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Nouvelles nominations au Conseil d'administration de la Banque centrale de Tunisie
27/06/2016 | 11:42
1 min
Nouvelles nominations au Conseil d'administration de la Banque centrale de Tunisie

 

Selon le décret N°773 du 20 juin 2016, publié au JORT N°51 du 24 juin 2016, la présidence du gouvernement a annoncé la nomination au Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie de :

 

  • Fatma Siala Guermazi, en sa qualité de professeur universitaire
  • Selma Bellagha, en sa qualité d’experte dans le domaine bancaire
  • Fethi Zouheir Ennouri, en sa qualité de professeur universitaire
  • Sadok Attia, en sa qualité d’expert dans le domaine bancaire

 

I.N

27/06/2016 | 11:42
1 min
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Commentaires (14)

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Kamel
| 28-06-2016 16:42
Quan Selma a commencé la finance tu jouais de temps perdu hélas car elle est a sa place justement

Kamel
| 28-06-2016 16:41
Sincères félicitations aux compétences amies Selma Sadok fethi bravo

Dr. Jamel Tazarki
| 28-06-2016 10:30
2ème partie (je vous prie de lire ce commentaire après celui qui est ci-dessous)

Une fois que l'on aurait "nettoyé" nos banques, je propose pour la Tunisie une solution pragmatique à la chinoise. En effet, le gouvernement chinois a créé une structure organisationnelle par laquelle il peut procéder en tant qu'actionnaire dans tous les grands projets économiques afin d'optimiser la gouvernance et de guider la modernisation. Même si ces sociétés par actions présentent des particularités d'entreprise privées (actionnaires, conseil d'administration, rapports annuels), le gouvernement chinois détient au départ toujours la majorité des actions et il exerce ainsi un contrôle solide sur l'activité de l'entreprise. La privatisation complète se fait quand l'entreprise fait des bénéfices. Le gouvernement chinois a ainsi créé plus que 4 millions d'entreprises privées. Ces entreprises emploient près de 120 millions de chinois. La chine fait pression sur les responsables des banques afin de permettre des prêts à des conditions avantagées aux nouvelles entreprises qui sont au début surveillées par les fonctionnaires des autorités chinoises. Ces prêts hors des conditions de marché ne sont accordés qu'aux entreprises rentables. Les entreprises non rentables n'ont plus le droit d'opérer ou d'investir car les règles du marché les forcent à arrêter leurs activités ou du moins de ne pas réaliser de nouveaux investissements. Lors de la privatisation complète des entreprises fonctionnantes, les banques reçoivent leur argent de nouveau. Le stock des créances est à plus de 1200 milliards de dollars. Les dirigeants chinois sont conscients de la fragilité de ces investissements. C'est pour cela que les banques chinoises reçoivent du budget de l'Etat. Le gouvernement chinois cherche aussi des capitaux privés, chinois et étranger afin de recapitaliser ses banques. Par contre l'Etat chinois (contrairement aux américains et aux européens) n'accorde pas de crédit hors conditions de marché (très faible taux d'intérêt) aux ménages et à la consommation. Les ménages chinois doivent préalablement épargner les sommes nécessaires pour l'achat d'une voiture ou d'un appartement. De même de nombreux produits d'assurance ne sont pas disponibles. Les ménages doivent également épargner pour se protéger contre les risques de la vie courante. On comprend pourquoi le taux d'épargne des ménages chinois est très élevé et d'ailleurs il ne cesse pas de croître. Le taux d'épargne des chinois est de 50% du BIP. Ce taux d'épargne contribue à l'investissement. Les banques d'Etat dirigent l'essentiel de l'épargne chinoise vers les entreprises. Ces prêts soutiennent la production et favorise l'investissement. Ce qui augmente le taux de croissance du PIB.

La question est comment assurer l'autosuffisance et la stabilité des prix dans un temps record. Pour cela, il suffit de transformer notre agriculture traditionnelle, en la dotant d'équipements et de techniques d'avant-garde. L'agriculture moderne nécessite des techniques avancées, des équipements de haute performance et des agriculteurs qualifiés. Il nous faut un haut rendement, une excellente qualité, une grande rentabilité et un bon écosystème. Le développement de la productivité agricole est un but primordial de la construction de la nouvelle Tunisie. Le mode de production agricole caractérisé par les systèmes d'irrigation classique et de labour traditionnel n'est plus suffisant afin de nourrir 13 Millions de Tunisien. Afin de développer une agriculture moderne, il est important de la transformer et la doter des techniques modernes de l'hydro-culture. Puis, il faut augmenter les investissements dans les régions rurales, soutenir financièrement les agriculteurs.

Parallèlement, il faut pratiquer des politiques économiques structurelles qui ont une action à long terme. Par exemple une politique industrielle comme l'encouragement de la production artificielle des engrais agricoles et de l'industrie chimique.

De même, je propose de déterminer les potentialités de notre pays et de mettre en oeuvre les projets correspondants. Nous privilégions lors de la réalisation de nos projets d'abord le savoir-faire et les compétences locales. Et pour combler les compétences manquantes, on va rechercher les personnes susceptibles d'être recrutées partout dans le monde. Il y a énormément d'ingénieurs et scientifiques sur le marché international qui pourraient nous aider, mais ils ont un prix. C'est toujours une question d'argent. Les Américains, les Chinois, les Allemands et tous les autres font pareils, ils captent les meilleurs scientifiques et les meilleures capacités du monde. Nous ne sommes pas encore au plus haut niveau, mais on veut l'être. Nous sommes juste sur le bord d'y arriver. C'est une question de temps et de choix politiques. On ne cherchera pas seulement à séduire les entreprises étrangères à investir dans notre pays mais nous définiront nos projets en fonction de nos besoins et on cherchera sur le marché international de travail les compétences manquantes et peu importe le prix que l'on aura à payer.


Jamel Tazarki

https://www.youtube.com/watch?v=vaAVByGaON0

Dr. Jamel Tazarki
| 28-06-2016 10:21
Il est évident que Madame Selma Bellagha est d'une très grande intelligence et expérience, mais seulement comment pourrait-elle être simultanément la directrice de sa propre entreprise "Alternative Capital Partners" et conseillère de la banque Centrale de Tunisie?:
http://www.alter-cap.com/nos_equipes.php?code=10

http://www.cmf.org.tn/pdf/informations_ste/Prospectus/prospectus_phenicia_seed_fund.pdf

Va-t-elle servir les intérêts de son entreprise " Alternative Capital Partners" ou va-elle se concentrer sur sa nouvelle fonction au sein de la Banque centrale de Tunisie??? Ne va-t-elle pas privilégier sa propre entreprise (sans entrer dans les détails), autrefois Madame Selma Bellagha avait de très bons contacts avec l'Arab Tunisian Bank et aujourd'hui, elle a toute la banque Centrale de Tunisie à sa disposition, en tant que conseillère!

Je trouve que le collapse socio-économique de la Tunisie a déjà débuté en 2007, s'est accentué à partir de 2010 et s'est aggravé en 2011. Notre misérable situation socio-économique de l'après révolution du jasmin est la conséquence directe de la très mauvaise gestion de la Tunisie entre 2007 et 2011, certes notre ex-troïka n'a pas su freiner la chute préprogrammée de notre pays vers le collapse socio-économique, elle a même aggravé la situation par son idiotie. Même si Mr. Ben Ali était resté au pouvoir, notre Tunisie n'aurait pas eu d'autres choix/possibilités que de tomber dans le collapse socio-économique. La faute est à qui??? Certainement à l'oligarchie tunisienne et à ceux qui l'ont servie (en se réservant un petit morceau du gâteau).

L'entreprise "Alternative Capital Partners" avait le monopole de gérer pratiquement tous les fonds d'investissements en Tunisie, et qui a profité de ces fonds, oui l'oligarchie tunisienne.


L'oligarchie tunisienne a toujours profité de prêts bancaires hors conditions de marché. En Tunisie, le secteur privé a investi en particulier de l'argent qu'il a reçu gratuitement ou à des conditions très suspectes et ceci sans se soucier réellement de la capacité du remboursement des prêts.

En Tunisie l'intervention publique est indispensable car nos agents privés sont incapables de produire un résultat satisfaisant pour tous. L'Etat tunisien ne fait aujourd'hui que protéger illégitimement les intérêts particuliers (de la bourgeoisie industrielle et de l'oligarchie) et produire des réglementations absurdes. On ne peut plus compter sur l'initiative et le dynamisme du secteur privé en Tunisie.

Il faut se libérer de cette idée absurde de l'entrepreneur tunisien créateur qui serait le personnage central de notre développement économique, qui prendrait des risques pour créer de nouveaux produits et emplois en ne demandant:
- qu'un peu de fonds communs de placement à risque (FCPR) que gère entre-autres l'entreprise de Madame Selma Bellagha, "Alternative Capital Partners", et
-d'être libéré des charges fiscales.
Une idée platonique que voudrait nous imposer la présidente de l'UTICA, Madame Wided Bouchamaoui, qui ne cesse pas d'ailleurs de survaloriser ses inspirations et certains pseudo-hommes d'affaires tunisiens. Le rêve de développement d'un Silicon Valley en Tunisie ne serait possible qu'avec l'intervention directe de l'État.

Il est temps de réviser les rôles respectifs de l'Etat et des firmes privées dans le processus du développement socio-économique de notre pays. Le véritable entrepreneur qui prend des risques a toujours été le pouvoir public en Tunisie. Il n'y aura pas d'amélioration socio-économique essentielle dans laquelle l'Etat tunisien ne joue pas le rôle moteur, non seulement comme entrepreneur mais aussi comme créateur de marché.

Les firmes privées tunisiennes exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir, elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'État sans pour autant apporter de remèdes à notre économie. L'action publique est irremplaçable en Tunisie.

Il nous faut une politique socio-économique/industrielle qui devrait redonner à l'intervention publique une place centrale, non comme correcteur des échecs de marché ou garant de la libre concurrence, mais comme entrepreneur dans des domaines où personne n'ose prendre le risque et comme créateur de marchés. Cela exige de ne plus financer les firmes tunisiennes privées passivement et indirectement avec des mécanismes ruineux.

Non, Très Chère Madame Selma Bellagha, nous ne voulons plus financer l'oligarchie avec des FCPR que seuls les Tunisiens supportent le grand risque!

Jamel Tazarki

el manchou
| 28-06-2016 10:00
vous avez raison, elle apprtient à Nidaa Tounes de manière tout à fait fortuite. Cette accusation est abracadabrantesque.

@Cade
| 28-06-2016 09:04
BN: Cadi ou Same Cade est la même personne qui meurt de jalousie. Elle a beau changer de pseudo on la connaît! Nida n'a rien à faire dans ce choix ni de près ni de loin! Il faut qu'elle ravale son envie et essaye de réussir par ses propres moyens. La calomnie fait toujours mal. Alors STOP

Cadi
| 27-06-2016 22:41
SALMA bellahga , banquiere oui , experte , ah bon ??? Une nideistes , Ç est certain

ZINSMANN
| 27-06-2016 17:35
Rien ne changera en Tunisie, tant qu'on renflouera pas le niveau des ressources hydrique, actuellement très maigres, de 410 m3/an/habitant, à au moins, 1000 m3. C'est une condition sine-aqua-none de toute velléité de développement durable !Ces saupoudrages ne bénéficient qu'à ces personnes physiques !

@Pauvre Tunisie
| 27-06-2016 16:50
Peut etre que quand tu essaieras de faire le dixième de ce que Selma Bellagha, fait notre pauvre Tunisie ira mieux

el manchou
| 27-06-2016 16:33
A ce rythme, Bayrem weld moufida devrait aussi rejoindre ce conseil d'administration en qualité d'expert en finance parallèle.