La direction générale de l'UBCI a tenu, mercredi 16 avril 2014, son séminaire annuel portant sur le thème "Académie des Marchés de Capitaux ».

Lors de ce séminaire, il a été procédé à la présentation des produits traités dans les marchés financiers, en l’occurrence les produits de couverture d’une manière simplifiée.
L'accent a porté principalement sur la couverture des risques liés à la variation des prix des matières premières dans les marchés internationaux, ainsi que la couverture des risques sur les marchés de change et de taux.

Ce séminaire a constitué, également, une opportunité pour annoncer le lancement de l'activité "Couverture sur Matières premières" à l'UBCI, première banque tunisienne à offrir ce type de produits à ses clients.
L'événement s'adressait, principalement, aux grandes entreprises tunisiennes faisant face à ce type de risques et était animé par des experts de l'UBCI et du Groupe BNP Paribas.

Pour la couverture de change et de taux, l’offre consiste à assurer la couverture des devises livrées pour des achats de produits et de diverses transactions. Il s’agit d’un contrat à terme à travers lequel le client dispose d’une enveloppe de devises à acheter ou à vendre pour un montant déterminé et à un prix fixé et qu’il peut utiliser à n’importe quelle date pendant une durée bien déterminée.
Toutefois, comme le change à terme, le client se trouve dans l’obligation d’utiliser tout le montant durant la période déterminée, mais il a la possibilité de choisir la ou les dates de tirage qui peut se faire en plusieurs fois au gré du client. Cette offre présente l’avantage de garantir une souplesse pour le choix des dates de tirages sans modification du prix.

Pour ce qui est de la couverture des matières premières, il s’agit d’une assurance pour les options d’achat à terme où l’opération au comptant est différée dans le temps. C’est ce qu’on appelle le forward qui est une anticipation du prix au comptant futur, ce qui contribue à mieux valoriser les livraisons futures, à améliorer la gestion des stocks et à autoriser des opérations de couverture.
Ainsi, en transférant sur les banques les risques financiers associés à leur activité industrielle, les grandes entreprises n’ont plus qu’à gérer les risques d’exploitation qui sont leurs risques spécifiques.