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L'IVD poursuit ses activités après l'éviction de Zouheir Makhlouf, mais pour combien de temps ?
27/08/2015 | 18:40
2 min
L'IVD poursuit ses activités après l'éviction de Zouheir Makhlouf, mais pour combien de temps ?

Avec l’éviction de Zouheir Makhlouf, aujourd’hui jeudi 27 août 2015, l’IVD atteindra tout juste le quorum légal nécessaire à la tenue de ses réunions et la poursuite de ses activités. En effet, sur ses 15 membres initiaux, un a été licencié (Zouheir Makhlouf) et quatre autres ont présenté leurs démissions (Noura Borsali, Azouz Chaouali, Khemaïes Chammari et Mohamed Ayadi). Or selon l’article 59 de la loi organique n°2013-53 du 24 décembre 2013, les réunions de l’instance « ne sont valables qu’en présence des deux tiers des membres ». Avec seulement 10 membres restants, l’IVD ne peut plus se permettre une nouvelle démission ou un nouveau limogeage.

 

Il est à noter, par ailleurs, que le licenciement de Zouheir Makhlouf pose un réel problème éthique dans le sens où on l’accuse d’avoir transgressé les articles 32, 33 et 37 et donc d’avoir, notamment, commis « un acte ou comportement portant préjudice à la réputation de l'instance » et ce suite à la publication d’une lettre hier, adressée au président du Parlement, dans laquelle il dénonce les abus de la présidente de l’IVD. Une lettre pourtant confidentielle mais qui a fuité dans les médias.

Dans cette lettre, Zouheir Makhlouf pointe du doigt les "mensonges" de Sihem Ben Sedrine qui a affirmé avoir reçu près de 250 dossiers d’hommes d’affaires alors, qu’en réalité, elle n’en aurait reçu que deux selon ses dires. La présidente de l'IVD est également accusée de mener une croisade contre la loi de réconciliation économique et ce, en se déplaçant dans les régions non pas pour le travail de l'instance, mais pour mener une campagne contre ce projet de loi. Des dépassements que le vice-président de l'IVD avait l'obligation de dénoncer au Parlement, étant donné que les membres de l'instance ont été élus par les députés de l'Assemblée.

 

Les propos de M.Makhlouf rejoignent ceux des deux membres démissionnaires, Noura Borsali et Mohamed Ayadi, qui accusent la présidente d’abus de pouvoir et d’avoir créé un climat non propice à l’activité des membres de l'instance.

 

 S.T.

 

27/08/2015 | 18:40
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Commentaires (2)

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mestiri
| 28-08-2015 09:57
Une bonne femme qui traîne des "casseroles" bien avant la révolution, qui n'a même pas été capable de gérer une petite station radio et qui a fini par gruger ses actionnaires et ses salariés est loin de dignité et de la vérité qu'elle prétend vouloir défendre

MFH
| 27-08-2015 22:27
Elle ne sait pas s'arrêter au bon moment. Elle fonce la tête baissée jusqu'à heurter le mur. Une forme de perversité.