/sud, écrit un livre noir pour régler ses comptes avec celles et ceux qui eurent le malheur de ne pas partager ses vues.
Ah, j'allais oublier'Il a exercé à merveille la fonction de Sycophante (Délateur professionnel, Beyou3) auprès de ceux qui lui versaient des subsides.
Aristophane, poète grec et comique du Vème siècle avant J.-C, a illustré de la plus belle des manières les sycophantes dans une pièce qu'il a intitulée « Les Acharniens », (les habitants d'Acharnes, une cité au nord d'Athènes)en les qualifiant de :
« Vase à brasser les infamies,
mortier pour touiller les procès
poubelle à éplucher les comptes,
bassine à brouiller les affaires ! »

Cherchez l'erreur !

Je suis sûr que Bourguiba est en train de se marrer en entendant de temps à autre les saillies de l'histrion, devenu -par imposture-président par intérim d'une Tunisie blessée et outragée.

Je dois à Bourguiba d'avoir fréquenté l'école publique Tunisienne et les grandes universités et Écoles Françaises. Je ne manque, donc, aucune occasion pour m'incliner devant son auguste mémoire. Même si je suis conscient de certaines insuffisances du legs Bourguibien, je ne verse jamais dans l'anathème par un tropisme mimétique Golfo-pétrophile. L'outrance verbale est la caractéristiques des imprécateurs à court d'arguments qui l'insultent à longueur de journées en dressant le catalogue de ses « supposés » méfaits contrastant ainsi et de manière non équivoque avec ce que leur enseigne pourtant l'islam. « WATHKOUROU MAWTAKOM BIKHAYR ». Littéralement : Évoquez en Bien Vos Morts. Religion dont ils se disent paradoxalement le bras séculier et les serviteurs zélés.
On ne sait plus vraiment ce qui relève de l'indécence ou de l'obscénité dans cette sordide affaire.
Aurait-il plus à craindre de l'intransigeante Némésis républicaine que de la sévère Thémis et de son glaive ?






Tunisienne
| 29-03-2017 14:51



Bonjour Hannibal,


Merci beaucoup !


A mon tour de vous remercier pour la parenthèse d'Histoire d'hier (et pour votre très lucide conclusion sur la parenthèse d'Histoire !).


Amitiés,



Tunisienne




Tunisienne
| 29-03-2017 14:42




Bonjour Nestor,


D'abord, je précise que ma posture est celle de la citoyenne (partie-prenante dans l'Histoire immédiate; pas forcément nostalgique) et non celle de l'historienne (je n'en ai ni les compétences professionnelles, ni les compétences éthiques, ni la nécessaire capacité de distanciation).

Je reprends point par point tes (contre) arguments :

- la démocratie est bâtie sur des valeurs philosophiques, elle ne vient pas ex-nihilo. Sur cette base, on peut mettre côte-à-côte et parfois en opposition ces deux types de valeurs (celles qui fondent la démocratie et celles qui justifient la dignité);

- A travers les exemples que j'ai donnés dès le départ, j'ai sous-entendu que la dignité était un concept aussi vaste que complexe que multiforme. On peut dire aussi qu'elle est souvent spatio-temporellement située et évolutive selon les évolutions des niveaux de prise de conscience. Elle peut concerner des individus comme des peuples. Mais certains fondamentaux restent les mêmes;

- Je compare MMM à Bourguiba parce que lui et les siens poussent à cette comparaison pour bâtir leur fond de commerce. Et puisque c'est le cas, comparons, en introduisant justement les différences historiques de taille (ce que Bourguiba le dictateur a essayé de faire pour son peuple dans un contexte d'après-Indépendance; ce qu'un MMM essaie de faire de son peuple plus de cinquante ans après, avec des gens censés être éclairés, instruits et après une "Révolution de la Liberté et de la Dignité";

- Non, je ne crois pas avoir conclu par une fausse question; il me semble que c'est une question fondamentale, quelle que soit la façon dont on tourne les choses et surtout si on veut (re)partir sur de bonnes bases : les valeurs démocratiques ne mettent-elles pas à la base un ensemble de présupposés implicites ou explicites sur l'être humain (libre, émancipé et respectueux des libertés des autres, ayant le sens des droits et des devoirs, responsable, tendant vers le meilleur, égal aux autres devant la loi...) ? Il me semble que c'est au contraire une question incontournable et qui peut expliquer la difficulté d'appropriation des valeurs démocratiques par certains peuples.

- D'accord sur l'édification d'un Etat moderne, de droit et sur l'appel à un sens civique exacerbé, ai-je donné l'impression de revendiquer autre chose ?

- Absolument d'accord sur la nécessité de scruter l'Histoire, pour comprendre et bien comprendre ce qui est arrivé et pourquoi nous en sommes arrivés là. Mais ce n'est ni à moi, ni à SBS ni à MMM de le faire. Laissons les historiens prendre le temps long, froid et serein de l'écriture juste de l'Histoire (même avec toutes ses horreurs). Et si Justice transitionnelle il doit y avoir, qu'on prenne un peu de la sagesse de l'Afrique du Sud par exemple, où sur l'échelle des exactions, on serait dans la comparaison de l'incomparable et où c'est pourtant l'esprit d'apaisement, de réconciliation et d'intérêt supérieur qui ont prévalu.



A bientôt