alexametrics
mardi 16 avril 2024
Heure de Tunis : 08:21
Autos
Nous avons essayé la nouvelle BMW Série 3, modèle 2012
04/12/2011 | 1
min
Nous avons essayé la nouvelle BMW Série 3, modèle 2012
{legende_image}

La sixième génération de la BMW série 3 vient d’être dévoilée aux journalistes pour des essais, grandeur nature autour de Barcelone et sur le circuit de Catalogne.
Incontestablement, la Série 3 est le best-seller de BMW. Elle représente, à elle seule, le tiers des ventes de l’ensemble des modèles de la marque bavaroise (32,3%).
Pour les essais espagnols, BMW a convié des journalistes du monde entier gratifiés, en prime, de sept tours sur un circuit fermé.
Le premier contact avec la nouvelle berline 4 portes (la 2 portes sortira, comme d’habitude, quelques mois plus tard), est charmeur. Pour les amoureux de la marque, ce contact est séducteur et pour les aficionados c’est tout simplement un coup de foudre. Un jeu dans lequel BMW excelle à merveille, lorsqu’il s’agit de la série 3, malgré les « échecs relatifs » du design arrière du modèle précédent dans sa première version.
A l’avant, comme à l’arrière, la série 3 version 2012 est agressive. Très agressive. Son capot est plongeant, sa silhouette est affinée, son regard étiré (avec ces naseaux élargis) est pinçant.
A l’arrière, elle épouse cet air de déjà vu de la série 5, lui-même inspiré de la série 7. Mais sur la 3, le design prend une autre dimension, nettement plus sportive.


BMW propose trois finitions (en surcroit de la personnalisation) : Modern, Sport, Luxury, de quoi compliquer le choix de l’acquéreur, car chaque finition vous fait oublier l’autre. En attendant la version ultra sportive M qui ne devrait pas voir le jour avant un an, normalement.

Par rapport au modèle précédent, la nouvelle série 3 gagne 9,3 cm en longueur, 5 cm à l’empattement offrant, bien sûr, une meilleure habitabilité (15 mm aux genoux).


A l’intérieur, la BMW gagne en luxe et en perception de haute qualité. Le tableau de bord est plus grand, on a l’affichage tête haute (sur pare-brise) tout en couleurs (une première nous dit-on) et une console centrale nettement plus orientée vers le conducteur. Bref, on retrouve ses origines.
On appréciera moins, cependant, les deux porte-gobelets désormais placés près du cendrier. Sur le modèle précédent, ils étaient encastrés au dessus de la boite à gants.
De même pour les vide-poches des portières largement béants qui perdent de leur mobilité. Esthétiquement, il y a une certaine régression par rapport au modèle précédent quant à ces deux points. Mais c’est tout ce qu’il y a à relever, car dans l’ensemble et pour le reste, la finition est nettement meilleure.


Le modèle prêté aux journalistes étant suréquipé et ce n’est pas pour déplaire que de composer avec ces « gadgets » qui deviennent très rapidement indispensables.
Pêle-mêle, on citera ce « coup de pied sans toucher » qu’on envoie brièvement sous le capot pour que celui-ci s’ouvre tout seul. Quand on a les bras remplis de courses, en sortant du supermarché, ce « gadget » prouve son utilité, d’autant plus que l’on n’a même pas besoin d’appuyer sur la commande. Il suffit d’avoir la clé sur soi pour que la voiture vous reconnaisse.



A l’intérieur, et tant que cette clé est enfouie quelque part dans votre poche ou votre sac à main, on appuie sur le bouton « démarrer ». On notera que les clés diffèrent selon la version achetée et qu’il n’y a donc plus qu’un seul modèle.


L’indicateur d’angle mort (sur les rétroviseurs extérieurs) et l’affichage tête haute sont eux fort pratiques, notamment quand on est en grandes vitesses. Plus besoin de perdre quelques fractions de seconde pour jeter un œil sur le tableau de bord, l’essentiel est affiché sur le pare-brise. L’option est déjà présente chez plusieurs autres marques, mais BMW a tenu à innover en y ajoutant la couleur utile, surtout, pour vous rappeler les limitations de vitesse.
Grâce à des caméras enfouies sous le rétroviseur, la voiture lit désormais les panneaux routiers de limitation de vitesse et vous les rappelle en permanence sur le pare-brise. Vous roulez à 140 sur autoroute ? Vous avez le « 140 » affiché et, juste à gauche, le cercle entouré de rouge vous indiquant que la vitesse est limitée à 110 km/h. On vous affichera également les vitesses minimales ou les interdictions de dépasser ou encore les indications du GPS. Très utile aussi bien en zone urbaine que sur grandes routes, surtout quand vous êtes dans une ville inconnue, que vous roulez le soir et que vous risquez de perdre votre chemin. Nous en savons quelque chose !
Autre « gadget indispensable » le stop&start proposé en série depuis le lifting de la précédente série 3. Il vous fait gagner 7% de consommation avec ces arrêts du moteur à chaque feu-rouge ou embouteillage (12% au diesel). Mais mieux encore, avec le modèle 2012, on a désormais une option conduite économique qui vous indique, pour chaque trajet, le nombre de kilomètres gagnés en carburant grâce à ce type de conduite. L’économie atteint ici les 20%. L’Efficient Dynamics chez BMW prend une toute autre dimension et se quantifie désormais. Outre l’arrêt du moteur, le véhicule récupère de l’énergie au freinage, bénéficie d’un poids plus léger (45 kg)…



Pour les essais sur route, deux modèles seulement ont été proposés aux journalistes et on est loin des capacités maximales du constructeur : 320 d de 92 chevaux et 328 i de 245 chevaux. De quatre cylindres et automatiques (8 vitesses !) tous les deux.
Pour le diesel, rien de très palpitant par rapport au modèle précédent. Peut-être même que les aficionados risquent une petite déception quand ils remarqueront, sur circuit, que le véhicule s’est assagi et bien assagi. Vous avez beau mettre la conduite Sport ou Sport +, les sensations de la voiture à propulsion deviennent un souvenir de plus en plus lointain. Vous avez beau prendre les virages à toute vitesse, rien, la voiture reste sage, stable et ne dévie pas de sa route. A force d’assistance à la conduite, de mesures sécuritaires électroniques et d’anti-dérapages, BMW s’approche de plus en plus d’une voiture ordinaire à traction. Même quand vous désactivez le DSC, il reste fonctionnel malgré vous ! Le plaisir de conduire ? « Oui, mais la sécurité d’abord et avant tout », vous dira le Munichois.
En gagnant en longueur, en se montrant plus consensuel, en étant plus sage, la BMW série 3 élargit incontestablement sa clientèle cible pour pouvoir viser le bon père de famille. Le client type (cadre supérieur de 40-50 ans) qui a envie de sport et de conduite sportive devrait donc patienter encore un peu pour passer au palier supérieur de la 335 voire même de la M.
La nouvelle série 3 ne sera commercialisée au public qu’en février prochain et il est fort à parier que la Tunisie sera aussi concernée par le lancement mondial officiel. Ben Jemâa Motors, concessionnaire de BMW en Tunisie, a toujours été présent dans ce type de grands rendez-vous d’autant plus que la série 3 est une véritable vedette dans notre pays.

Essais réalisés en Catalogne (Espagne) par Nizar Bahloul
 
 
04/12/2011 | 1
min
Suivez-nous