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Pour avoir dénoncé des suspicions de corruption : Mise à l'écart de Héla Ouardi et démission de Maya Ksouri
22/11/2017 | 12:48
1 min
Pour avoir dénoncé des suspicions de corruption : Mise à l'écart de Héla Ouardi et démission de Maya Ksouri

L’universitaire Héla Ouardi, a annoncé qu’elle délaisse ses fonctions à la tête de la direction générale du Livre, lors d’une conférence de presse tenue, mardi 21 novembre 2017, après avoir dénoncé une suspicion de corruption, ignorée par le ministère des Affaires culturelles

 

Par ailleurs, Maya Ksouri, également présente à la conférence, a présenté sa démission de son poste de présidente la commission technique consultative des livres tunisiens, et ce pour les mêmes raisons que Mme. Ouardi.

 

Lors de cette conférence, Héla Ouardi a affirmé qu’un éditeur avait falsifié la signature d’un écrivain pour bénéficier d’une subvention. En se rendant compte de la fraude, elle a contacté le ministre des Affaires culturelles pour lui faire part de la suspicion de corruption et lui a proposé de tenir une réunion le 17 novembre pour alerter les services concernés. Or, elle a indiqué, que le ministre l’a appelé un jour avant la réunion, pour lui signifier l’annulation de la réunion sous prétexte que l’éditeur en question était furieux, et réfutait les accusations portées à son encontre.

 

Notons, par ailleurs, que le ministère des Affaires Culturelles avait annoncé le vendredi 17 novembre 2017, dans un communiqué la désignation de Nizar Ben Saad à la tête de la direction générale du Livre, en remplacement de Hela Ouardi.

 

S.H

22/11/2017 | 12:48
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Commentaires (24)

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Skandrani
| 24-11-2017 12:05
Courage à tous ceux et celles qui combattent la corruption quelque soit le secteur. Et voilà la "culture". J'ai honte de mon pays, de ses bureaucrates corrompus, et de ce déchaînement contre Hela Ouardi (une intellectuelle poids lourd et de renommée internationale) qui vient là encore dévoiler un crime honteux : falsifier une signature d'un écrivain pour toucher une subvension : lamentable! Une enquête doit être menée illico presto, la vérité éclatera toujours.

Je dis merci à ces dames de lettres, elles donnent de l'espoir : démissionner pour le Livre.

Courage à ceux qui continuent à croire encore.. Le chemin est long (et fort périlleux...)

Citoyen_H
| 23-11-2017 19:18

Il y a beaucoup de vrai dans vos déductions.
On dirait que les femmelettes, chialeuses chroniques à forte pilosité, londoniennes, Parisiennes et celles qui peuplaient les caves humides de nos prisons, ont contaminé une large frange des semblants d'hommes peuplant notre contrée.

L'appât irrésistible du gain facile et de l'opportunisme, dont la floraison a commencé une certaine maudite année 2011, a complétement déréglé l'équilibre hormonale de ces "derniers".
Même tenus par des bretelles, leurs pantalons ne résisteront pas à l'attraction du sol.

La "rjouliya" est en train de devenir aussi rare que l'apparition de la comète de Haley dans le ciel.

Chapeau à ces honorables femmes, rares personnages qui maintiennent encore notre nation à flots.
Que Dieu les accompagne dans leur croisade anti-ploucs "tammaa".

Salutations.



Mouzal
| 23-11-2017 10:40
Une démission est une chose totalement différente d'une mise à l'écart.

L'ORACLE
| 23-11-2017 10:13
les nouvelles règles de gouvernance et de gestion managériale des institutions de l'Etat,associées il faut l'avouer à la lacheté et l'opportunisme qui ont toujours prédominé dans la vie politique,font que les ministres considèrent désormais les accusations de malversation comme des conflits personnalisés dont la résolution n'entre pas dans leurs attributions, du moment qu'ils n'en tirent aucun bénéfice personnel.Dans ces conditions, les choses sont claires: LES WHISTLE BLOWERS DOIVENT S'ADRESSER DIRECTEMENT A LA JUSTICE QUAND ILS CONSTATENT UNE IRREGULARITE,EN SE FAISANT AU BESOIN AIDER PAR DES ASSOCIATIONS. OU SE TAIRE.

Pseudo Intello
| 23-11-2017 08:54
Pardon, je m'adressais,plutot a ourwa.

Pseudo Intello
| 23-11-2017 08:49
Un donneur de lecons qui se pique d'une expertise linguistique dans la langue de Moliere et qui laisse echapper un contre-sens pourtat evident.En effet l'ennonce du titre indique le contraire de ce qu'il faut entendre."Denoncer des suspicions"veut dire qu'elle denonce ses propres propos !.A rectifier,si possible BN.Quant a ses affirmations sur le commentateur HatemC.je les trouve injuste et frappees du sceau de la petitesse.En ce qui me concerne,je commence a le trouver sympa ce gars.

Zorabrouk
| 23-11-2017 06:40
Comment se plaint-on et crache-t-on sur un régime que l'on n'a " fui " que trois ans avant sa chute ? Et les vingt ans de " vie commune " ?!... Tartufferie . Tartufferie, quand tu nous tiens !....

Zohra
| 22-11-2017 21:38
Ce n'est pas étonnant de la part de Maya que j'adore c'est une femme très engagée dans sa lute acharnée et sa franchise contre l'obscurantisme.

SAMIA
| 22-11-2017 20:10
Abir moussi,Leila chittaoui,Maya.....

Place à la femme quant la majorité des hommes devient sans pantalons!

takilas
| 22-11-2017 18:07
N'ont-ils pas dit les arnaqueurs, corrompus et médiocres de nahdha, qu'avec nahdha il y a une démocratie et une équité sociale ?
Mais en fait, il n'y a eu que carrément le contraire de la part de ces bobards, qui ont (réellement) cru que les tunisiens sont dupes et facilement maniables et vulnérables.
Ce n'est qu'après que le peuple tunisien eu été piégé pendant quatre ans, qu'il s'est vite repris men démontrant qui est, comme toujours, qu'il est éveillé et qu'il s'agit d'un peuple cultivé et averti.
Ce qui est d'ailleurs bien et consolant actuellement, c'est que tout le monde (à part les milices) s'est rendu compte de l'arnaque des mafieux de nahdha, de même que leurs graves délits et leurs manigances commencent à se dévoiler et que leur soi-disant immunité politique ne peut les secourir ni camoufler pour longtemps leurs multiples et variés forfaits.
Même les britanniques qui les ont adoptés et royalement accueillis, ne pourront les sauver des procès y afférents.