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L’UGTT publie une liste d’entreprises publiques que le gouvernement envisagerait de vendre
13/09/2018 | 16:56
1 min
L’UGTT publie une liste d’entreprises publiques que le gouvernement envisagerait de vendre

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) mène campagne, sur les réseaux sociaux, contre une éventuelle vente de certaines entreprises publiques. Sous le hashtag #Réforme mais ne vend pas, la centrale syndicale a publié, ce jeudi 13 septembre 2018, une première liste des entreprises en affirmant que le gouvernement envisage de vendre.

 

On y trouve, entre autres, la compagnie aérienne Tunisair, la Radio et la Télévision nationale, certaines banques (La STB, la BNA, la BTS, la BFPME), le Groupe chimique, la Compagnie tunisienne de navigation (CTN), Tunisie Telecom, la Société nationale de transport interurbain (SNTRI) ou encore la Société des Industries pharmaceutiques de Tunisie (SIPHAT).

 

Selon la centrale syndicale, il ne s’agit que d’une première liste et une autre suivra. Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi s’était récemment exprimé sur le sujet, opposant le refus des syndicalistes que des entreprises publiques soient vendues.

 

I.L.



13/09/2018 | 16:56
1 min
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Commentaires (33)

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Mounir H.
| 14-09-2018 15:56
Est ce un autre exemple de Fake News qu'on propage sur Fake Book ?
inadmissible !

adel
| 14-09-2018 14:57
Bien public tunisien, vendu à un privé tunisien avec un contrôle tunisien et un syndicat tunisien qui gémit derrière et met les bâtons dans les roues du public et du privé pour le compte d'une mafia tunisienne = résultats tunisiens.
Alors changeons ! Soyons autre que des tunisiens ou changeons le tunisien pour qu'il devienne autre chose.

Farouk
| 14-09-2018 14:36
Vendre pour remplir les caisses vides, et continuer a se servir.

HatemC
| 14-09-2018 10:43
Il faut un service public s'il est efficace et non corrompu comme c'est actuellement, la privatisation ne doit pas être totale mais graduelle, ne vendre qu'une partie du capitale et non la totalité, insuffler du sang neuf en vendant par exemple que 51 % des parts ...
L'Etat garde donc une part non négligeable qui lui donne un droit de regard ....
Dans une entreprise semi publique, vont se côtoyer des salariés du droit privé et du public, il y aura forcément une bonne dynamique ... le PDG ne sera plus nommé par l'Etat mais sera élu au conseil d'administration ... et il constituera sa propre équipe dirigeante qui pensera stratégie ... les salariés du publics auront les mêmes objectifs que leur collègues du droit privé et une concurrence s'installera, la rentabilité sera à l'ordre du jour ... la rentabilité est créatrice d'emploi et surtout la recherche d'élément compétent, de diplômés de haut niveau, même les universités seront mises à contribution ...
Certaines grandes entreprises du CAC 40 en France investissent des millions dans la formation et vont chercher leur pépites à la sortie des grandes écoles ou universités et sont privilégiés parce qu'ils investissent dans ces institutions ...

J'ai donné l'exemple d'Orange en France qui a sa propre université télécom aujourd'hui soit dit en passant, l'état Français est toujours un actionnaire minoritaire avec un droit de regard, entreprise où se côtoie des fonctionnaires et des contractuels, cette entreprise aujourd'hui est une locomotive pour l'économie française, son CA est de 40 milliard d'?'; autrement dit l'équivalent de notre PIB ....
On m'a raconté que lors de la privation partielle de cette entreprise, les emplois fictifs étaient légions, les partis politiques qui arrivaient au pouvoir, embauchaient à tour de bras et faire croire qu'ils ont réduit le chômage ... c'est ce qu'a fait la Troika en accédant au pouvoir, les entreprises publiques restent une soupape pour les partis politique et faire croire qu'ils sont efficaces ...Marzouki se vante d'avoir réduit le chômage or la Troika a alourdi le poids de la dette en embauchant à tour de bras ....

Vous êtes sans savoir que toutes les entreprises publiques sont déficitaires parce que mal gérés, en sureffectifs et c'est le contribuable qui paie la facture des dettes ... alléger le poids de la dette en insufflant du sang neuf ... c'est ma vision ... HC

mtz
| 14-09-2018 10:43
a mon avis il faut aussi vendre l'UGTT en soldes

Zohra
| 14-09-2018 09:07
Bonjour Monsieur

Bien entendu, la corruption est partout, il faudrait réformer, mettre de l'ordre et voir où se trouve la compétitivité, améliorer, moderniser,
Et ne pas vendre surtout en Tunisie c'est tres dangereux pour le citoyen en concerne l'électricité, l'eau... les choses vitales.

Bonne journée

Mactaritan
| 14-09-2018 00:23
La réforme d'abord, demandée par l'ugtt ne peut réussir qu'en passant par l'ouverture du capital aux investisseurs. La réforme tuniso-tunisienne et publique ne marchera pas.

IB1966
| 14-09-2018 00:01
La question n'est pas que je suis naïf ou pas. Le fait est que privatiser n'est pas l'unique solution aux problèmes des entreprises publiques. Réformer ces entreprises en changeant leur cadre juridique, leur mode de management, les politiques salariales, les libérer de la tutelle des départements ministériels pourrait les rendre compétitives de nouveau. C'est un peut-être un rêve mais un rêve réalisable.

Foued
| 13-09-2018 22:54
Bonsoir madame
Vous n avez pas idée sur le volume de corruption dans la STEG et le personnel qui ne fait rien .

Jogo
| 13-09-2018 22:47
L'exemple de tunis air.est frappant.des bagagistes qui deviennent des directeurs.l'etat y verse des milliards pour y remedier.avec l'open sky....une concurrence impitoyable. Et la centrale syndicale profite pour embaucher dans les entreprises privees des bons a rien..
Donc elle s'oppose a leur privatisation...