« Ceux qui doivent assumer la responsabilité des exactions commises en Syrie sont les partis Ennahdha et le CPR. Derrière leurs étiquettes de défenseurs des droits de l’homme, ce sont en réalité, eux, les véritables promoteurs du terrorisme !» a déclaré ce mardi 28 mars 2017 le président de la commission des Finances et membre de la délégation tunisienne qui s’est rendue en Syrie, Mongi Rahoui, sur les ondes de Jawhara FM.

Il a ajouté que ce sont ces mêmes partis qui condamnent aujourd’hui la volonté exprimée de renouer des relations amicales et diplomatiques avec la Syrie : « De la radio aux communiqués, en passant par les plateaux de télévision, Ennahdha et le CPR n’ont cessé de condamner notre initiative ».

« Le message est pourtant clair et il est universel : nous sommes partis en Syrie car nous représentons le peuple tunisien qui soutient le peuple syrien dans sa lutte contre le terrorisme » a martelé Mongi Rahoui. Il a également précisé que durant son séjour, il a vu des jeunes kamikazes prêts à tuer et mourir pour la réussite du projet sioniste, d’après le député.

Mongi Rahoui a, par ailleurs, affirmé que 20% de l’armée syrienne est constituée par des femmes. Il a annoncé qu’il avait rencontré la vice-présidente syrienne, Nadjah Attar, qui lui a fait part des exactions commises à l’égard des femmes syriennes qui ont été violées. « Les enfants qui sont issus de ces viols ne savent pas qui sont leur pères » a-t-il noté.

K.H