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Mektoub : Tahar Fazâa et Sami Fehri communiquent par avocats et huissiers interposés
15/04/2014 | 1
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Mektoub : Tahar Fazâa et Sami Fehri communiquent par avocats et huissiers interposés
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La saison 4 du feuilleton Mektoub a commencé avant le mois de ramadan et n’aura pas l’écran de télévision, comme support, mais les bureaux des avocats et huissiers notaires.

Comme indiqué dans notre article du 6 avril courant (cliquer ici ), le scénariste et chroniqueur Tahar Fazâa a mis en demeure le producteur et réalisateur Sami Fehri de cesser immédiatement le tournage de la 4ème saison du feuilleton Mektoub. Le tournage de ce feuilleton aurait déjà commencé sans que M. Fazâa n’en soit informé, alors que c’est lui qui est à l’origine du nom, des personnages, du décor, des cadres social et temporel et de toute la fiction de ce feuilleton à succès. Il s’agit, d’après lui, d’une violation de ses droits d’auteur, d’où cette mise en demeure envoyée le 2 avril.

Le 7 avril, Abdelaziz Essid, avocat de la société Samouraï production (que gère Hassen Ben Brahim) envoie, par le biais d’un huissier notaire, une réponse à la mise en demeure adressée à Koutheïr Bouallègue, avocat de Tahar Fazâa.
La réponse adressée par Me Essid se limite à quatre lignes : « à travers ce PV, qui tient lieu de bon de commande, la société en sa qualité de productrice du feuilleton Mektoub, vous demande de rédiger un scénario de 25 épisodes du feuilleton en question que la société entend produire dans la continuité du feuilleton et ce conformément à l’article 10 du contrat signé entre les deux parties le 2 janvier 2012 ».

Visiblement agacé par la forme de la réponse, Tahar Fazâa a envoyé en retour une réponse en usant de la même forme et ce par le biais de son avocat et d’un huissier notaire.
La réponse de M. Fazâa est moins expéditive que celle de Sami Fehri qui, officiellement, n’apparait pas dans l’image. Il manifeste son regret de cette manière de faire, jamais vue auparavant, pour communiquer avec lui et ce en faisant appel à un huissier notaire pour lui demander de réaliser un travail créatif d’une des plus grandes fictions tunisiennes.
Il rappelle ensuite qu’il n’a jamais violé les droits des personnes avec qui il était en contrat et ce durant toutes les années de travail artistique et médiatique et, partant, il donne son accord à remplir sa partie du contrat et ce à travers la rédaction des 25 épisodes demandés du scénario.
Tahar Fazâa relève cependant que le contrat n’a pas mentionné de délais d’exécution de ce travail artistique et vu le caractère créatif, il propose un délai objectif de six mois à compter de la date de signature d’un accord qui prend en considération les détails nécessaires.
A la fin de sa lettre, envoyée hier dans la matinée, M. Fazâa rappelle le contrat signé en 2012 et le nécessaire respect de ses droits d’auteur.

R.B.H.
15/04/2014 | 1
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