Un accord aurait été trouvé avec les protestataires bloquant l’activité de Petrofac : une signature imminente est prévue ce matin, vendredi 23 septembre 2016, en présence de chef du gouvernement Youssef Chahed.
En effet, le ministre de Affaires sociales Mohamed Trabelsi a été dépêché par M. Chahed, hier jeudi 22 septembre à Sfax, avec comme consigne de trouver coûte que coûte une solution avec les protestataires. Il a été rejoint plus tard dans la journée par le ministre chargé des relations avec le Parlement Iyed Dahmani, avec la même consigne. Tard dans la soirée, plusieurs échos sur un accord ont filtré.
En parallèle, une call conférence s’est tenue le jour même entre la ministre de l’Energie, Héla Cheïkhrouhou, le directeur général du groupe Petrofac, Ayman Asfari et le directeur général de Petrofac Tunisie, Imed Darouiche.
La direction de Petrofac a réclamé, à cette occasion, que le gouvernement Chahed lui fournisse un accusé officiel de réception de sa demande de quitter le site tunisien ainsi qu’un engagement ferme de la part de l’Etat tunisien que les blocages, arrêts de production ne se reproduiront plus, avant d’étudier l’éventualité d’un retour en Tunisie et d’une reprise d’activité.
I.N
Commentaires (19)
Commenter@GG
Dommage
Pauvre Tunisie
@ A4
HHHHHHHHHHHHHHHH....HHH
La loi faible
Trésor
Soulagement du lobby ki veut éviter coûte k coûte son depart
@Gg
Pour les Britishs, une entreprise est faite pour produire et faire des bénéfices. Sinon "ma5zen ma9foul oula karya mchouma", comme disait Madame thatcher !
question...
@ A4
Je ne te comprends pas! Petrofac n'est pas une entreprise philanthropique, elle veut investir et avoir un retour sur ses investissements.
Elle a un cahier des charges environnemental à respecter, elle paye ses impôts et taxes, après c'est à l'état d'utiliser cet argent sur l'île, ou ailleurs.
Mais on ne peut pas demander à un groupe privé de financer des oeuvres, des écoles, des fainéants qui n'y travaillent même pas, de supporter les arrêts d'activité, les grèves continuelles, les destructions... c'est impossible.
Si Petrofac est prête à continuer, c'est sous conditions bien sûr, et c'est vraiment, vraiment sympa de sa part!
En plus, les Tunisiens ont tout à apprendre de ce groupe britanique.
En fin bon, il se passera ce qu'il se passera...
soulagement...mais attention !
vous débloquez rapidos, là ou M. Essid n'a rien pu faire pendant beaucoup de temps (avec tout le respect qu'on lui doit bien sur).
Vous débloquez, mais au même temps, il faut être intransigeant avec les éventuelles nouvelles perturbations, car il y'aura un engagement écrit du gouvernement vis à vis de cette situation ,cad, "ma 3adèch hkaya mta3 le3b", sinon bonjour les dégâts et les dédommagements!
La police doit revenir sur l'île, il faut instaurer et asseoir l'autorité de l'Etat: soit on est en Tunisie, soit.. nous ne le somme pas (kérkéna ferait partie d'un autre pays peut être?)