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Morched Driss : Nous n’allons pas porter des brassards, nous ne sommes pas au Japon !
16/04/2018 | 10:19
2 min
Morched Driss : Nous n’allons pas porter des brassards, nous ne sommes pas au Japon !

Morched Driss, le secrétaire général adjoint du Syndicat de l’enseignement secondaire est intervenu ce lundi 16 avril 2018, sur Express FM concernant la suspension des cours prévue demain mardi 17 avril.

 

« Le gouvernement et le ministère de l’Education œuvrent à compliquer davantage la situation et à gagner du temps. Ils refusent de répondre aux revendications légitimes du secteur et puisque nous refusons de recourir à une année blanche, nous avons pris cette décision » a affirmé Morched Driss, expliquant que les doléances ne sont pas que d’ordre matériel.

« Nos revendications concernent d’abord la situation financière des enseignants, certes. Avec l’effondrement du pouvoir d’achat des Tunisiens, il est normal d’exiger une rétribution décente mais nous ne nous arrêtons pas là. Nous revendiquons aussi de réexaminer l’âge du départ à la retraite dans la mesure où le métier d’enseignant est un métier exténuant et enfin de revoir la situation générale du secteur et de l’école tunisienne » a-t-il poursuivi.

« Nous sommes des parents avant tout et nous allons tout mettre en œuvre pour réussir l’année scolaire et les examens nationaux, quoiqu’il nous en coûte. C’est le gouvernement qui pousse à l’année blanche, ce gouvernement qui est prêt à tout brûler pour les beaux yeux de Christine Lagarde qui contrôle réellement la situation économique du pays. Nous avons décidé de suspendre les cours à partir de demain pour pousser le gouvernement à entamer des négociations sérieuses, chose qu’il refuse obstinément. Que voulez-vous qu’on fasse ? Qu’on porte un brassard rouge par exemple, pourquoi ? Nous sommes au Japon ? » a estimé le secrétaire général adjoint du Syndicat de l’enseignement secondaire.

 

« Il est clair, et le boom des écoles privées le démontre, que les gouvernements qui se sont succédés ont une réelle volonté de mettre à mal le secteur public appliquant ainsi les recommandations du FMI. Le ministre, qui a menacé de geler les salaires de 61.000 enseignants, va affamer 61.000 familles alors que ces professeurs donnent leurs cours, font leurs examens les corrigent et donnent leurs notes aux élèves » a-t-il conclu.

 

M.B.Z

16/04/2018 | 10:19
2 min
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Commentaires (24)

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tozz hekma
| 17-04-2018 07:00
Ils touchent 3 à 4 fois le smig de leur pays comparé à 2 à 3 fois le smig dans le reste du monde.

Ils ne travaillent que 15 heures par semaines voire moins grâce au passage d'un ministre zinzin, comparé à 25 heures et plus dans le reste du monde ; ce qui ramène leur salaire encore beaucoup plus haut en terme horaire, soit entre 4 et 5 fois le smig comparé à 2 à 3 fois le smig dans le reste du monde.

Vous voulez savoir en contrepartie ce qu'ils produisent ? C très simple, la réponse est chez leur confrère l'enseignant universitaire tunisien qui reçoit leur produit. Un produit presque nul de très mauvaise qualité, non conforme aux normes les plus rudimentaires dans le reste du monde.

Leurs réponse est toujours prête : c la faute aux programmes, aux équipements, au changement des ministres, à la TV, à l'environnement, à la révolution'?'. blablablabla'?'
Notre réponse : sans moyens, sans programme, sans ministre ; voir sans salaire'?' des enseignants au Kenya, en Syrie, en Somalie, au Yémen, dans les montagnes et les villages au Pérou, au Chili, en Uganda, '?' produisent des candidats aux grandes universités du monde OXFORD. CAMBRIDGE, MIT, HARVARD'?'

Avez-vous un mot à dire à ces gens ?

UGITITI
| 16-04-2018 22:01
En Syrie, Irak, et ... c'est Daech et les islamistes qui sont entrain de détruire le pays, chez nous en Tunisie, en plus des islamiste et daech nous avons l'UGTT

riri
| 16-04-2018 18:34
les japonais et coreens portent un brassard noir au lieu de ne pas travailler. la raison est qu au sortir le guerre, ces pays ont fait le cjoiw du developpement coute que coute. 70 ans apres on voit le resultat. la tunisie elle veux devenir la suisse d afrique mais sans travailler.
on va se partager quoi nous? chaque aussi de 1dt de salaire = l equivalent soit en dette soit en baisse du dinar. du coup une hausse de salaire en tunisie = un impot sur tout le monde! et le cercle vicieux continue! qui va avoir la force de mettre fin a ce manege qui detruit pays et ne permet pas d orienter le peu d argent disponible vers les chomeurs et les regions defavorisees qui sans dictature?

Mohamed 1
| 16-04-2018 18:19
Content de son sous-développement !

Mansour Lahyani
| 16-04-2018 17:57
Ressembler à des Japonais ? Il a raison de s'offusquer, ce Driss qui se prétend à tort morched !!! Les Japonais ne sont bons qu'à porter un brassard rouge, pour montrer leur refus d'une politique, d'une situation ! Et entretemps, ils travaillent, ils s'appliquent, même ! Quel rapport avec les Tunisiens, qui protestent, comme le leur permettent les lois et les hommes, mais ils s'abstiennent de travailler et, même, de laisser travailler, comme le leur interdisent les lois, mais le tolèrent des hommes trop peu au fait de la morale des revendications syndicales... Peu importe que ces revendications se transforment en prises d'otages des enfants, des parents, et de toute l'économie nationale (cf. les conséquences des sit in dans le bassin minier...).
Morched Driss a totalement raison de le souligner : nous ne sommes MALHEUREUSEMENT pas au Japon... et lui-même a déjà pris son ticket pour succéder, un jour, à ce Yaqoubi de malheur, pour le malheur de ma Tunisie!

Givago
| 16-04-2018 17:23
C Lagarde n'y est pour rien il ne faut en vouloir qu'à vous même,vous pouvez vous targuer d'avoir de la chance parce que cette situation n'a que trops durer et viendra le jour où tous le monde passera a la caisse.et vous serez les premiers à compatir.

Microbio.
| 16-04-2018 17:19
Les parents doivent déclarer aux services fiscaux et au ministère de l'?ducation, les sommes payées pour les heures supplémentaires et cours particuliers !

Tahar Manoubi
| 16-04-2018 17:08
Hélas, Monsieur Driss vous êtes très loin du Japon. Vous n'avez pas la culture du travail et de la responsabilité des japonnais. Vous n'êtes qu'un parasite comme votre chef Yacoubi. Vous profitez de la faiblesse de l'état. En d'autres temps vous irez croupir en prison.

Microbio.
| 16-04-2018 17:06
Vous dites:
"Nous revendiquons aussi de réexaminer l'âge du départ à la retraite dans la mesure où le métier d'enseignant est un métier exténuant .."

Je peux vous assurer - comme pour la plupart des Tunisiens - que vous ne savez même pas ce que signifie travailler
La médiocrité est bien prédominante..

Rationnel
| 16-04-2018 15:58
Les revendications du syndicat sont illégitimes et injustifiables:
- la situation financière des enseignants: les enseignant tunisiens sont les mieux payes au monde, d'après une étude de l'OCDE (salaire par rapport au PIB).
- l'âge du départ à la retraite: la retraite a 50 ans sera catastrophiques pour les caisses sociales qui sont déjà déficitaires. L'age de retraire de 60 ans est déjà bas et la pension de retraire élevée par rapport aux moyens. L'age de retraite aux USA est de 66 ans et sera de 67 pour ceux nés après 1960. L'age de retraite en Islande est de 68 ans.
- l'école publique n'est plus en mesure de satisfaire les objectifs d'éduquer, l'administration n'est pas en mesure d'appliquer les règles, de mettre fin aux cours supplémentaires. 100 milles élèves quittent l'école chaque année, 65% de ceux qui finissent ne maîtrisent pas les notions de bases, la majorité de ceux qui obtiennent des diplômes universitaires n'arrivent pas a obtenir un emploi. Le taux de chômage de détenteurs de diplômes universitaires est plus élevé que celui des sans diplômes. Il est temps d'encourager les écoles et universités privées et aider les parents qui n'ont pas les moyens pour inscrire leurs enfants dans ces écoles, le gouvernement peut verser le budget a alloue a l'élève a l'école privée choisie par les parents, ce système est utilise par plusieurs pays tel que la Hollande, la Suède, le Chili et le Danemark. Le budget du ministère de l'éducation est de 5 milliards de dinars et le nombre d'élèves est de 2 millions, donc chaque élève a un budget de 2,5 milles dinars.

Des universités comme Esprit ont pu former des jeunes bien adaptes au marche du travail et qui arrivent a décrocher des emplois a la fin de leur études.