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Néji Jalloul : Ceux qui boycottent les examens ne seront pas payés
02/03/2015 | 12:19
2 min
Néji Jalloul : Ceux qui boycottent les examens ne seront pas payés

Les enseignants qui boycottent la semaine des examens ne peuvent être payés, même s’ils continuent à donner des cours, c’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Enseignement, Néji Jalloul, ce lundi 2 mars 2015. « Aujourd’hui est un jour d’examen et non une journée d’enseignement ordinaire. Ainsi, tout professeur qui refuse de faire passer les examens à ses élèves est considéré en grève», a-t-il expliqué en substance. Et de poursuivre « Selon la loi, une personne qui n’a pas accompli son travail ne peut être rémunérée de sa journée».

 

 

Intervenant sur Express Fm, M. Jalloul a indiqué qu’il avait demandé au syndicat de l’enseignement de reporter les examens d’une semaine. « Celui-ci avait refusé sans vouloir donner de date fixe pour passer les examens. On ne peut pas se permettre ce flou » a-t-il révélé, soulignant que les élèves doivent savoir à quelle date ils passeront leurs épreuves afin de s’y préparer. Néji Jalloul avait démenti, sur Mosaïque Fm, la rumeur l’accusant d’avoir ordonné la fermeture des établissements scolaires en grève. «D’abord, je tiens à préciser que je ne communique pas directement avec les directeurs des écoles. Je m’adresse, via des correspondances officielles, aux directeurs des délégations régionales de l’enseignement. De plus, je n’ai jamais donné d’ordres dans ce sens», a-t-il souligné.

 

Le ministre de l’Enseignement a réitéré, par la même, qu’il se tient prêt au dialogue avec le syndicat du secteur, tout en se disant optimiste quant à une possible entente entre ce dernier et les autorités de tutelle « Il n’y aura pas d’année blanche » a-t-il rassuré.

 

E.Z.

 

02/03/2015 | 12:19
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Commentaires (25) Commenter
Les forces obscures de l'ombre font du bon boulot jusqu'à maintenant
lotfi
| 03-03-2015 13:06
Ils veulent faire capoter ce gouvernement. serait ce le tartour tapi quelque part en train, comme à son accoutumée en train de préparer un putsh. C'est la derniere solution qui lui reste pour revenir à la présidence. Quand je vous disais que c'est un fou, je ne mentais pas. Il a déjà essayé le jour des résultats des élections, mais son aître khriji le gourou l'a vite ramené à l'ordre.
@abou
Petit x
| 03-03-2015 11:47
Vous dites que:
"Les cours particuliers sont ... un marché avec une demande et un offre. Les profs qui y réussissent le font grâce à leur compétence et non pas parce qu'ils ont braqué des armes sur des parents apeurés..."
Tout d'abord je vous corrige: on dit "une offre" et non "un offre".
Mais quand au fond de votre commentaire, de quel marché d'offre et de demande vous parlez ?
Je vous le dis:
1- Le marché: c'est un marché au noir qui ne respecte aucune loi économique ni les moindres prérogatives de la législation en vigueur. Vous les profs. y opèrent illégalement tels des contrebandiers dans un marché parallèle de biens et de services;
2- Les revenus: Les revenus que vous tirez des cours particuliers, vous les soutirez sous la pression que vous exercez sur les élèves et leurs parents qui craignent l'échec dont vous tenez malhonnêtement les clefs.
Ce que vous gagnez ça s'appelle tout simplement des dessous de tables ( en arabe on dit RACHOUA); Point Barre.
3- La compétence: L'une des plus grandes compétences dans ce pays s'appelle des ingénieurs qui bossent honnêtement (sauf cas rares) nuits et jours dans le secteur public (Administration,STEG,SONEDE,Ponts et chaussées...) et également dans le secteur privé sans faire de travail parallèle par respect à la loi.
Enfin et si vraiment vous êtes compétents créez une entreprise de "soutien scolaire" et sortez de la fonction publique et gagnez votre vie conformément à la loi le plus honnêtement possible tout en payant vos impôts comme tous les acteurs privés.
à votre place et au vue des prérogatives de la loi de la fonction publique qui délimite vos droits et devoir dans une nouvelle République, j'aurais eu honte de me justifier de la sorte.
Sans rancune aucune.
Bravo Mr le ministre
Najib
| 03-03-2015 11:16
Face à ce rébellion mené par l'UGTT contre le pays le gouvernement doit etre intransigent,si non ce ne seront pas que les éleves objet de chantage et torture .
Des anti-nationalistes
Citoyen de Tunisie
| 03-03-2015 09:58
Il faut le dire et le crier haut et fort. Ces grévistes enseignants qui ne savent même pas lire. Lire les chiffres nuls de la Tunisie, la croissance nulle, la productivité nulle, l'évolution nulle, etc....
Leur seul souci étant de gagner une poignée de dinars supplémentaires.
Nous avons besoin d'un gouvernement fort, de ministres audacieux et de lois intransigeantes. Faire la grève par rapport à la situation précaire du pays et de surcroît par des enseignants supposés donner l'exemple aux générations futures est un crime contre l'état.
Les syndicats tenus par la queue par les ennemis d'une Tunisie meilleure font un bras de fer et peu importe si le pays fait faillite et tombe en ruine.
Sont-ils si idiots pour ne pas comprendre qu'ils sont entrain d'ouvrir des brèches pour tous les terroristes et affamés rejetés de toute terre !
Soyons patriotes ou vos enfants et les notre boufferont la merde dans un avenir très proche.
Mentalités
mjr
| 03-03-2015 08:46
Ne pas payer quelqu'un qui ne travaille pas est tout à fait logique et absolument nécessaire que ce soit des employés,des enseignants et des cadres en passant par les membres de l'ARP qui s'absenteraient surtout lors e votes importants.
Mais tout cela est un problème de mentalités pour:
-changer la mentalité"akhta rassi ou adhrab"
-régler le problème des certificats de complaisance
-diminuer l'impact des problème des congés de maladie de longue durée qui la plupart du temps sont dues aux mauvaises conditions de travail,à la routine et au stress professionnel qui abrutit les fonctionnaires.
-au surnombre de fonctionnaires
-a l'absence d'une politique de valorisation du personnel et d'un système de rémunérations rationnel
-au paiement par chaque citoyen de ses impôts pour que l'état équilibre son budget
-à......

Bien sur il y a des exceptions car pour certaines fonctions ce n'est pas le nombre d'heures qui comptent mais les résultats.
C'est donc les problèmes de tout le pays qui sont sur la table
Le seul point sur lequel s'accorderaint tous les citoyens (pas les politiques) c'est qu'au vu de la situation difficile aucune des parties ne doit essayer de faire de la récupération politique qui est une maladie de notre société.
j'espère que l'Admin passera mon message.
Elisa
| 03-03-2015 08:39
après la "révolution, il n'ya plus eu de scrupules pour quoique ce soit, en ce qui concerne l'enseignement, c'est vraiment la dégringolade, le niveau a beaucoup baissé, le profs, irresponsables, ce qui les intéressent avant tout c'est les sous qu'ils vont empocher, pendant les cours, les cours sont donnés sans trop d'efforts poussant l'élève même le plus démunià prendre des cours particuliers. Et avec cette grève en plus et à ce moment précis, les profs et leur sydicat arrogants font un chantage crapuleux, sans tenircompte de l'intrêts des milliers d'élèves, sans tenir compte de la situation économique du pays, sans se demander d'où va puiser l'ETAT, pour les satisfaire, et satisfaire tous ces autres secteurs, qui font la grève,alors que le pays et très proche de la banqueroute. Aucune notion de nationalisme, aucune notionde sacrifice pour le pays. ET ILS VEULENT QU'ON AVANCE. Je regrette vraiment le temps de ZINE où personne n'osait faire grève et pourtant ça marchait beaucoupmieux que maintenant dans tousles domaines: Résultat : les tunisiens n'ont aucun respect pour quoique ce soit, et vraiment IRRESPONSABLES, ne regardant que le bout de leur nez alors que les occidentaux programment des projets es dizaines d'années si ce n'est plusbien à l'avance.

bonne décision !
alassad
| 03-03-2015 07:28
c'est tout à fait légal :les citoyens ,parents d'élèves ,élèves et CONTRIBUABLES sont tous d'accord sur une telle décision !!!
foutaises
abou
| 02-03-2015 23:47
Puisque les profs n'ont pas de statut clair, Il n'est pas légalement possible de les sanctionner financièrement pendant une semaine bloquée. Personnellement, je suis prof et je n'ai pas eu de calendrier de surveillance ni moi ni mes collègues. Concrétement, une semaine bloquée est un travail collectif avec des profs qui apportent les sujets d'examens et d'autres qui surveillent les épreuves. Impossible donc de savoir qui est responsable du blocage. Il est bien sûr possible de nous enlever un mois de salaire. Mais, bien sûr, les profs sont tellement riches grâce aux cours particuliers qu'on s'en fout. Tiens ? Personne ne s'est demandé pourquoi des gens aussi riches s'emmerdent à faire grève en venant en même temps travailler pour une centaine de dinars de hausse des salaires par mois.
Je terminerais par un petit message à l'adresse des nidaistes (dont je fais partie). Ne sous-estimez pas l'impact des profs pendant les élections. Ne croyez pas que les enseignants sont des nahdhaouis qui vous veulent du mal. Vous faites face à une corporation de gens qui sont, dans l'ensemble, cultivés, honnêtes et, croyez moi, plus respectés que vous ne le supposez. Les cours particuliers sont, croyez le ou pas, je m'en fous, un marché avec une demande et un offre. Les profs qui y réussissent le font grâce à leur compétence et non pas parce qu'ils ont braqué des armes sur des parents apeurés. Si vous voulez que des profs compétents restent dans l'enseignement, il faut leur donner les moyens de gagner de l'argent. Car, croyez le ou pas, enseigner est un métier qui exige une technicité et une présence intelectuelle et physique face à un public souvent exigeant. Croire qu'il suffit de mettre un diplomé devant des élèves pour enseigner est risible. Une seule solution existe : recruter les meilleurs pour enseigner. Pour faire cela, il faut être exigeants sur les horaires et les résultats des profs mais aussi bien les payer.
Pourquoi les enseignants sont ils tetus
Fethi
| 02-03-2015 22:17
Certes les enseignants ne sont pas têtus par nature. Sauf que la déformation professionnelle en a fait des têtes de mules. Simple: a force de répéter les mêmes choses jour sur jour, seminse sur semaine , année sur année ils finissent par bloquer la tete. ironie fait le ministre en face est lui aussi enseignant donc " tete bloquée" ce qui fait du dialogue entre enseignants un dialogue de sourd . Finalement nous sommes en face d'un dialogue entre le pire et le pis: d'un côté des enseignants déchaînés et de l'autre un enseignant enchaîné par son nouveau poste de ministre .voila a quoi ressemble la situation suite au système de contingent que notre démocratie naissante a mis en place. L'électeur semble avoir élu ses représentants mais jamais il ne s'est prononcé pour un ministre qui ne ressemble à rien .
Jours non travailles,jours non payes
Hannibal
| 02-03-2015 20:20
Declarez vos revenus des cours particuliers et payez honnetement vos impots,avant de revendiquer des augmentations de salaires.