L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), a présenté, dans un communiqué rendu public, mercredi 1er avril 2015, les conclusions d’un séminaire organisé sous le thème « augmentation des conflits salariaux : l’application de la loi – le dialogue – la responsabilité ».
L’UTICA a exprimé sa grande préoccupation par l’augmentation des conflits salariaux dans les secteurs public et privé, « des troubles qui ne feront que compliquer la situation économique et sociale, par le départ des capitaux étrangers, approfondissement du déficit du budget de l’Etat ainsi que l’entrave de la productivité. Une situation qui mènera à l’aggravation de l’inflation, du chômage et de la pauvreté, de même que la détérioration du pouvoir d’achat et menacera la stabilité et la paix sociale », peut-on lire.
L’organisation patronale a condamné les grèves sauvages et les sit-in sur les lieux de travail, ainsi que les pratiques entravant la bonne marche dans les entreprises. L’UTICA a attiré l’attention sur le fait que la Tunisie s’achemine vers l’instauration d’une nouvelle forme de grève : « les grèves arbitraires », qui se passent de manière aléatoire, dans le but de paralyser les entreprises.
Par ailleurs, l’UTICA a appelé à ouvrir un dialogue sérieux et global, sur la rationalisation des conflits salariaux, dans le cadre du respect des lois nationales et internationales et les droits et libertés de tout un chacun. Ce dialogue devra aboutir à une initiative législative consensuelle, garantissant le seuil minimum de la continuité des établissements publics et l’activité économique. Le communiqué souligne que « toutes les parties doivent assumer leur responsabilité pour arrêter l’hémorragie économique et faire cesser les pratiques non-pacifiques ».
I.L.
Bientot, mon personnel sera obligé de me payer pour cotiser leur CNSS et leur retenue à la source!!!
Wided Bouchamaoui a toujours fait l'éloge de la REVOLUTION, l'actuel est la VRAIE REVOLUTION!