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Nizar Ayed : Les suspicions de corruption, ce n'est pas nouveau pour Sihem Ben Sedrine
04/09/2015 | 17:17
2 min
Nizar Ayed : Les suspicions de corruption, ce n'est pas nouveau pour Sihem Ben Sedrine

Nizar Ayed était l’invité ce vendredi 4 septembre 2015 de l’émission Midi Show sur Mosaïque Fm. L’avocat est revenu sur les déclarations de Sihem Ben Sedrine, présidente de l’instance Vérité et Dignité, où elle avait traité certains hommes du Barreau de bandits. « Ses menaces de saisir la justice ne m’ont fait aucun mal. Ce qui m’a, toutefois, attristé c’est qu’elle m’a traité de bandit rien que parce que je m’étais exprimé sur une suspicion de corruption au sein de l’IVD», a-t-il déclaré.

 

Me Ayed ajoute que les indices de corruption qu’il avait cité, lors de son dernier passage à la télé, n’étaient qu’un échantillon d’un lot plus grand. Ainsi, il est revenu sur la journée de la vérité organisée par l’IVD au Palais des Congrès. « C’était, en effet, la journée de l’absurde », a-t-il dit. Cinquante mille dinars, poursuit-il, ont été dépensés pour un événement accueillant une cinquantaine d’invités, « soit mille dinars par invité ».  De plus, le conseil de l’instance n’a pas été consulté, affirme l’avocat. « Elle n’a pas le droit de dilapider l’argent public ni le droit d’organiser de tels événements sans demander l’avis du conseil de l’IVD, chose qu’elle n’a pas faite », a-t-il avancé.

 

Nizar Ayed ajoute que ce n’est pas la première fois que Sihem Ben Sedrine est suspectée de corruption. « La société Kalima Production, ancienne propriété de SBS, est redevable à ce jour de 1,117 millions de dinars à la BNA qui est une banque financée par le contribuable ». Cela soulève bien des questions, souligne l’avocat. Et de s’interroger : « J’aimerais que la banque nous explique pourquoi elle avait autorisé à une société récemment créée […] un dépassement dans le rouge de 1,117 millions dinars. Il ne s’agit pas ici d’un prêt, mais d’un dépassement en compte ! ».

 

Autre exemple, a-t-il cité, celui de son différend avec ses anciens employés de Radio Kalima, « qu’elle n’a pas payé pendant 8 mois ».

 

E.Z.

04/09/2015 | 17:17
2 min
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Commentaires (8)

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Observateur en Tunisie
| 06-09-2015 03:26
La pantomime des dilapidations d'argent publique de Sihém Ben Sedrine s'arrêtera là. Elle n'a pas le droit d'escroquer le contribuable au nom de l'Etat, et elle va bientôt payer la facture. Cette IVD est devenue une comédie indigne d'une démocratie!

La vérité est bien au dessus de l'IVD, quant à la dignité, Sihem Ben Sedrine l'a elle même perdue!

canalou
| 05-09-2015 15:57
elle pretendait etre une opposante a ben ali et paartisane des droits de l homme . Nous avions admire son combat . La revolution du peuple pour la dignite et la liberte a permis a tous les opposants de demontrer leur sincerite mais a decouvert le pot aux roses . Le veritable projet de ces loups etait un reglement de compte avec l etat tunisien sans aucun interet pour le peuple. Cette

Tounsi Beldi TH
| 05-09-2015 12:26
Votre post est un excellent résumé de la situation et de la cabale menée contre l'IVD et sa responsable Mme Sihem ben Sedrine. Comme vous, je ne connais pas cette dame et je ne l'ai jamais rencontrée.
Certains, et ils se reconnaîtront , ont trouvé la parade pour éradiquer cette instance. La justice aura le dernier mot. Souhaitons le pour le bien de la vérité et de la démocratie.

Abel Chater
| 05-09-2015 08:59
Il y a eu un putsch des pays protecteurs de la Tunisie comme la France, les USA, l'Allemagne et l'Italie sur la volonté du peuple tunisien qui a choisi les ennemis jurés des deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, nouvellement dénommés «islamistes». Un putsch qui aurait pu finir comme en Egypte, si notre armée avait joué leur jeu. Deux grands généraux tunisiens, le chef d'état-major interarmes tunisien, le général Rachid Ammar et Le chef d'état-major de l'armée de terre tunisienne, Mohamed Salah Hamdi démissionnent.
Pour pouvoir survivre, le gourou d'Ennahdha Rached Ghannouchi accepte toutes leurs conditions, jusqu'à se faire destituer de lui-même et applaudir la défaite de son parti tout en soutenant son adversaire le chouchou et la création de l'Occident, Nidaa Tounes qu'ils ont eux-mêmes planifié en équilibre à la force du parti d'Ennahdha, suivant leur propre système de deux grands partis entourés de petits partis satellites. Tout est «picobello». Le président de l'ISIE qui mena les premières élections législatives à merveille, Kamel Jendoubi ne voulut jouer à leurs tricheries et à leurs manipulations. Ils le changèrent contre un faux-jeton de la pire espèce, Chafik Sarsar.
Tout est bien qui finit bien, sauf que le chef-intrigant de Nidaa Tounes Mohsen Marzouk, s'avère un grand amateur, il annonça la victoire de Nidaa Tounes à 5 minutes de la fermeture des bureaux de vote. Leur taux de réussite fut prématurément annoncé avec une exactitude à deux chiffres après la virgule, muni déjà d'un schéma à l'appui bien animé. La télévision nationale fut d'un parti-pris flagrant avec Nidaa Tounes. Le scénario des élections législatives fut identique aux élections présidentielles. Les Tunisiens n'avaient pas d'autre choix pour la stabilité politique et sécuritaire du pays, que de discuter politique, comme ils discutent football. Le match fut gagné bon gré, mal gré par l'équipe de nos amis protecteurs. L'Occident félicita la Tunisie et Obama avec le Congress de son pays comblèrent «Tunisia» d'éloges. Nos «islamistes» sont devenus des anges et leur gourou Rached Ghannouchi devint l'hôte préféré des Américains. Sa denture devient symétrique et ses paroles dépassent toutes les attentes des Occidentaux et surprirent les plus proches d'Ennahdha, peut-être la femme de Ghannouchi elle-même.
Maintenant, à force d'avoir menti, Nidaa tounes par le biais de son intrigant Mohsen Marzouk, croit avoir acquis une légitimité illimitée et commence à creuser dans des dossiers tabous pour la réussite d'une vraie transition démocratique durable. Ils mènent une campagne de dénigrement contre l'IVD et son chef Sihèm Ben Sédrine. Un lynchage à la manière des sionistes trouve lieu et les débiles croient à tout ce qu'on leur raconte. En parallèle, ils font passer une loi des plus criminelles contre l'avenir de la Tunisie, pour blanchir les bandits voleurs du peuple tunisien. Je ne connais pas Sihème Ben Sédrine, ni que je l'aie rencontrée de toute ma vie, ni que je sois «islamiste» de près ou de loin, comme beaucoup le prétendent ici pour m'intimider, mais néanmoins je connais leurs trucs, la manière et les outils de leurs intrigues. Je suis passé par des études qui m'ont élucidé beaucoup de règles linguistiques enrobées par beaucoup de maligne et de mauvaise intention. Il suffit de remarquer les termes «argent du contribuable», «voitures», «voyages», «dilapidation des deniers publics», «réunion au Palais des Congrès» et peut-être «dîners et casse-croûtes», jusqu'aux rouleaux de papiers hygiéniques et des boîtes de tomate concentrée, avant de passer à la BNA et à ses transactions avec la radio Kalima de Sihème Ben Sédrine qui coûtent tant, comme si la BNA était libre de faire ce que bon lui semble sans restrictions ni superviseurs, et ainsi de suite de termes qui attisent la jalousie des gens, les transformant tout de suite en des aveugles de colère, pour bien comprendre qu'ils mentent et qu'ils ne visent que l'affaiblissement jusqu'à l'abolition de l'IVD, sinon comment se fait-il que seuls ceux de Nidaa Tounes jonglent avec de tels propos incriminant Madame Ben Sédrine, alors que le contrôle de tout argent public est assuré par des contrôleurs financiers dépendant du ministère des Finances, pour l'ensemble des ministères et des instances de l'état. Le parlement ARP vote et contrôle l'exécution des lois de finances, mais n'a pas le droit de mener toute cette guerre que le lobby de Nidaa Tounes mijote contre Sihèm Ben Sédrine. Une humiliation pour l'état tunisien et pour ses contrôleurs financiers, les transformant en une République bananière. En conséquence, il n'y a aucun abus de Sihèm Ben Sédrine, sinon les contrôleurs financiers l'auraient déjà dévoilée et sanctionnée. Mais qu'un avocat quelconque vienne nous jouer son théâtre, alors que tout le monde connaît les pratiques des avocats tunisiens, là alors, c'est cet avocat bavard, baratineur et intrus, qui devrait être tenu responsable pour ses intrigues. L'IVD doit continuer son travail coûte que coûte, sinon la Tunisie n'aura jamais un second avenir durable. Les Tunisiens resteront divisés jusqu'à ce que les ayant droit trouvent une autre solution qu'attendre équité de Nidaa Tounes.

LIBRESPRIT
| 05-09-2015 08:25
Sans se gonfler la tête: 'Rendre à tout un chacun Justice par la JUSTICE'.
POINT A LA LIGNE!

Abdelhakim.Elhusseini
| 05-09-2015 08:20
Comment se fait il que cette femme reste à l'abri de toute enquête, en dépit de toutes les casseroles qu'elle traine et de l'exemple et l'image lamentables qu'elle donne d'elle à tous les tunisiens???? Trop c'est trop, intouchable jusqu'à quand?

Tounsi Beldi TH
| 05-09-2015 07:56
Cet avocat veut la tête de SBS et cela le glorifiera en héros national et deviendra ainsi connu comme l'avocaillon providentiel. Torrr !
Y en marre de ce feuilleton indigeste. Laissons la justice suivre son cours.
Ce n'est pas en se pavanant sur les plateaux de radio et Tv que cela va changer les choses.
Si, ces passages radio et Tv vont rendre cet avocat plus connu. Bof! et Rebof!!!!!!!!!!

Abel Chater
| 04-09-2015 21:56
La chanson continue sans la moindre honte.
Pfui !!