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Mondher Zenaïdi, Mehdi Jomâa et Hamadi Jebali : Bientôt le come-back !
17/01/2017 | 19:59
6 min
Mondher Zenaïdi, Mehdi Jomâa et Hamadi Jebali : Bientôt le come-back !

Depuis quelque temps, la scène politique en Tunisie connaît une grande effervescence avec le lancement de plusieurs initiatives et le retour de certaines personnalités à la vie politique en prévision de la prochaine échéance électorale des municipales prévues d’ici la fin de l’année 2017. Une année charnière, également, puisqu’elle se situe à mi-mandat avant les élections législatives et présidentielle de fin 2019.

 

 

Parmi ces initiatives, on peut citer, notamment, celles lancées par trois personnalités, en l’occurrence, Mondher Zenaïdi, Mehdi Jomâa et Hamadi Jebali, et ce au vu de leur popularité et de leur expérience politique officielle confirmée.

 

Pour Mondher Zenaïdi, après une participation, dont il est sorti bredouille, à l’élection présidentielle, fin 2014, il a pris ses distances avec le monde politique mais sans jamais le quitter vraiment. Et alors qu’il observe le silence sur ses projets futurs, comme sur ses intentions à court terme, certains de ses amis laissaient entendre qu’il envisageait de revenir sur la scène, au moment qu’il jugerait utile, avec un nouveau projet politique.

M. Zenaïdi a été plus explicite en présidant, au cours du mois de novembre 2016, un meeting auquel ont assisté près d’un millier de personnes, venues de toutes les régions du pays. Personnalités politiques et représentants des différents partis politiques démocratiques, des composantes sociales, organisations syndicales et des défenseurs des droits de l’Homme, composeront le panel qui constituera le projet politique qu’il compte lancer les prochains jours, et qui a pris le nom « d’ « Initiative des anciens jeunes et étudiants destouriens ».

Ce meeting a été organisé sous forme d’une activité préparatoire au lancement de cette initiative. Il vient aussi consacrer des réunions marathoniennes qui s’étaient tenues à travers le pays à l’initiative de jeunes de toutes les régions, et qui ont démarré depuis près d’une année.

 

De son côté, Mehdi Jomâa, ancien chef du gouvernement de technocrates de janvier 2014 à février 2015, a annoncé, au cours de l’été 2016, le lancement officiel de son initiative politique « Tunisie Alternatives ».

« Le projet Tunisie Alternatives exprime la volonté de construire et la détermination de réformer tout en s’alignant sur un itinéraire qui conduit vers une nouvelle Tunisie », avait-il déclaré en substance.

Dans une récente interview diffusée par la chaîne de télévision « Al Wataniya 1 », M. Jomâa a clairement annoncé son retour officiel sur l’arène politique. Dans cette déclaration, il a précisé que les Tunisiens, 6 ans après la révolution du 14 janvier 2011, se sentent toujours désespérés et ont des craintes quant à l’avenir. Il a expliqué ceci par l’absence d’un changement concret dans leur vie quotidienne et ce, malgré l’avancée politique et démocratique enregistrée ces derniers mois.

Il a saisi cette occasion pour annoncer son retour officiel sur la scène politique tunisienne. Il a dans ce contexte, affirmé que son initiative représente un nouveau concept politique visant à servir la patrie.

Mehdi Jomâa a indiqué qu’il a choisi sa voie politique en réponse à la proposition de Mohsen Marzouk qui l’avait invité à rejoindre son initiative de former le Front du salut. En effet, il a annoncé ce refus, plutôt à demi-mot, en indiquant avoir pris la décision de revenir sur la scène nationale avec son initiative « Tunisie alternatives », tout en niant toute intention d’aller vers des coalitions, car il a choisi sa propre voie politique.

 

Quant à l’ex-chef du gouvernement Hamadi Jebali, il semble que lui, aussi, est en train de préparer son retour sur la scène politique.

En effet, un an après avoir quitté Ennahdha, dont il avait été le secrétaire général, Hamadi Jebali prépare son retour en lançant des discussions avec plusieurs personnalités, dont Mustapha Ben Jaâfar, ancien président de l’Assemblée nationale constituante et secrétaire général du parti Ettakatol, l’ex-ministre des Finances, Jalloul Ayed et Kamel Morjane, dernier ministre de la Défense du régime Ben Ali et chef du parti Al Moubadara.

Hamadi Jebali veut convaincre  ces acteurs de lancer une initiative commune qui prendrait, dans un premier temps, la forme d’une simple déclaration pour attirer l’attention sur la gravité de la crise sécuritaire, économique et sociale de la Tunisie. 

A noter que Hamadi Jebali estime qu’il ne s’est jamais retiré de la vie politique, mais qu’il a plutôt pris un peu de recul. « Je tiens à affirmer que j’ai toujours été présent à travers mes positions et mes idées, aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger», avait-il relevé.

 

Il ressort ainsi que ces trois hommes de poids préparent et peaufinent leur come-back politique. Cependant, il serait judicieux de se demander quelles seraient réellement leurs chances pour réussir un tel retour ?

 

Selon les observateurs, aucun de ces trois politiciens n’a l’envergure, ni la capacité de créer, chacun de son côté, son propre parti pour s’imposer en tant qu’acteur agissant sur la scène politique et partisane ; encore moins de mener une campagne pouvant les porter au pouvoir lors des prochains scrutins législatif et présidentiel.

 

Mehdi Jomâa a beau dire qu’il « a choisi sa propre voie », mais a-t-il les moyens de s’y engager sans alliances avec d’autres formations politiques? Et s’il consent à opter pour cette probabilité, ce serait avec qui ? Toute la question est là.

Or, une alliance avec une ou des formations de petit calibre serait aléatoire et porteuse de doute quant à une issue positive lors des prochaines échéances électorales.

Puis, les analystes sont catégoriques sur un aspect bien déterminé. Si chaque formation se présente en solitaire ou dans le cadre d’une coalition de petits partis, son sort serait scellé d’avance car ce serait un remake de 2011 où Ennahdha avait raflé le jackpot laissant des miettes aux autres.

Alors, si on aspire à un remake de 2014, avec des élections et des résultats serrés et rapprochés comme a réussi à le faire Nidaa Tounes, il serait incontournable d’opter pour des alliances avec des partis solides, au rayonnement certain et disposant d’une machine propagandiste et électorale bien huilée.

 

A bien regarder le paysage actuel, force est de reconnaître que deux formations peuvent se targuer d’avoir ces atouts, à savoir Nidaa Tounes et le nouveau-né, « le Front du salut ». Or, que reste-t-il de Nidaa après le feuilleton de crises qu’il avait essuyé ?

De là à dire que le Front du salut représente la seule alternative viable et crédible, il n’y a qu’un pas que certains n’ont pas hésité à franchir. On n’en est pas encore là, mais les choses ne vont pas tarder à s’éclaircir et chacun sera contraint, tôt ou tard, à étaler ses cartes.

17/01/2017 | 19:59
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Commentaires (50)

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Naoufel AZIZI
| 21-01-2017 14:38
'

Penser autrement
| 20-01-2017 15:32
Le problème à mon sens est ailleurs, car l'une ou l'autre personnalité politique prépare son retour dans la danse du conquête du pouvoir, mais alors pour faire quoi?

Notre régime "hybride" parlementaire ne permet pas une seule couleur de gouverner. Fort de constater que le seul parti politique bien structuré est celui d'Ennahdha, donc ils sont tous condamnés à gouverner avec lui.
D'autre part le régime parlementaire est un régime relativement sophistiqué et exige une forte maturité institutionnelle avec une administration solide qui ne change pas de couleur en fonction des personnes à sa tête. De plus cette administration fonctionne avec une réglementation des années 70 et verrouillée par le régime de Ben Ali durant les années 90. Rappelons aussi que cette même administration représente 70% de l'économie tunisienne.
Donc nous avons choisi un système de gouvernance politique sophistiqué et fortement tributaire des aléas sociétales et géopolitiques, monté sur une administration archaïque. Pour caricaturer : un moteur de Porch monté sur une carcasse d'une 404.
Pour réformer l'administration et faire exploser l'énergie de la jeunesse il suffirait peut être de voir à coté de nous (Le Maroc). On devrait minimiser le coût de transaction en Tunisie qui coute terriblement cher en argent et en temps.
Pour finir, je pense que nous n'avons pas besoins d'une personnalité politique de plus ou de moins mais plutôt de penser autrement !

Dr. Jamel Tazarki
| 20-01-2017 08:01
Dites-nous plutôt que "voudrait" faire Mr. Zenaïdi

Je pourrais vous "donner" toute une étude empirique

c'est d'abord à cause des mauvaises politiques uniquement "tournées" vers la réussite à court terme

Dr. Jamel Tazarki
| 19-01-2017 13:58
On ne peut pas résoudre les problèmes socio-économiques de la Tunisie en 2017 avec les solutions et les méthodes des années 80 ou des années 90 de Mr. Zenaïdi . Et si Mr. Zenaidi était vraiment l'homme de la situation, il devrait nous proposer un programme socio-économique écrit et avec un bon fondement empirique afin de nous persuader de sa compétence.


Mr. Mondher Zenaïdi, Mehdi Jomâa et Hamadi Jebali font trop de bruits mais ils ne proposent rien. Et vous-même, vous flatter Mr. Zenaïdi mais sans aucun fondement: seulement des mots et rien que des mots vides. Dites-nous plutôt que voudrais faire Mr. Zenaïdi autrement afin de faire sortir la Tunisie de l'impasse et du collapse socioéconomique.

Vous minimiser la valeur de Mr. Youssef Chehed et vous flattez Mr. Zenaïdi mais sans aucune argumentation valide'

Je pourrais vous donnez toute une étude empirique avec des données empiriques que Mr. Zenaïdi n'est pas l'homme de la situation. Il suffit pour cela de revoir toutes les fautes qu'il a commises au temps où il était Ministre. Si nous sommes aujourd'hui là où nous sommes, c'est d'abord à cause des mauvaises politiques uniquement tourné vers la réussite à court terme de Mr. Zenaïdi du temps où il était Ministre. Oui, on avait une croissance de 6% au temps où Mr. Zenaïdi était au gouvernement mais c'était une réussite à court terme qui condamnait et programmait la Tunisie à la faillite en 2011. Et Mr. Hamadi Jebali a accéléré la chute socio-économique de la Tunisie par son incompétence et son manque d'intelligence socio-économique'


L'opportunisme, la facilité, le carriérisme, le goût de la réussite à court terme et l'applaudissement d'un public opportuniste (qui flatte sans limite) ont toujours ruiné la Tunisie, et rien n'a changé jusqu'à nos jours.


Où est la vérité? La pauvre vérité que certains (pour ne pas dire la majorité) de nos politiciens lui crachent sans pause au visage! La vérité en Tunisie a été toujours bafouée, prostituée ou trompée! Nos politiciens lui font subir tous les viols, car ils sont saisis d'une peur panique, celle de passer à côté de la "réussite" s'ils lui restaient fidèles et ceci au prix de ruiner le pays. Chez certains (pour ne pas dire la majorité) de nos politiciens le goût de la vérité et l'obsession du pouvoir mènent un combat acharné, sans merci. Et cette obsession les rend malade, insupportables et menteurs! D'ailleurs, ce goût du mensonge, on le trouve aussi chez certains des politiciens (pour ne pas dire la majorité) du parti politique Ennahdha, et ceci à la grande surprise de leurs fidèles électeurs (qui ont voté pour eux pour des raisons d'éthiques)'

Notre peuple vie une faim non seulement nutritionnelle mais aussi une faim d'esprit, une faim de vraie liberté et en particulier une faim d'amour dont l'urgence ne saurait être remise aux lendemains.

Oui, nous pourrions résoudre tous nos problèmes socio-économiques, si nos politiciens tenaient un langage de vérité et arrêtaient de jongler afin de séduire par le mensonge et d'accéder ainsi au pouvoir!

Je résume : si Mr. Zenaidi était vraiment l'homme de la situation, il devrait nous proposer un programme socio-économique écrit et avec un bon fondement empirique afin de nous persuader de sa compétence. Tout autre chose n'est que bavardage et mensonge!


Très Cordialement
Dr. Jamel Tazarki


Javier Limón y Buika en Buenafuente:
https://www.youtube.com/watch?v=icd1c3FpnC4&index=21&list=RDxCNIbpy4fjo

Loulou
| 19-01-2017 07:50
Je n'apprécie aucun d'entre eux mais la raison doit primer
Ce pays n'a pas besoin d'un "simple premier ministre " mais d'un PREMIER MINISTRE DE CRISE et dans ce cas seul Mondher Zenaïdi correspond à ce profil les deux autres malgré leur PRIMATURE n'ont absolument RIEN À VENDRE car n'importe qui peut se retrouver à la Kasbah par la simple volonté des 2 "papys flinguers "

Sergent Major
| 19-01-2017 06:20
Sans aucun doute, Mondher Zenaidi est la meilleure compétence, celle qu'il nous faut pour sortir la Tunisie du marasme dans lequel elle disparaît tous les jours un peu plus.
Qu'on l'aime ou pas, MZ est aujourd'hui incontournable. De nombreuses personnalités l'avouent, les principaux acteurs économiques se rapprochent de lui. En Tunisie, c'est révélateur.
Notre plongeon, dans les profondeurs d'une crise sans précédent est le résultat de 6 années de charlatanisme, une vrai figure de style, un "saut de l'ange" parfait, sans éclaboussure. Le jury est unanime.
Par ailleurs, et il faut le reconnaître, l'actuel Chef du Gouvernement, Youssef Chahed, fait de son mieux. Il est tout simplement admirable, jeune, honnête, mais le costume est franchement trop grand pour lui. Le temps presse, demain se construit aujourd'hui.

Pourquoi faire
| 18-01-2017 21:55
Ils reviennent pourquoi ? Pour rien mais ils ne le savent pas encore ! On pourrait créer un club en Tunisie des prétentieux inutiles experts de la politique de l'absurde !

Raad
| 18-01-2017 21:36
Pourquoi vouloir faire du neuf avec du vieux.

La Tunisie ne manque pas d'élite pour redresser la situation dans la quelle nous sommes aujourd'hui, que viennent t'ils faire ces trois dans cette galère dans la quelle nous sommes depuis 2011, Mr M.Joumâa qu'a t'il fait, et surtout Jbali, avec qui nous avons perdu un temps fou pour redresser le pays.

A quoi résulte ce retour et pourquoi faire.

Le problème qui se pose aujourd'hui à la Tunisie, c'est le chômage, le redressement de l'économie, l'investissement, l'éducation, la lutte contre le terrorisme et la sécurité du pays.

Ce n'est nullement le retour de tel ou tel personnalité pour occuper des sièges à la place d'autres personnes, nous n'avons que faire de ce tourne-ver de Mr x ou Mr y.

Les partis politiques se ramassent à la pelle dans la toute petite Tunisie, un pays comme les Etats Unies n'ont que trois ou quatre, mais que faire de cette surenchère de partis politiques....

Pour gouverner il faut un parti fort, une chambre forte pour pouvoir réformer le pays dans le bon sens du terme.

Il faut arrêter avec ces alliances boiteuses que nous avons aujourd'hui, il faut appeler un chat un chat, au lieu de perdre du temps et se renvoyer la balle les uns les autres.
Il faut se mettre au travail et vite.

Ce que nous voulons c'est une économie qui marche, que les comptes de l'Etat s'améliorent, la santé, l'éducation, tous les problèmes aux quotidiens que vie chaque citoyen, la sécurité, et l'investissement dans l'ensemble du pays.

Nidaa Tounes qui hier vomissait sur Ennahdha, et ne jurait que jamais il gouvernerait le pays avec ce parti, que fait il aujourd'hui, il partage bien le gâteau avec ce dernier.

Pour finir, nous n'avons rien à cirer de Jomâa,de Jbali, quant à Mr Zneidi il n'a qu'à chercher un parti à sa juste cause si ça lui plait.




Dr. Jamel Tazarki
| 18-01-2017 21:09
Nous n'avons pas besoin de nouveaux partis politiques et nous n'avons pas besoin pour le moment d'un nouveau Premier Ministre.

Dr. Jamel Tazarki
| 18-01-2017 20:52
Il nous faut un Premier Ministre qui cesse de croire ce que croit la majorité de nos politiciens et ce que nous imposent le FMI et notre banque centrale:
1) Injecter en cadeau des Milliards d'euros dans notre système bancaire oligarque,
2) Notre système bancaire injecte l'argent reçu de notre banque centrale dans l'économie tunisienne sous forme de prêts aux entrepreneurs et à l'industrie,
3) nos entrepreneurs investissent l'argent reçu hors des conditions du marché afin de créer de la richesse et de l'emploi pour la Tunisie et tous les Tunisiens.

Ça fait 5 ans que nous tenons fort à cette démarche/théorie qui devrait résoudre tous nos problèmes socio-économiques, mais rien de cela!!!! ===> Et ainsi nous sommes condamnés à remplir éternellement une jarre sans fond (les banques privées de l'oligarchie tunisienne)'

Non, il faut avoir le courage d'essayer quelque chose de différent. Cela signifie que l'on a besoin d'un Premier Ministre assez courageux pour sortir de la foule et ne pas prendre la voie de ses prédécesseurs'

Je vous propose des idées qui sont différentes de celles à quoi vous êtes habitué. Apprenons à voir d'un bon oeil le fait de sortir du lot et de bâtir de nouvelles bases, de remettre nos vieilles idées en questions, d'exprimer notre propre voix au lieu de simplement suivre'

J'ai une très grande confiance que Mr. Youssef Chehed est le Ministre qu'il nous faut, oui il pense différemment que ses prédécesseurs et il est sur le bon chemin'

Par contre je prie Mr. Mondher Zenaïdi, Mr. Mehdi Jomâa et Mr. Hamadi Jebali de consolider plutôt la position de Mr. Youssef Chehed et non pas de l'affaiblir! Nous n'avons pas besoin de nouveaux partis politiques et nous n'avons pas pour le moment d'un nouveau Premier Ministre.

Jamel Tazarki

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Mes publications scientifiques sur le Web (tout est gratuit):
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http://dedocz.com/doc/766520/finite-element-method-quadtree-verfahren-dr.-jamel

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http://dedocz.com/doc/1236515/kuenstliche-intelligenz-und-simulation