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Marzouki ne cédera pas aux pressions l'appelant à démissionner, selon Manser
05/02/2014 | 1
min
Marzouki ne cédera pas aux pressions l'appelant à démissionner, selon Manser
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Le porte-parole officiel de la présidence de la République, Adnane Manser, a réagi, ce mercredi 5 février 2014, aux appels de Béji Caïd Essebsi et celle de Lotfi Zitoun réclamant de Moncef Marzouki de quitter son poste du président de la République.

Pour M. Manser, ce comportement des deux rivaux politique est l’équivalent «à des échanges de baisers sur la voie publique», selon ses propres termes. Il a remis en cause les arguments de M. Zitoun à ce sujet : il est possible qu’un parti choisisse un candidat aux présidentielles qui ne soit pas l’un de ses adhérents. Il a affirmé que M. Marzouki peut être soutenu par son parti d’origine CPR, dont il n’est plus membre ou par un autre parti et ceci ne touche en rien la crédibilité des uns ou des autres. «Seule l’ISIE peut refuser la candidature de Marzouki, s’il est prouvé qu’il a utilisé son poste à de mauvaises fins ou pour son propre profit», a-t-il noté.

Adnane Manser a précisé que Moncef Marzouki n’a pas pris de décision concernant sa participation aux prochaines élections présidentielles.

Réagissant à une interrogation du journaliste que Moncef Marzouki devrait quitter la présidence de la République, en se basant sur le fait que la Troïka était au pouvoir et devrait le quitter en réponse au consensus du dialogue national, et surtout qu’Ennahdha a quitté le gouvernement. M. Manser explique que le mouvement n’a pas consulté ses partenaires avant de prendre la décision individuelle de quitter le pouvoir.
«Le président ne cédera son poste qu’à un président élu ou s’il est limogé par l’ANC», a-t-il souligné, affirmant que le président ne cédera pas aux réclamations des partis politiques.

Concernant la déclaration d’Abdelwahab Maâter qui a affirmé que Moncef Marzouki est le candidat du CPR, le porte-parole de la présidence de la République a démenti cela en notant que M. Maâter n’a pas le droit de parler au nom du président.

I.N
05/02/2014 | 1
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