Mohsen Marzouk appelle à l'ouverture du dossier de la Banque Franco-Tunisienne
Le secrétaire général de Machouû Tounes (Mouvement du projet pour la Tunisie), Mohsen Marzouk, a donné une conférence de presse ce lundi 24 juillet 2017, durant laquelle il a notamment appelé à l’ouverture du dossier de la Banque Franco-Tunisienne (BFT).
S’exprimant, notamment, au sujet de la lutte anticorruption initiée par le gouvernement, le secrétaire général du MPT a annoncé la mise en place d’un observatoire pour la lutte contre la corruption qui sera dirigé par la députée Leila Chettaoui. « Il y aujourd’hui des personnes qui tentent de bloquer cette lutte. Le dossier de Syphax Airlines en est la preuve ! Il s’agit là d’un gros dossier de corruption ! », a-t-il déploré.
M. Marzouk a ensuite appelé à ouvrir le dossier de la BFT (Banque Franco-Tunisienne). « Une autre affaire de corruption dans laquelle tremperait un ancien ministre d’Ennahdha », a-t-il dit.
Il a également évoqué l’éventuel remaniement ministériel affirmant que le chef du gouvernement devra opérer ce remaniement en fonction de ses choix et sans aucune pression externe. « Ce remaniement doit venir appuyer les initiatives futures de M. Chahed » soutient Mohsen Marzouk.
Au sujet des élections municipales, il a affirmé que son parti était prêt, fort de 282 bureaux régionaux. « Nous sommes prêts pour les municipales ! Ceci dit, nous pensons que la date n’est pas appropriée surtout lorsqu’on constate que le code des collectivités locales n’a pas encore été voté à l’ARP » a déclaré M. Marzouk. Il a, par ailleurs, révélé que son parti n’aura pas de listes communes avec Nidaa Tounes, Ennahdha ni « aucun autre parti de la Troïka lié de près ou de loin à l’islam politique ».
La loi de Finance 2018 présenterait de grosses lacunes, selon Mohsen Marzouk qui a appelé l’équipe gouvernementale à mettre le dossier des déséquilibres financiers sur la table des discussions et à éviter de le traiter en « catimini ». Le secrétaire général du MPT a relevé au passage « la liaison étroite qui existe entre corruption et déséquilibres financiers de l’Etat ».
S.A
