Les récentes rencontres de Chafik Jarraya à Genève, qui ne seraient pas sans lien avec son arrestation et les accusations de complicité avec une puissance étrangère, ont orienté les regards vers la Suisse et les visites tunisiennes à la confédération helvétique, un véritable carrefour international de rencontres.
On apprend ainsi que Moncef Marzouki s’y est rendu le 3 mai courant, en compagnie de Imed Daïmi, pour l’ouverture d’un centre qatari de justice et de lutte contre la corruption (photo). Rien de particulier à noter, sauf qu’avant son arrivée à Genève, Moncef Marzouki a contacté l’ambassade tunisienne pour lui mobiliser, en tant qu’ancien président, un véhicule pour le transporter et de procéder aux mesures ordinaires de réservation d’hôtel, de sécurité avec le pays hôte et de facilitation classiques aux frontières.
Une source à l’ambassade a affirmé à Business News que nos diplomates se sont exécutés à cette demande, tout à fait légale et légitime, et lui ont dépêché à Genève un véhicule et un chauffeur. Il se trouve cependant qu’il y avait de la concurrence sur le tarmac puisqu’une autre limousine plus luxueuse attendait Moncef Marzouki, celle de l’ambassade du Qatar.
En sa qualité d’organisateur de l’événement auquel était convié l’ancien président et actuel conférencier international, le Qatar a mobilisé ses troupes pour accueillir et héberger Moncef Marzouki. Une fois atterri, et face aux deux véhicules qui l’attendaient, Marzouki a préféré le véhicule portant la bannière qatarie et a immédiatement renvoyé chez lui le chauffeur tunisien.
A l’ambassade, on a ressenti cela comme étant une humiliation en bonne et due forme, un affront au pays et un mépris des règles protocolaires basiques, surtout que l’ancien président pouvait prendre la peine de les appeler à l’avance pour leur dire qu’il n’avait plus besoin d’eux.
R.B.H
Commentaires (57)
Commenter@Kounna (suite et fin)
@Kounna
Tout, sauf salir ma Tunisie et ses biens...
Ben Ali, le dictateur/voleur, savait à qui il avait à faire. Il avait raison sur ce point (Marzouki et Ben Sedrine)
-Un traître patenté, "bi ouraqou", avec un "Label" top qualité "traîtrise à la Nation".
-Un dangereux personnage, manipulateur, avec appel à la sédition contre un état démocratiquement élu.
-Un fieffé menteur, pseudo-défenseur des "droits de l'homme", quand cela sert ses intérêt.
-Un fieffé menteur, manipulateur, quand il s'agit d'islamiser la Tunisie et d'accueillir les plus dangereux terroristes, afin de plaire à ses maîtres d'Ennahdha, et, par la même, envoyer ses enfants dans des écoles "laiques", de véritables "séfirats" en force.
-Le plus important chez lui : Pouvoir et Aregent...le reste? Des détails.
Je l'ai compris enfin, à mon âge, sans bien entendu avoir une quelconque "nostalgie" pour Ben Ali, mais dans la vie, on comprend certaines choses que d'autres svaient depuis longtemps.
Peu de trace d'analyse et de réflexion...
De ce fait, les institutions et les citoyens doivent s'imprégner de cette "culture de l'Etat de droit" pour guider leurs jugements et leurs actions. En particulier, ici, la presse, doit favoriser le débat des idées fondées sur les faits et leurs examens à travers une démarche rationnelle.
Je ne connais pas personnellement ce M. Marzouki, mais à la lecture comparée, de ses propos cités par différents organes de presse, sans être d'accord avec lui, j'y vois seulement une "vision" de la Tunisie actuelle et une "façon" à lui de la voir dépasser ses difficultés ! Que l'on soit d'accord ou pas, c'est aux tunisiens de le dire librement ! Pourquoi dans la presse du pays, aussi bien les articles ou les commentaires, les idées sont rarement étayées ? Il y est souvent question d'idées reçues ("on dit que", "nous les tunisiens"(...) ou d'invectives semblables à ceux balancés entre "fans" de l'"Espérance" et de l'"Étoile" !
Le destin d'un con !
Le qatar est dans un sale pétrin "grâce" à son "exploit" jamais réalisé en matière de soutien et de parrainage du terrorisme.
Il est mis dans le collimateur des USA et des pays du Golfe. Ce qui l'a poussé à se fourrer le doigt dans l'oeil, en se jetant dans les bras de Teheran.
Ce lèche cul et vil personnage colle à ses maîtres qataris "dans l'espoir" d'accomplir de sales besognes.
Normal ! Puisque sa destinée ne pourrait être autre que la poubelle de l'histoire.