La différence entre la police des dictateurs, qui ne parlent que de "heybèt Eddawla" ou l'esclaves du peuple, qu'ils travestissent en la peur de l'?tat et de ses dirigeants, au lieu de l'appartenance à un '?tat d'Institutions et de droit.
La citoyenneté chez les dictateurs, est tributaire de la soumission du citoyen à leur dictature et à leur despotisme. Tandis que la citoyenneté dans les démocraties, n'est tributaire que de l'appartenance à la patrie et de se sentir lui-même Sécuritaire bénévole à côté des Sécuritaires de profession et vice-versa. Les Sécuritaires de profession, doivent se sentir des citoyens appartenant à leur peuple, avant qu'ils n'appartiennent à une idéologie quelconque.
Et la Tunisie, grâce à sa merveilleuse armée nationale qui a donné une leçon au monde entier, comment l'armée pourrait appartenir à son peuple, sans perdre un seul iota de sa discipline, de sa hiérarchie et de son professionnalisme, est restée légende pour l'ensemble du monde arabe et du tiers-monde.
Il ne nous manque encore, que de rapprocher le peuple de ses Sécuritaires et de sa Justice, en renversant les rôles du pouvoir. C'est aux Sécuritaires et à la Justice de servir le peuple et c'est au peuple de protéger ses Sécuritaires et sa Justice, comme il le fait à présent avec sa Majestueuse armée nationale. C'est ça la vraie «Heybèt Eddawla» et c'est ça la vraie solidarité réciproque entre les citoyens et leurs Sécuritaires.
Lorsque le criminel de Bizerte s'attaqua à notre agent de la circulation désarmé et d'un âge avancé, je ne pense pas qu'un seul vrai Tunisien de conscience, ne se soit pas tenu du côté de notre policier. Et c'est là où réside la vraie «Heybèt Eddawla», non pas parce qu'un criminel ose s'attaquer à un policier, qu'on considère tout le peuple tunisien pour criminel ou que la «Heybèt Eddawla» avait perdu un seul iota de sa valeur réelle. Les Sécuritaires et les Magistrats appartiennent au peuple et à lui ils reviennent en retraite.
Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane.