Monsieur le Président de la République, qu’avez-vous fait du projet de loi vous proposant le mode de scrutin majoritaire binominal (un homme, une femme) à deux tours ?
Le Sahel africain semble en dehors des écrans radars des autorités tunisiennes. Pourtant, cet espace, ceinture de sécurité et flanc sud de la Tunisie, présente de nombreuses opportunités économiques et culturelles qu’il convient de saisir tout en projetant un large spectre de menaces auxquelles Tunis doit être en mesure de faire face.
En 2014, Nidaa a promis monts et merveilles. La guerre aux islamistes, la prospérité économique, la baisse drastique du chômage et des villes belles et propres. Fort de ces promesses, Nidaa arracha 86 sièges au parlement (contre 69 pour son adversaire islamiste, gagna la présidentielle, installa l'un des siens a la tête du parlement et désigna le chef de l'exécutif.
Depuis 48 heures, une pétition circule pour demander l'instauration d'une nouvelle loi électorale dite "l'uninominal à deux tours". Vu la personnalité des signataires, tous issus des milieux démocrates et de gauche, il est facile de comprendre la motivation politique et non pas scientifique de la proposition.
Aucune science ne peut tenir face à l’absurdité de la situation politique qui prévaut en Tunisie. Aucune grille de lecture rationnelle ne peut être appliquée pour comprendre cette situation et anticiper l’avenir. Les raisons sont multiples, parmi lesquelles, l’absence de tradition démocratique, la prépondérance du personnel sur le collectif, les facteurs psychologiques et émotionnels qui influent considérablement sur la nature des prises de position et la prédominance de l’intérêt personnel et partisan au détriment de l’intérêt général pour ne citer que quelques-uns de ses facteurs subjectifs.
Hafedh Caïd Essebsi est un vrai champion. Son papa l’a fait hériter d’un parti avec 86 députés, le président de l’ARP et le patron de Carthage avec une influence forte sur le gouvernement.
Assez, assez, assez ! vous avez assez privilégié le jeu aux détriments des enjeux ! On a beau tiré la sonnette d’alarme, on a beau expliquer que l’inévitable va arriver, que ni Sidi Mehrez, ni personne ne peut sauver la situation si on continue à appliquer les mêmes recettes et à avoir les mêmes mauvais réflexes, en vain !
Le 11 juillet 2018, la Tunisie et la Chine signait lors du 8ème Forum sino-arabe tenu à Pékin un MoU marquant son adhésion au projet BRI (Belt and Road Initiative). Il ne s’agit que d’une première étape, le contenu et les modalités restant à définir par les deux parties.
L’actualité brulante de la rentrée a entraîné les Tunisiens dans une tourmente celle du secteur pétrolier, rappelant combien ce domaine demeure assez complexe, aussi bien du point de vue juridique, technique que fiscal.
L’ensemble des 100 000 collaborateurs de TotalEnergies, dans 120 pays dans le monde, sont heureux et fiers de célébrer aujourd’hui le centenaire de la naissance de TotalEnergies.