Le syndicaliste et homme politique Mustapha Filali est décédé aujourd'hui, dimanche 20 janvier 2019, à l'âge de 97 ans.
Premier ministre de l'Agriculture après l'indépendance de la Tunisie en 1956, Mustapha Filali était aussi ministre de l'Information, élu de l’Assemblée constituante puis de l’Assemblée nationale et membre actif de l’UGTT.
A l’échelle internationale, feu Filali a dirigé le bureau maghrébin de l’Organisation internationale du travail (OIT) basé en Algérie. Il a également été membre du conseil d’administration du Centre d’études sur l’unité arabe de Beyrouth.
Il a été aussi l’auteur de plusieurs œuvres notamment « L’Islam et le nouvel ordre économique international » et « Maghreb : L’appel du futur ».
Mustapha Filali a été décoré des insignes de Grand officier de l’Ordre tunisien de l’Indépendance en 1966.
Paix à son âme.
Commentaires (21)
CommenterLe (la) stagiaire est resté(e) seul(e) à l'heure du déjeuner ?
Que cette illustre personne repose en paix
Puisse la Tunisie avoir à nouveau de telles personnes ayant qualité d'homme d'Etat.
allah yarhmou
L exemple du patriotisme et de la fidelite au peuple
un exemple de fidelite et de defenseur des droits des citoyens.
L histoire se rappellera de ce grand Monsieur en lettre d or
a ce noc d abil chtar
chrétiens et les musulmans vivre en paix et en harmonie
Paix à son âme
il ne fat jamais oublier l'ère du bourguibisme
paix à son ame
La Tunisie vient de perdre un de ses grands hommes patriotes
Paix à son âme et puisse Dieu l'accueillir dans son paradis éternel.
C'?TAIT un grand homme
Un modèle d'humanité en voie d'extinction
Par contre il faut rappeler que ce type d'humanité n'existe quasiment plus en Tunisie, à l'heure où ce pays en a le plus besoin.
A l'heure de l'amnésie collective, de la perte de sens, de la débilité agressive érigée en mode de pensée et d'action.
Mustapha Filali était l'incarnation de l'honnête homme de la Renaissance européenne : diplômé de la Sorbonne, fin lettré sa culture générale était immense.
Dépositaire du patrimoine intellectuel tunisois, il était, contrairement à nombre de roquets beldias de l'époque, d'une courtoisie et d'une modestie exceptionnelles.
Faute d'avoir su ériger des compromis avec les arrivistes des années 70 et 80, il s'est plu à cultiver son Jardin de sa villa de Rades.
Avec lui, une partie de la Tunisie s'en va.