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L'UGTT tient son 23ème congrès avec une organisation irréprochable
22/01/2017 | 10:00 , mis à jour à 11:00
2 min
L'UGTT tient son 23ème congrès avec une organisation irréprochable

L'ouverture du 23eme congrès de l'UGTT a lieu aujourd'hui, dimanche 22 janvier 2017 à la Coupole d'El Menzah. En présence de près de 7000 syndicalistes, de représentants d'organisations nationales, et de syndicats étrangers. L'organisation de cet événement était irréprochable assurée par un important dispositif sécuritaire.

 

 

Plusieurs slogans ont été scandés par les participants, " ni Ennahdha, ni Nidaa, la gloire est au martyrs", " Ennahdha et Nidaa, ennemis des martyrs", outre les slogans de soutien à la Palestine et appelant à la criminalisation de la normalisation avec Israël.

 

 

Après l'accueil du secrétaire général actuel de la centrale syndicale, Houcine Abassi, l'hymne national a été entonné.

Dans son allocution, M. Abassi était visiblement très ému et en larmes. Il a mis en exergue "le rôle joué par l'UGTT durant les cinq dernières années", soulignant que "ce congrès sera un moment historique qui permettra de poursuivre la mission dure de la centrale syndicale dans l'accompagnement du processus de la transition démocratique".

Et d'ajouter que l'UGTT a été "victime d'une campagne de dénigrement après la révolution" rappelant l'agression des ligues dites de protection de la révolution, les assassinats de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi et le blocage à l'Assemblée nationale constituante qui s'en est suivi. "C'est à ce moment que naquît le Quartet qui a mis en place la feuille de route ayant conduit aux élections de 2014. Cette initiative nous a valu le prix Nobel de la paix qui reste une de nos plus grandes fiertés", a t il affirmé.

 

 

Houcine Abassi poursuit en énumérant "les batailles menées par la centrale syndicale pour aider les travailleurs à faire face à l'inflation en leur garantissant des augmentations salariales". Par ailleurs, il a appelé à combattre la contrebande et la corruption, et à mettre en place un système de réforme de l'enseignement, de la formation professionnelle et de la recherche scientifique. D'autre part, il a dénoncé catégoriquement, le retour forcé des terroristes sous n'importe quelle couverture ou prétexte. Et d'ajouter qu'il faut absolument combattre le terrorisme et éliminer les foyers de tension . "Malgré les progrès enregistrés, les menaces existent toujours. Certaines parties veulent porter atteinte à notre organisation en visant notre union pour nous affaiblir. Nous devons préserver, donc, notre solidarité", a-t-il noté. 

22/01/2017 | 10:00 , mis à jour à 11:00
2 min
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Commentaires (8)

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zohra
| 22-01-2017 21:26
une erreur d'article

zohra
| 22-01-2017 20:44
Bonsoir,

Trouvez des marchés, cela fait parti des accords internationaux c'est aussi le rôle de l'état. Quand le président rend visite à tel ou tel pays ça sert aussi à signer des accords commerciaux Le problème ces dernières années la Tunisie a perdu tout le prestige d'un état hélas.

Bonne soirée

takilas
| 22-01-2017 20:14
Dommage pour Houcine Abassi qu'il a été, en plusieurs moments complice avec nahdha, surtout lors des soi-disant grèves improvisées avec préméditation qui ne servaient qu'à saboter l'économie tunisienne et ce après la victoire (juste le lendemain) de Nida Tounis, soit lors des élections législatives ou celles présidentielles.De même lors de l'humiliation subie au peuple tunisien, et ce en prenant pour cible la capitale Tunis pour migrer la majorité des sudistes, qui constituent presque la totalité des partisans (applaudisseurs rien que par esprit régionaliste et de colonisation interne) de cette secte de nahdha ; il y a eu de ce fait un envahissement de lesdits sudistes (envoyés par Larayadh, Bhri autre Zitouni le restant de chefs de la bande de cette secte, qui se comptent par centaines de milliers (incompétents et sans références) au vu et au su de tout le monde et devant la passivité nonchalante de Houcine Abassi. Jusqu'à quand va durer cette moquerie, qui, faut-il le rappeler les préparatifs de ce complot (à grande échelle) a commencé vers l'année 1984 lorsque le départ de Bourguiba devenait inéluctable.

La cause du peuple
| 22-01-2017 17:26
mes feliciatations
A-ce que la TUNISIE besoin de L'UGTT des Cnydicats plus fort et plus presence face aux la politique sale

B-L'UGTT doit presse les partis-polit- et le gouvernement pr repondaient au question des reformes

C- L'UGTT a offrir BCC du temps pour ENNAHDA et apres comments sortir du cul du sac ??

Mohamed 1
| 22-01-2017 15:15
Si les employés de la coupole étaient entrés en grève aujourd'hui. On aurait rigolé.

Forza
| 22-01-2017 12:08
Il ne suffit pas juste de présenter des demandes. L'UGTT a aussi renforcé cette mentalité, de toujours demander a l'état de résoudre tous les problèmes. Des syndicats faibles est dangereux pour un pays mais des syndicats trop forts et qui n'acceptent pas les compromis comme ceux de l'éducation le sont encore plus. L'Industrie britannique a été détruite par des syndicats trop forts qui ont oublié les contraintes économiques des entreprises. Espérons que la nouvelle équipe persistera à protéger les libertés politiques et individuelles mais montrera en même temps plus de sagesse économique.

Moez
| 22-01-2017 11:18
"Ni Ennahdha ni Nidaa". Lool

Ennahdha, je veux bien, mais Nidaa, qui les a mis au pouvoir ? L'UGTT n'y a pas participé peut être ? Qui était derrière les sit-in du bardo ?

Ridicule...

Salwa Abassi
| 22-01-2017 11:15
La grande majorite des citoyens Tunisiens esperent que notre puissante centrale syndicale UGTT revienne a sa vocation naturelle et aux engagements a l image des grands leaders Mohammed Ali et Farhat Hached,son independance et son militantisme pour defendre les interets de notre Patrie et nos travailleurs.