Une table ronde a été organisée, mercredi 24 septembre 2014, au nouvel espace Incubator sis à l’université Esprit au Pôle technologique El Ghazala, en présence de la représente du ministère de l’Enseignement supérieur, Najoua Kooli, de la Secrétaire d’Etat française chargée du Numérique, Axelle Lemaire ainsi que l’ambassadeur de France en Tunisie, François Gouyette et le directeur général d’Orange Tunisie, Didier Charvet.

La rencontre, sur le thème « Le numérique et l’entreprenariat au service du développement », a été l’occasion d’inaugurer le nouvel incubateur-accélérateur. Ce projet s’appuie sur un modèle d’innovation technologique sociétale, en encourageant les initiatives d’entrepreneuriat dans le domaine des TIC. Esprit Incubator s’inscrit donc dans la stratégie de responsabilité sociétale d’Orange, à travers la participation au développement socio-économique en Tunisie et la réduction du chômage chez les jeunes diplômés.

Esprit Incubator est un incubateur-accélérateur d’entreprises technologiques innovantes. L’espace dédié à ce projet offrira aux jeunes diplômés un accompagnement et des opportunités de financement. Ils bénéficieront ainsi de la présence d’experts qui aideront ces jeunes à créer leur propre entreprise, visant le marché tunisien et international. Le laboratoire Orange sera dédié au développement de projet d’applications dans le domaine du mobile.

La secrétaire d’Etat Francaise chargée du Numérique, Axelle Lemaire a déclaré que la révolution tunisienne a commencé par le numérique : « Aujourd’hui, votre pays entre dans une phase critique pour réussir non seulement sa transition politique mais aussi sa transition économique. Si vous la réussissez, vous entrerez dans la modernité, et la modernité passe par le numérique. Vous êtes les Start-up démocratie, Start-up veut dire affranchissement, et démocratie c’est le renouvellement à l’heure numérique ». Mme Lemaire a également salué le partenariat entre la Tunisie et la France dans ce secteur, annonçant que 35 partenariats ont été conclus, le jour même, entre des entreprises françaises et tunisiennes qui font de la colocalisation : « Il s’agit d’une nouvelle forme de travail en commun, basée sur la réciprocité, sur l’échange mutuel et sur le gagnant-gagnant. En France nous manquons de ressources humaines, de compétences qualifiées dans le domaine des TIC, ici vous en avez et nous avons des entreprises pour conquérir ensemble des marchés internationaux, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient ».