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Omar S'habou à BCE : Votre candidature, en 2019, serait la plus grande des catastrophes!
17/10/2017 | 21:37
2 min
Omar S'habou à BCE : Votre candidature, en 2019, serait la plus grande des catastrophes!

« L’alliance nécessaire entre Nidaa Tounes et Ennahdha est une grande imposture car il y’avait bien une autre majorité en 2014, mais c’est Rached Ghannouchi qui a donné les clés de Carthage à Béji Caïd Essebsi » a déclaré l’ancien dirigeant à Nidaa Tounes, Omar S’habou, dans un enregistrement qui nous est parvenu ce mardi 17 octobre 2017.

 


« La transaction qui s’est faite à Paris était simple, Ghannouchi allait voter contre la création d’un article dans la constitution limitant à 75 ans l’âge des candidats à la présidentielle, contre quoi il allait pouvoir diriger avec Béji Caïd Essebsi et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé » a ajouté Omar S’habou, précisant qu’au final « les deux partis et les deux personnages qui se sont toujours présentées comme étant deux lignes parallèles », se rejoignent au point où à l’ARP aucune loi n’est votée sans le consentement d’Ennahdha et que la composition du gouvernement, jusqu’à sa présidence, est truffée de Nadhaouis.


« Entre temps, le parti Islamiste est en train de réadapter son discours et de se tailler un nouvel habit faisant oublier son affiliation aux Frères musulmans et se déclarant désormais parti national » a souligné M. S’habou, estimant qu’en aucun cas l’alliance entre les deux partis, que tout oppose, a épargné au pays une guerre civile comme on a pu le prétendre.

 


« Béji Caïd Essebsi a vendu la partie et la cause moderniste et Rached Ghannouchi, qui a été très intelligent, a gagné surtout qu’en 2014 une troisième alternative existait, qui n’est ni BCE ni Marzouki mais un autre candidat soutenu par Béji Caïd Essebsi. Seulement, et peu importe le prix, BCE voulait Carthage et le bureau de Bourguiba, comme une sorte de revanche » a affirmé Omar S’habou.

 

L’ancien dirigeant de Nidaa Tounes a enfin déclaré que le pays est en situation de « chute » comme l’est sa monnaie et que les choses ne vont pas s’arranger dans les deux prochaines années du quinquennat de Béji Caïd Essebsi. Il est revenu sur la possible candidature de BCE à la présidentielle de 2019, estimant qu’en laissant planer le flou sur la question, le président de la République adopte une attitude irresponsable. « Si en 2014 votre candidature a été une erreur historique, celle de 2019 serait la plus grande des catastrophes » a conclu M. S’habou, s’adressant directement au chef de l’Etat.



M.B.Z


17/10/2017 | 21:37
2 min
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Commentaires (32)

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SOURAYA
| 19-10-2017 12:46
En 2014, tu as fait le tour de tous les plateaux TV et radio pour dire que BEJI était gravement malade et qu'il allait mourir.
En fait tu as fait ça car il ne t'a pas mis tète de liste aux législatives
Donc tu es un menteur

BORHAN
| 19-10-2017 10:59
En fait, pourquoi on n'informe pas l'opinion de l'état de santé du président.
N'est-il pas utile de publier mensuellement un bulletin de santé de sa majesté, histoire de rassurer les sceptiques et compagnies.
Longue vie à notre premier président élu "démocratiquement".

URMAX
| 19-10-2017 08:40
...
et puis, barkallah, mieux vaut sortir du ring la tête haute, que de risquer la sortie intempestive comme cela s'est produit le 07-11-1987 : Autre erreur monumentale : avoir voulu rester "président à vie" !
...
Irrationnel !
...
Nous n'aurions pas un "Justin TRUDEAU" made in Tunisia, par hazard ?
...
URMAX

Abel Chater
| 18-10-2017 21:52
Je n'arrive pas à comprendre cette maladie de s'accrocher au pouvoir, jusqu'à ce que le peuple les chasse par «Dégage». Ils se classent par la suite en tant que «président déchu».
De ma part, je fus certain que Béji Caïd Essebsi, ne collera jamais au poste de président de la République, vu son âge trop avancé. Mais hélas, je n'ai pas su qu'il pourrait y être atteint lui aussi, par cette maladie grave du pouvoir, dont fut atteint son prédécesseur Bourguiba jusqu'au coma.
Si Béji Caïd Essebsi se présente aux prochaines élections présidentielles, il sera chassé honteusement par un «dégage démocratique».
Dommage pour lui et pour son fils Hafedh Caïd Essebsi, qui le pousse à une telle sottise impardonnable.

habib
| 18-10-2017 20:10
si omar vos analyses éclairent les tunisiens votre charisme les rend crédibles bravoooo la majorité silencieuse vous soutient on a besoin de vous

old timer
| 18-10-2017 16:38
dans mon commentaire precedent, ou je comparais sebsi a mugabe ,j'aurais du ajouter que dans les deux pays ( tunisie et zimbabwe) l'economie est en chute libre : inflation,monnaie de monopoly,...

old timer
| 18-10-2017 16:20
bravo si omar
depuis la fameuse rencontre de paris entre les 2 cheikhs , tout se passe comme si la theorie que vous présentez est valable. rien n'est venu la contredire.
et je crois qu'il n'y aura rien pour la contredire d'ici a 2019.
je suis d'accord avec vous sur tous les points quand vous parlez de l'actuel preident,dont la seule ambition etait d'etre le locataire du palais de carthage.
mais je ne suis pas d'accord avec vous quand vous comparez ce monsieur a jules cesar.
il fallait le comparer a robert mugabe,president du zimbabwe qui a maintenant 93 ans,une epouse de 52 ans , et qui ne veut pas répondre clairement sur sa candidature pour un nouveau mandat presidentiel.
je souhaite voir d'autres videos ou vous faites une analyse de la situation du pays.
mais je voudrais que le son soit meilleur.dans cette video votre voix devient parfois inaudible pour le vieux "old timer" que je suis.

Salem
| 18-10-2017 15:57
Ou est ta lettre de santé médicale de BCE que tu as miroité durant un mois avant les élections de 2014! C'était du Bluff.Tout le monde se rappelle de tes danses folkloriques.
Si Amor on te croit pas.
Et si le peuple choisira BCE comme président ou est le mal? nous ne sommes pas dans un pays démocratique!.
Cessez de faire la démagogie Shabou tu ne peux pas aller très loin le peuple n'est pas due à ce point

Carthage Libre
| 18-10-2017 15:27
De prime à bord, je ne connais pas M. Shabou, je ne l'ai JAMAIS rencontré, mais je l'ai suivi depuis les années 80 dans ses positions.

Primo : Ceux qui veulent descendre Shabou je leur rappelle ces faits :
-Il était en exil à l'époque de Ben Ali, alors que ceux qui le "critiquent" ici et ailleurs se gavaient et/ou recherchaient des privilèges.

-Omar Shabou a écrit, avec la traîtresse Ben Sedrine, le 6 mai 2003, une lettre ouverte à Ben Ali pour dénoncer son pouvoir autocratique absolue, surtout suite à la "réforme" constitutionnelle de 2002, et exige un bulletin de santé ; QUI a osé faire ça? BCE? L'Ayatollah Ghannouchi?

-Le créateur du grand journal "Le Maghreb", journal éminemment respecté par l'opposition la plus dure à Ben Ali, islamistes wahhabites compris, était surnommé "l'homme le plus informé du microcosme tunisien", des secrets d'Etat de Bourguiba à Ben Ali, au titre que Slim Baga (le très suivi "l'Audace"). Donc bouclez là avant d'insulter ce Monsieur Patriote.

-Rebelote avec Marzouki en 2011 : Omar Shabou est le SEUL a avoir dévoilé les traitements psychiatriques à l'hôpital Sainte Anne de Paris de Moncef Marzouki et a dit les 4 vérités à Marzouki dans une célèbre "lettre ouverte", datée du jeudi 8 décembre 2011, en EXIGEANT de lui un bulletin de santé TOUT EN PREDISANT la catastrophe Marzouki qui allait venir, avec sa Nahdha...c'était dès 2011 !

Deuxio : Omar Shabou a AUSSI dit les 4 vérités, par un article publié le 5 septembre 2014 sur Business News, à Si Béji, avant, AVANT son alliance et avec Ennahdha ; il lui a dit " proposer un partage du pouvoir exécutif à un parti et un groupe de personnes qui ont, avec prédétermination, détruit ce que les Tunisiens ont construit depuis des décennies." et a argumenté POURQUOI cela n'est en rien une nécessite, ni une question de "guerre civile", mais juste un ACCORD entre KHRIJI et BCE, pour le POUVOIR ;

Conclusion : BCE aurait pu mettre en avant un autre "Black Horse", plus jeune, déterminé à écarter les islamistes du paysage tunisien avant la contamination IRREVERSIBLE telle que promise par Ghannouchi et se mettre en retrait, et "yarham weldik" ya Si BCE...Mais il ne l'a pas fait. Et les islamistes aujourd'hui FONT CE QU'ILS VEULENT de la Tunisie.

Ecoutez ce Monsieur, chères Tunisiennes, Tunisiens, vous auraient beaucoup à apprendre sur les dangers que traversent notre pays ; ne soyez pas naïfs.

gold27
| 18-10-2017 15:23
quelle rancune vous n avez pas d autres problemes que d attaquer le president ayez un niveau plus eleve c vraiment triste