Le ministre du Commerce, Ridha Lahouel, a annoncé, samedi 28 février 2015, que son département envisage de geler les prix de certains produits subventionnés, pour une période minimum de 6 mois. Dans une déclaration accordée à la TAP, Ridha Lahouel précise que « la Caisse générale de compensation, se chargera des éventuelles retombées financières de ce gel ».
En effet, le ministre affirme que cette mesure, figurant parmi les cinq priorités du ministère de son programme des 100 premiers jours, a pour but de « stabiliser les prix des produits subventionnés et encadrés malgré une augmentation du coût de production des matières de base subventionnés ». Et d’ajouter, que dans l’absolu, le département du commerce œuvrera à ne plus décider d’augmentations au cours de cette année. Selon Ridha Lahouel, le ministère, en concertation avec la profession, envisage de réviser les prix de certains produits pour les voir à la baisse. Il a en outre estimé que la maîtrise des prix est une responsabilité partagée entre l’administration, les organisations nationales et la profession.
Par ailleurs le ministre a souligné qu’une autre priorité de son département consiste en la réduction du taux d’inflation à 5% vers la fin du mois de mai prochain (5,5% en janvier 2015). Autres priorités cités par M. Lahouel : le maintien des prix de certains produits libéralisés sans augmentation, toujours en concertation avec la profession, l’intensification du contrôle économique au niveau des différents circuits de distribution et aussi le suivi du trafic des produits les plus échangés et ciblés par tous avec les différents intervenants. Il a aussi rappelé que la question de l’aggravation du déficit commercial constitue aussi une priorité pour son département.
D’autre part, le responsable annonce que des démarches seront engagées, pour intensifier le contrôle technique à l’importation et rationaliser les importations des produits de consommation qui existent déjà en Tunisie et qui ne sont pas destinés à la transformation.
Le ministre a aussi formulé le souhait de voir l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) adopter, le plutôt possible, le 3ème programme d’appui à l’exportation qui concerne environ 1000 entreprises tunisiennes.
Car ceux qui profitent de ces produis , que les riches et les deux millions de Libyens qui vivent en Tunisie .
Les pauvres ne profitent pas de ce système aujourd'hui .