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Oussama Kheriji : Le nombre d'ingénieurs a doublé en 5 ans
11/02/2016 | 11:00
1 min
Oussama Kheriji : Le nombre d'ingénieurs a doublé en 5 ans

 

Le président de l’ordre des ingénieurs tunisiens, Oussama Kheriji, a indiqué ce jeudi 11 février 2016,  sur la Radio nationale, que le nombre d’écoles d’ingénieurs et d’étudiants diplômés a augmenté de façon exponentielle ces dernières années.

 

Il a précisé que le nombre d’ingénieurs diplômés est passé de 4300 en 2010 à 8500 en 2015 et que ce chiffre  soulève plusieurs questionnements. M. Kheriji a souligné que certaines spécialités détiennent le malheureux record d’avoir un taux de diplômés chômeurs avoisinant les 40% et notamment auprès des filles diplômées en agronomie.

 

M.B.Z

11/02/2016 | 11:00
1 min
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Commentaires (6)

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DHEJ
| 11-02-2016 20:16
Comme l'INGENIEUR MARÉCHAL Habib ESSID!

Dr. Jamel Tazarki
| 11-02-2016 16:51
L'information de Mr. Oussama Kheriji, avec tout le respect que je lui dois, est probablement fausse. Il n'y a pas eu en Tunisie 8500 nouveaux ingénieurs en 2015.

@Mr. Kheriji, je vous prie de me corriger, si j'ai mal compris votre message!

On ignore encore en Tunisie la place importante que devraient prendre nos ingénieurs dans le développement économique de notre pays, notre déclin est devenu une fatalité. Nous sommes devenus un pays abaissé au rang de simple destination touristique.

Ô non, il est temps de faire appel à nos ingénieurs et nos scientifiques, car ils sont notre plus grande richesse nationale. Encourageons-les, moralement et financièrement, à s'investir pour la relance de l'activité économique en Tunisie.

Seules la technologie et la science peuvent nous permettre de relever les défis économiques : énergie, information, communication, mobilité, transport, alimentation, utilisation des ressources naturelles, etc. Seules nos ingénieurs et nos scientifiques pourraient aider la Tunisie à retrouver son équilibre socio-économique, car ils détiennent les clés de l'innovation et du savoir.

Il est temps de permettre à chaque Tunisien, quelle que soit son origine sociale, de pouvoir prétendre aux plus hautes positions par ses capacités, son mérite et son effort personnel.

Il est temps d'inciter les entreprises à s'investir dans l'appareil éducatif de la Tunisie avec des stages, et des fonctionnements en alternance afin de faciliter l'entrée dans la vie active de nos ingénieurs.

Notre pays est en grande majorité entre les mains des juristes et des théologiens, il serait temps et urgent d'encourager l'entrée en politique des ingénieurs et des scientifiques, de leur donner la saveur de la chose publique. Leur présence est bien insuffisante, tant au niveau institutionnel que dans les instances parlementaires de la Tunisie. Nos ingénieurs et scientifiques devraient devenir un groupe d'influence visant au seul intérêt général du pays.

Jamel

https://www.youtube.com/watch?v=nA8LwUBNdXc

italiana berbera
| 11-02-2016 15:41
Pas étonnant qu'elles ne trouvent pas du travail, dans ce domaine macho et rétrograde, les hommes ne se laissent pas conseiller par des femmes, malgrè ce sont elles qui travaillent sur les camps. Et pourtant je suis sure que ces diplomées sont meilleures des hommes.

DHEJ
| 11-02-2016 13:57
Un Khriji mais comment tu as été élu?

jobless
| 11-02-2016 13:32
l'accréditation et la validation des diplômes sont deux urgences impérieuses presque dans touts les filières universitaires publiques comme privées.
dans certaines disciplines en rapport avec les sciences humaines et sociales ,pendant la période d'études supposée être un semestre , le temps réel alloué à certaines matières ne dépasse pas 10 heures. à imaginer donc avec quels acquis on affronte le monde du travail après un séjour théorique de trois ans dans l'université.

Same Cade
| 11-02-2016 12:17
Arrêtez cette MASCARADE des écoles privées d'ingénieurs. Avec 12.000 "diplômés" de plus sur le marché de l'emploi en 2 ans (2014 & 2015), je me demande où on va !!! . Il n'est pas CONCEVABLE qu'en 2016 l'accès aux cycles d'ingénieurs dans les écoles privées, soit possible avec une moyenne au bac de 10/20 !!!, alors que les écoles PUBLIQUES, exigent des moyennes nettement au delà (16/20) !. Il est grand temps de créer et mettre en place une instance nationale PUBLIQUE d'Accréditation voire de Validation des acquis et des Diplômes. Cela va de la sécurité nationale. Pour ceux qui veulent de l'argent facile , je leur dis arrêtez . On ne doit pas badiner avec l'avenir de nos enfants... A bon entendant.