La décision du Conseil de la magistrature judiciaire de muter le procureur de la République Béchir Akremi a suscité une vive polémique depuis sa révélation. Connu pour être proche du mouvement Ennahdha, plusieurs personnalités évoquent des pressions exercées par le parti islamiste contre les magistrats pour revenir sur cette décision. De plus, le mouvement dans le corps des magistrats devrait être publié avant le 25 août courant et que l’assemblée générale de Conseil supérieur de la magistrature se tiendrait dans la journée de demain.
Dans ce contexte, l’avocate et chroniqueuse Dalila Msaddek a publié sur sa page Facebook une information selon laquelle un avocat nahdhaoui au sein du Conseil de la magistrature aurait agressé ses collègues et qu’il aurait même jeté un verre contre l’une d’entre elles. « Comme cadeau pour les femmes tunisiennes, Ennahdha envoie son avocat pour menacer les juges du CSM. Viendra le jour… et tu vas quitter… », indique Dalila Msaddek.
Toutefois, le Conseil de la magistrature judiciaire a publié un communiqué, ce mardi 11 août 2020 pour répondre à toute cette polémique, assurant qu’il n’y a eu aucune agression, soulignant qu’il s’agit uniquement de rumeurs visant à déstabiliser le conseil, qui poursuit ses travaux conformément aux dispositions de la loi et dans le cadre du respect mutuel entre ses membres.
S.H
Que des sur^prises!!
Vous verrez des étoiles filantes.
ensuite sur le fond, les juges en tunisie dépendent tellement du ministre de la justice qu'il leur faudra plusieurs décennies pour intégrer dans leur culture leur réelle indépendance.
encore aujourd'hui, un juge du siège craint un procureur de la république, alors que ce dernier n'a pas la même indépendance qu'un juge du siège puisqu'il est dans un rapport hiérarchique !
enfin, notre justice souffre du mal de la colonisation : nous appliquons en tunisie le système français qui a été créé en 1800 par Napoléon. Il a créé la justice que l'image de l'armée : un chef suprême (d'une part le procureur général à la cour de cassation qui est le chef des procureurs et d'autre part le président de la cour de cassation qui est l'autorité supérieure des juges du siège).
cependant, l'expérience prouve que ce système ne fonctionne plus, non seulement en France mais également en tunisie où , comme on dit, arbi wa aatah il bay hsan (si tu donnes un cheval à un arabe) ....
amicales salutations
L'indépendance de la justice n'est pas synonyme de pouvoir discrétionnaire dévolu à un haut magistrat.
Ceux qui trouvent à redire contre le projet de le remplacer sont ennemis du droit et de la justice. Cet homme n'a pas rendu service à sa corporation, ni au droit des gens, mais semble avoir servi un clan, une mouvance. Il s'est rendu coupable, si tout cela est revu et mis au jour, de denis de droit.
Il faut lui vérifier son niveau scolaire. Une tricheuse, reste toute sa vie tricheuse. Une menteuse, demeure toute sa vie menteuse.