Le cabinet d’intelligence économique et de conseil Oxford Business Group (OBG) vient de publier une infographie très éclairante sur la Tunisie et les retombées de la révolution tunisienne, et ceci à l’occasion de la publication de son rapport économique "The Report : Tunisia 2016".

Présentant le rapport économique d’OBG, le directeur général de EY Tunisie, Noureddine Hajji, a expliqué que «la Tunisie doit prioriser cinq initiatives pour relancer l’économie tunisienne : la sécurité et la lutte contre le terrorisme, la lutte contre l’informel et la contrebande, la lutte contre la corruption, l’amélioration du climat social et l’amélioration du rendement de l’administration tunisienne».

Suite à la révolution tunisienne et à la transition politique qui en a découlé, la Tunisie a reçu le soutien des Etats-Unis, qui lui ont apporté 700 millions de dollars, dont 250 millions pour la sécurité. Outre l’aide qu’ils peuvent apporter à la Tunisie, Fadhel Abdelkefi , DG de Tunisie Valeurs, a voulu insisté sur la valeur des modèles des autres pays et régions : «La Tunisie doit faire du benchmarking pour mesurer sa performance en se comparant avec des pays comme des pays de l’Afrique du Nord, l’Europe du Sud, et l’Europe de l’Ouest.»

En septembre 2015, le gouvernement a proposé un plan de développement pour 2016-2020 visant à augmenter la croissance du PIB de 5% par an. Cette nouvelle stratégie, qui se distance des précédentes qui n’ont pas eu d’effet notable sur l’emploi et la pauvreté de la main d’œuvre, est axée autour de plusieurs grands thèmes, dont l’amélioration de l'environnement des affaires et la promotion de l'économie numérique.

Les autorités travaillent aussi sur une série de réformes économiques, parmi lesquelles des réformes fiscales, notamment en ce qui concerne le régime de subvention énergique du pays, les impôts et les règles d'investissement, et des incitations et des efforts pour améliorer les grandes banques publiques. Ces dernières années, les demandes de crédit ont ainsi régulièrement augmenté, avec un taux de rendement annuel des prêts de plus de 11% depuis 2009, et le financement de l’économie a plus que doublé dans les 10 dernières années.

Si le chômage, notamment celui des jeunes, reste élevé et la croissance est nettement inférieure à ce qui est nécessaire pour réduire la pauvreté structurelle, les gouvernements successifs ont adopté, selon Andrew Jeffreys, PDG de OBG, «une approche pragmatique pour améliorer les perspectives de l'économie, et avec ses avantages comparatifs, notamment la proximité des marchés européens, la Tunisie possède tous les attributs nécessaires pour voir son activité augmenter dans les années à venir».

Notons que "The Report : Tunisia 2016" a été réalisé en partenariat le service financier Tunisie Valeurs, le cabinet d’audit et d’expertise comptable Ernst & Young, la société d’avocats Meziou Knani & Khlif (MK&K), et la société comptable BDO.

On rappelle que le cabinet d’intelligence économique et de conseil Oxford Business Group (OBG) est aujourd’hui l’un des leaders de l’information économique et financière sur les économies émergentes. Ses équipes sont présentes en Afrique, au Moyen Orient, en Asie et en Amérique Latine et Les Caraïbes.

OBG développe une variété importante d’analyses également disponibles en ligne, reprenant l’ensemble des aspects de l’économie de ces pays, incluant les derniers développements politiques, le secteur bancaire, des assurances et marchés financiers, l’énergie, les transports et infrastructures, l’immobilier, les télécoms, l’informatique, l’industrie, l’éducation, la santé ainsi que l’agriculture.

Les rapports économiques annuels d’OBG sont une source de référence pour l’intelligence économique locale et régionale. Par ailleurs, OBG met à disposition de ses clients les "Economic Updates" ; ces notes d’information économiques publiées en ligne fournissent des analyses approfondies et mises à jour sur des sujets qui intéressent des dizaines de milliers d’abonnés dans le monde. Quant à la branche consulting d’OBG, elle offre des études de marchés sur mesure et conseille les entreprises opérant sur ces marchés ou cherchant à les pénétrer.

D’après communiqué