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Noureddine Bhiri : Accord de principe concernant le projet de loi de la retraite anticipée
31/05/2017 | 21:29
1 min
Noureddine Bhiri : Accord de principe concernant le projet de loi de la retraite anticipée

 

Le chef du bloc parlementaire d’Ennahdha, Noureddine Bhiri a déclaré, ce soir du mercredi 31 mai 2017, que son parti a donné son accord de principe concernant le projet de loi de la retraite anticipée facultative.

 

M. Bhiri a ajouté que son parti attend l’éclaircissement de la stratégie gouvernementale en matière de réforme des caisses sociales.

 

S.H


31/05/2017 | 21:29
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Commentaires (15)

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Dr. Jamel Tazarki
| 02-06-2017 09:49
Récemment, notre aimable journaliste et compatriote Mr. Houcine Ben Achour, a écrit: "le niveau général des prix a repris son rythme à la hausse. Cela a particulièrement touché les produits alimentaires, les articles d'habillements et de chaussures, l'ameublement et les articles ménagers.", je vous prie de voir le lien
http://www.businessnews.com.tn/une-croissance-qui-pose-des-interrogations-plus-quelle-ne-rassure,523,72363,3

===> Il n'est pas normal qu'il n'y a pas assez de chaussures à bon prix et de bonnes qualités pour tous les Tunisiens dans un pays qui compte 700000 chômeurs.

Certes, il y a des fabricants de chausseurs en Tunisie dont la productivité n'est pas suffisante afin de satisfaire les besoins du pays. Par contre ça ne fait aucun sens de motiver certains de nos chômeurs à créer des petits ateliers afin de fabriquer de chaussures. Non, il faut subventionner/aider les petits fabricants de chaussures déjà existant à s'agrandir et à embaucher des jeunes en chômage. Et ceci est valable/valide pour toutes les branches/sections socio-économiques


Les PME de 1 à 9 salariés ne manquent pas en Tunisie et leur pourcentage par rapport au nombre d'habitants est même supérieur en Tunisie qu'en Allemagne. Ce qui manque en Tunisie, ce sont les PME dont le nombre de salariés dépasse les 80 salariés qui seraient capables de rationaliser la production, d'augmenter la productivité tout en diminuant le prix de revient. Ainsi je me demande, pourquoi le gouvernement tunisien ne s'engagerait pas à effectuer un volume de 10% de la commande publique auprès des petits PME afin de leur permettre de s'agrandir. La commande publique est un formidable levier afin de motiver nos petites entreprises à s'agrandir. L'achat public représente plus que 8 milliards de dinars par an pour l'État et ses différentes institutions. Ainsi le Pacte national pour la création de l'emploi serait de mobiliser l'achat public afin d'accompagner le développement des petits PME. Pourquoi, effectuer les commandes publiques auprès de nos milliardaires entrepreneurs et ignorer toutes ces petites PME pleines d'énergie et qui voudraient produire plus et s'agrandir, si seulement elles avaient les moyens. Oui, je propose de mettre en place un partenariat couvrant l'achat public des produits, services ou travaux auprès des petites PME sans qu'il soit nécessaire de procéder à une mise en concurrence.

L'Allemagne compte actuellement environ 350.000 PME. Elles se répartissent de la façon suivante en fonction de leur nombre de salariés:
de 1 à 9 salariés : environ 250.000
de 10 à 49 salariés : environ 45.000
de 50 à 249 salariés : environ 35.000
de 250 à 499 salariés : environ 20.000


Au cours de l'année 2015, près de 340.000 PME (réalisant chacune moins de 40 millions d'euros de chiffres d'affaires) ont totalisé près de 220 milliards d'euros d'exportations. Cela représente 25% du total des exportations allemandes (Cf. IfM-Bonn).

Les plus grandes PME industrielles (entre autre des entreprises familiales dont les chiffres d'affaires se situent entre 70 millions et 5 milliards d'euros) constituent les moteurs de l'économie allemande (Cf. IfM-Bonn). Elles se développent très vite et gagnent plus d'argent que les grands groupes et exportent 45% de leur fabrication.

Je résume: Les PME de 1 à 9 salariés ne manquent pas en Tunisie et ça ne fait aucun sens d'en rajouter. Ce qu'il faut faire est plutôt de permettre à nos petites entreprises déjà existantes de s'agrandir, de créer de l'emploi et de devenir plus compétitives à l'échelle internationale.
Notre Oligarchie et notre bourgeoisie possèdent suffisamment de biens et de capitaux afin de faire sortir notre pays du collapse socio-économique. En réalité, la valeur de leurs biens est immense, elle dépasse le montant total de l'aide étrangère et de nos dettes extérieures depuis 2011.

Je propose ainsi de faire l'inventaire des biens de notre bourgeoisie et oligarchie afin de trouver des ressources pour alimenter l'économie tunisienne. Oui, Il y a assez de capitaux en Tunisie. Mais, ces capitaux circulent très peu ou pas. L'argent n'est pas en train de jouer son rôle en Tunisie. En effet, si seulement le 1/7ème des capitaux gelés de notre oligarchie et bourgeoisie circulent seulement 20 fois par an, cette somme créerait une richesse sans limite pour la Tunisie et tous les Tunisiens. L'argent n'a de qualité que si elle circule. Mais, nos capitaux n'osent pas circuler.

Le problème de la Tunisie est évident, personne n'a le courage de critiquer nos milliardaires car ils représentent les intérêts de l'impérialisme international qui les prend en protection. Nos politiciens sont impuissants face au lobby de nos milliardaires à l'échelle internationale! ==> je déconseille de voter pour Mr. Mehdi Jomaâ car il va aggraver cette situation de lobby et de dépendance extérieure

Très Cordialement

Jamel Tazarki

G&G
| 01-06-2017 22:14
Sahha chribtek
Je vous remercie pour votre analyse que je trouve trop empirique pour pouvoir l'assimilé.
Je suis incapable de vous contredire mais peut être Mr. Ridha Bouargoub par sa vocation de statisticien pourrait vous convaincre par une loi autre que la loi normale.
D'aprés son analyse R. Bouargoub a avancé des propositions pour dégraisser l'administrtion tout en sauvant les caisses grace à une régénération peu coûteuse pour l'Etat qui demeure rémunérer les fainéants et les bras cassés.
Quant-à-moi ce n'est ni par la loi de Khi deux ni celle du Bienaymé Tchébychev que je m'efforcerai de vous convaincre que vous etes sur la mauvaise voie pour résoudre la crise.
Partant d'une expérience de deux décennies dans la promotion de l'investissement privé, vos théorie ne nous ont pas mené à grand chose.
Vous résonnez dans un sous ensemble minimal et un cadre de stabilité globale alors que je résonne dans un cadre global et compte tenu d'un climat social tendu voire explosif.
Vous comptez sur dix pour cent des chômeurs tout en négligeant les 90% qui ne sont pas prêts à attendre le fruit de votre minorité mûrir.
Vous pouvez appliquer votre raisonnement en Allemagne mais pas en Tunisie.
Essayez de raconter vos propos dans les cafés bourrés de jeunes et attendez leurs réactions.
Plus de 50 % de nos jeunes de 35 ans et plus sont célibataires et ratent définitivement le statut du mariage à cause de ce raisonnement démoralisant.
Je vous prie de bien vouloir vous mettre à la place de mon fils lauréat de la faculté de pharmacie de monastir qui vend de la friperie depuis dix ans pour subsister à cause d'un Conseil de l'ordre égoïste qui l'empêche d'exercer librement dans une officine ou le cas de ma fille docteur en finance et banque qui chôme depuis 6 ans.
Cordialement.

takilas
| 01-06-2017 21:34
Ces Nahdha sont complètement dérangés (mentalement) ,ils deviennent un fardeau catastrophique pour les tunisiens.

Dr. Jamel Tazarki
| 01-06-2017 20:07
Avec tout le respect que je dois à Mr. Ridha Bouargoub, je dois avouer que ses propositions n'ont aucun fondement empirique et se basent sur des intuitions spontanées. J'espère que notre Premier Ministre, Mr. Youssef Chehed, ne va pas faire avec ses conseils.

J'insiste que seule une forte croissance économique pourrait nous permettre 1) de favoriser l'embauche de jeunes 2) tout en préservant l'emploi des seniors et 3) ce qui faciliterait le financement des retraites.


Mr. Ridha Bouargoub écrit d'abord dans son article: "En effet, quelles que soient les mesures instaurées par le code des investissements, le manque d'expérience et l'absence de fonds propres chez les jeunes promoteurs restent le handicap majeur dans le montage des projets."

Et ainsi il aboutit sans aucun effort d'analyse à la conclusion que: "l'Etat doit s'orienter vers les départs prématurés en imposant une retraite forcée et obligatoire à tous ses agents dès l'âge de 55 ans."

Alors qu'en vérité le déficit (la faute) n'est pas au niveau de la définition de notre code des investissements mais plutôt de sa mise en application.

Je m'explique:
Nos 700000 chômeurs n'ont pas tous l'esprit de affaires et ne sont pas tous très intelligents, la plupart d'entre eux ne savent que reproduire ce que leur a été montré auparavant, par contre parmi ces 700000 chômeurs il doit y avoir une minorité très intelligente, passionnée, déterminée, confiance en soi, leadership, autonome, curieuse, dynamique, créative, aptitudes supérieures à la moyenne, très grand sérieux à la tâche, etc.. Peut-être que dix milles ou 5 milles de nos chômeurs sont doués pour l'entreprenariat et ces 5 milles pourraient faire à nouveau tourner les spirales du progrès socio-économique et de la création de richesses en Tunisie et pour tous les Tunisiens.


===>
Le problème qui se pose est plutôt de trouver/détecter un sous-ensemble minimal de doués pour l'entreprenariat parmi nos chômeurs afin de créer des PME respectivement de quelques milliers d'employés. En Allemagne c'est le bureau du travail (Arbeitsamt) qui accorde les microcrédits aux chômeurs à 0% d'intérêt et seulement en fonction du Business Plan. Seulement les "Business plan" ayant une bonne idée d'investissement ont une chance d'être financés par un microcrédit (c'est l'Arbeitsamt qui détecte les doués pour l'entreprenariat parmi les chômeurs). Et c'est l'Etat allemand qui accorde l'argent indispensable pour les microcrédits directement au bureau de travail (Arbeitsamt). Alors qu'en Tunisie, on fait passer les microcrédits par plusieurs banques intermédiaires et on les charge ainsi à chaque passage par des intérêts supplémentaires. Puis, on n'a jamais parlé du Business Plan en Tunisie qui devrait être normalement analysé par des spécialistes de l'entreprenariat.

Je résume: la faut n'est pas au code des investissements ou à la totalité de nos chômeurs, comme le prétend Mr. Ridha Bouargoub, mais plutôt à ceux qui n'ont pas su le réaliser intelligemment.


Très Cordialement

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 01-06-2017 20:06
Détecter l'extrême intelligence qui est en train de se perdre dans la masse!

Quand un caractère (quel qu'il soit) d'une population dépend de critères très variés et pas forcément dépendants entre eux, la répartition de ce caractère dans la population suit généralement une Loi Normale (Loi de Gauss). La courbe de celle-ci ressemble à une cloche, avec le plus grand nombre d'individus au milieu, et une symétrie par rapport à la moyenne. Une telle loi se définit par sa Moyenne (ou Espérance) et son Ecart-Type (variation, correspond visuellement à l'aplatissement de la courbe).

Francis Galton (1822-1911) a dit à propos de la distribution normale (de Gauss): "Cette merveilleuse forme d'ordre cosmique exprime apparemment une volonté divine."

Même l'intelligence suit les règles d'une distribution normale. Autrement dit, que les déviations dans les deux sens, par rapport à la moyenne du talent et de l'intelligence dans la population, suivent une distribution gaussienne.

Ce qui fait, d'après la distribution normale de l'intelligence, la répartition du QI (du Quotient d'intelligence) au sein d'une population est la suivante:
a) Une majorité est d'une intelligence moyenne et peu créative (forte en particulier en reproduction)
b) une extrême minorité est d'une extrême débilité
c) une extrême minorité est d'une extrême intelligence.

Nos 300000 milles académiciens chômeurs ne sont pas tous très intelligents et la plupart d'entre eux ne savent que reproduire ce que leur a été montré auparavant, par contre parmi ces 300000 académiciens il doit y avoir une minorité très intelligente, autodidacte et capable d'abstraction logico-mathématiques. Peut-être que dix milles, deux milles ou même une centaine de nos académiciens chômeurs sont d'une grande intelligence et cette centaine pourrait faire à nouveau tourner les spirales du progrès socio-économique et de la création de richesses en Tunisie et pour tous les Tunisiens.

Les diplômés allemands ne sont pas plus géniaux que les diplômés tunisiens. L'Allemagne est plein de diplômés nuls qui ne savent que reproduire des processus sans aucune créativité. Dans les PME d'une centaine de salariés en Allemagne, il y a toujours une ou au maximum deux personnes très intelligentes et qui pensent pour le reste qui ne sait que reproduire ce qui lui a été ordonné.

Le pourcentage de diplômés capables d'abstraction logico-mathématiques est plus fort en Tunisie qu'en Allemagne. Le problème principal de la Tunisie est évident, l'extrême intelligence est inactive et son rendement est trop faible afin de faire à nouveau tourner les spirales du progrès socio-économique et de la création de richesses. IL faut détecter l'extrême intelligence qui est en train de se perdre dans la masse.

Si on montre aux Tunisiens comment fonctionne l'élevage traditionnel des crevettes, l'hydro culture, le biogaz, le traitement de l'eau de pluie afin de la rendre potable, le traitement des eaux usées avant de les canaliser vers la mer, eau potable par évaporation dans les zones sahariennes, etc., etc., etc. Ils seront capables de reproduire ce qu'ils ont appris. Et pour cela, ils ont besoin de l'aide de la minorité de la population tunisienne d'une extrême intelligence.

Exemple: L'achat d'un logiciel de pronostics sportifs chez une société étrangère à 23,9 Millions de dinars est en contradiction avec la volonté de notre gouvernement de créer de l'emploi pour nos académiciens en chômage.

http://www.businessnews.com.tn/promosport-fete-sa-nouvelle-solution-pour-la-gestion-des-pronostics-sportifs,520,63054,3

Dans ce cas il aurait suffi de charger certains de nos diplômés doués à produire ce logiciel, et qui seront soumis à des contraintes de temps et à des obligations de résultats.

Très Cordialement

Jamel Tazarki

Citoyen_H
| 01-06-2017 18:26

dans la fonction publique qui était déjà à l'époque (2011) en sureffectif, les traitres escrocs pillards nous donnent des leçons d'économie et de gouvernance.

Quant aux caisses sociales, ces enfoirés armés d'un culot incommensurable, ont vite oublié qu'ils avaient hystériquement totalement asséché toute caisse contenant ne serait ce un millime, pour se dédommager unilatéralement d'une peine largement méritée, si ce n'est, sous estimée.

Et maintenant, après avoir mis en rade notre moteur économique durant leur trois années de pillage intensif, ils osent fixer un ultimatum à l'état.
Réveillez nous, mais dans quelle monde on vit.
Ils sont la gangrène de notre nation, le cancer de notre pays, en quelque sorte, le mal absolu.
L'hydre doit être étêté.
C'est la seule solution pour le salut de nos enfants.






bouglagem
| 01-06-2017 17:16
Il faut essaimer la fonction
publique et surtout supprimer les
postes qui ne demandent pas de réelles
compétences .La masse salariale est
énorme pour certains taches subalternes
et qui sont surtout un frein plus que
plutôt service.Simplifier les procédures et responsabiliser chaque
agent il n'est pas normal que pour une simple démarche administrative il faut
passer par plusieurs signataires

G&G
| 01-06-2017 16:57
Salut Dr
Désormais votre résonnement est classique et n'est plus applicable dans le cas tunisien.
Le recul de l'age à la retraite est la plus grande gaffe à commettre par le gouvernement. La chanson de la relance économique facteur de création d'emplois n'est plus à la mode. le Jeune veut du travail et dans l'immédiat.
Il n ya que la solidarité qui puisse sauver le pays. Ceux qui ont suffisamment travailler doivent laisser leurs places à leur s enfants place. C'est la seule et unique loi applicable. Fini l'interdiction au jeune pharmacien d'exercer ou à l'avocat de se substituer au conseiller fiscal ou au prof du public d'exercer chez le privé.
Le jeune veut remplacer la racaille et les clous rouillés qu ne veulent pas abandonner l'administration pour la retraite.
Qu'on le veuille ou pas la retraite à 55 ans doit Etre imposée pour tous et sans exception d'aprés une étude de l'expert Ridha Bouargoub publiée sur ce journal.
http://www.businessnews.com.tn/le-paradoxe-de-la-retraite-anticipee-obligatoire-dans-le-secteur-public,526,63858,3
Chahia tayba

Bédouin
| 01-06-2017 13:12
Nos jeunes retraités travailleront au noir chez le privé,et l état perd sur tous les plans.

vbhjk
| 01-06-2017 13:07
Par ailleurs, le gouvernement n'est pas à la merci du parlement pour lui faire voter des lois "donnant donnant". Je suis sûr que notre pays dispose déjà de la législation nécessaire pour faire virer et mettre à la retraite anticipée des milliers de fonctionnaires parmi les bras cassés, ceux à congé de maladie de longue durée,les nouveaux recrutés non confirmés dans leur emploi,ceux qui font des double emplois (privé et fonction publique), les fonctionnaires soupçonnés de corruption. Le gouvernement vient d'utiliser cette ancienne législation et n'a pas attendu la nouvelle loi sur la corruption pour agir contre cette gangrène qui ronge l'économie tunisienne.Il n'a quà renouveler cette expérience pour alléger la fonction publique. En parrallèle, il fallait vraiment informatiser les services rendus par l'administration comme l'ancien ministre des télécommunications allait le faire. Le ministre actuel n'a rien fait dans ce programme d'informatisation de l'administration. Un ordinateur peut remplacer plusieurs fonctionnaires. A vous de jouer Mr. Chahed.