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Photo du jour : Moncef Marzouki, moins il est respecté, plus il croit l'être
21/03/2014 | 1
min
Photo du jour : Moncef Marzouki, moins il est respecté, plus il croit l'être
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Photo prise le 20 mars 2014 au Palais de Carthage. Moncef Marzouki, président de la République observe ses invités, parmi les personnalités nationales (dont l’ancien président Foued Mbazâa) et ministres d’un gouvernement qui n’est pas le sien. Une posture qui ressemble à celle qui passe en revue des troupes armées, bien que ces personnalités invitées au palais n’aient rien à voir avec les troupes. Au vu du regard de Moncef Marzouki sur cette photo (et d’autres lors du même cérémonial), sa satisfaction parait évidente.

Ce que la photo ne montre pas, cependant, ce sont les véritables personnalités absentes.

A commencer par les membres du quartet qui ont fait peu de cas de Moncef Marzouki et de son cérémonial. Houcine Abassi est à l’étranger en mission, Abdessattar Ben Moussa avait un speech dans une conférence, Widad Bouchamaoui était rentrée fatiguée de sa tournée au Golfe, alors que Mohamed Fadhel Mahfoudh avait des engagements.
Pourtant, il est bon de rappeler que, protocolairement parlant, une invitation du président de la République est prioritaire sur tout autre engagement ordinaire. Les absents en avaient peut-être assez de respecter un protocole que le premier concerné ne respecte pas. Et à chacun, ensuite, de trouver une excuse.

La palme d’or en la matière revient à l’absent Béji Caïd Essebsi. Officiellement, le président de Nidaa Tounes a déclaré que sa vie est menacée et qu’il se devait de rester chez lui, conformément aux consignes du ministère de l’Intérieur. Il n’est donc pas allé, jeudi 20 mars, au palais de Carthage, censé être l’endroit le plus protégé au pays.
Pourtant, le même Caïd Essebsi n’a pas hésité à aller vendredi 21 mars aux Berges du Lac pour rejoindre son bureau qu’on croit, normalement, moins protégé que le palais. L’excuse, dans sa forme, respectait les protocoles. Dans le fond, on sait le degré de respect que vouent toutes ces personnalités nationales au locataire de Carthage dont le bail est dépassé depuis longtemps.

R.B.H.
21/03/2014 | 1
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