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Lettre ouverte à monsieur le président de la République
21/03/2019 | 13:59
5 min
Lettre ouverte à monsieur le président de la République

 

Par Docteur Chafik CHELLY

Petit-fils de Lamine Bey

 

 

Monsieur le Président,

 

Deux cent cinquante deux ans, c’est ce qu’avait duré le règne monarchique en Tunisie, soit, jusqu’à aujourd’hui, quatre fois plus que le temps républicain. C’est aussi cette partie de notre Histoire commune qui avait servi de socle à l’engagement politique de tous les Présidents depuis 1957. Comme vous le savez, le Beylicat s’était achevé par la destitution de Sidi Lamine Bey, dernier des dix neuf Beys en exercice et son départ forcé de son propre palais de Carthage. C’est dans cet endroit hautement symbolique qu’avait été négociée l’autonomie interne et l’indépendance du pays entre le Conseil National de la Résistance et les représentants des forces d’occupation française. Le peuple tunisien avait alors adhéré comme un seul homme à l’ambition de devenir libre pour prendre ses destinées en main. Un jour comme aujourd’hui, il y a soixante trois ans, le 20 mars 1956, notre pays avait pu recouvrer son indépendance territoriale, enfin libéré du joug de l’oppresseur.

 

Monsieur le Président de la République,

 

Le palais de Carthage avait déjà subi un premier affront lorsque fût créé en son sein, un cercle privé nommé "zéro de conduite" où les adhérents pouvaient se comporter librement dans des attitudes contraires à la pudeur.

Puis, depuis 1983, l’État Tunisien lui réserva un destin plus conforme à sa valeur. Il deviendra l'Académie Tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts, autrement connue sous le nom de Beït El Hikma.

 

Monsieur le Président de la République,

 

Des travaux de ravalement de la façade principale y sont effectués depuis quelques jours et l’emblème de la dynastie Beylicale a été détruit, sciemment et honteusement, sans référer au Ministère de tutelle. Restauration, nous dit-on, mais devrait-on détruire un original pour nous laisser une piètre copie, un faux du vrai, qui n’aura jamais plus la même valeur historique ?

Une véritable démocratie a besoin du respect de son Histoire et de la préservation de tous ses vestiges patrimoniaux. Nous, descendants beylicaux sommes profondément heurtés au plus profond de notre amour-propre par le manque de considération envers tout le passé de nos aïeux et les progrès faits dans notre pays pour la liberté d’expression feront que notre famille ne pourra plus tolérer cet ouragan destructeur.

 

Monsieur le Président de la Republique,

Nous, famille Beylicale,

 

Nous nous indignons contre la pire des attitudes, celle de l’indifférence de la plus haute sphère du pouvoir face aux dégradations volontaires d’un témoin architectural, symbole de notre passé commun.

Nous nous indignons contre cette tactique initiée par la première République, de continuer à construire l’avenir de la Tunisie sur les décombres de la Monarchie ancestrale.

Nous nous indignons contre ceux qui invectivent encore les Beys, leur refusant le rôle dans la participation à l’édification de la Nation tunisienne par la consolidation de leur identité historique , culturelle , linguistique et religieuse.

Nous nous indignons de constater que les crépuscules royaux soient encore dans le prolongement de tout ce que nous lisons encore aujourd’hui dans les réseaux sociaux, cet acte de destruction n’étant qu’une confirmation de cette cabale anti-monarchique, voulue et entretenue. De même, nous déplorons que ce n’est que dans d’autres pays épris d’altruisme que les époques historiques ne cessent de demeurer un pur ravissement. Et nous espérons que le respect du passé se matérialisera un jour prochain chez nous.

Nous nous indignons de ressentir que l’estime de notre Tunisie plurielle ne grandit toujours pas dans le cœur des dirigeants républicains et que, faute de ré-écrire plus justement son passé, nous vivons cette chimère comme de simples figurants d’une tragi-comédie.

Enfin, nous nous indignons de cette ombre obscure et fugitive d’un pays trois fois millénaire , celle de notre Histoire qui cultive encore la haine et la dissidence qui nuisent à l’expression d’une vraie démocratie maintenant que le spectre de la Dictature s’est éloigné à jamais de notre horizon politique.

 

Monsieur le Président de la République,

 

De par votre fonction de garant des institutions et du bien-être de vos compatriotes, nous, famille Beylicale, vous demandons expressément de donner vos hautes instructions pour qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les responsabilités de ceux qui ont initié l’affront fait au patrimoine historique de notre Nation. Que la Justice soit saisie dans les plus brefs délais et que les coupables soient châtiés pour que de telles estocades ne se reproduisent plus à l’avenir.

Par ailleurs, nous sommes heureux que nos compatriotes, quelle que soit leur appartenance politique, nous manifestent déjà leur soutien franc et massif devant l’innommable.

 

Monsieur le Président de la République,

 

À mon sens, il faudrait réécrire l’Histoire afin de refléter le point de vue de tous ces gens qui en avaient été exclus ; parce que l’Histoire n’est plus une vengeance mais une continuité et qu’elle n’est la possession de personne. Maintenant que la Tunisie des droits de l’Homme se construit peu à peu, l’agenda politicien ne doit jamais plus se substituer à celui du Temps et de l’Equité. Cet écart de respect à toute une Dynastie abaisse les prétentions démocratiques de notre pays et ébranlent l’espoir de la Vérité et de la Réconciliation. Ce n’est qu’ainsi que disparaîtront à jamais toutes ces diffamations de bas-étage.

Pendant que les Italiens continuent à encenser la Rome Antique , les Français, leur palais de Versailles, les Grecs, l’Athènes de l’Olympe et les Égyptiens, les Pharaons des pyramides , en Tunisie , l’on perpétue les critiques les plus acerbes à tout un pan de l’Histoire et cela est affligeant car notre Histoire est une trajectoire commune, depuis notre passé jusqu’à notre présent et notre avenir ...

Défendre le droit à la réécriture de notre Histoire commune , c’est d’assumer toute notre Nation avec ses forces , ses faiblesses , ses exploits et enfin de voir naître , grandir et s’épanouir notre pays et de ne pas persister à croire qu’il n’existe que depuis l’âge de la République ...

 

Monsieur le Président de la République,

 

Même en République, c’est bien qu’il y ait eu un passé essentiellement Monarchique.

On ne peut aimer la Tunisie en restant obstinément fermé à sa pluralité Historique . En ce jour d’anniversaire d’indépendance, soyez le liant avec les citoyens de toute obédience.

L’exercice du pouvoir est certes difficile . Personne n’a le monopole de la réussite ou de l’échec. Seul le mensonge en sort grandi car on finit par y croire . Et y croire , est déjà une faute de goût et de jugement ...

 

 

Docteur CHELLY Chafik

Petit-fils de Sidi Lamine Bey

21/03/2019 | 13:59
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Commentaires (56)

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Jugurtha
| 26-03-2019 00:14
L'introduction du livre reference que vous osez me recommender (The Carthaginians, People of the Ancient Worls par Dexter Hoyos) commence comme suit: "The Carthaginians reveals the complex culture, society and achievements of a famous, yet misunderstood, ancient people. BEGINNING AS PHOENICIAN SETTLERS IN NORTH AFRICA, the Carthaginians then BROADENED THEIR CULTURE WITH INFLUENCES FROM NEIGHBOURING NORTH AFRICAN PEOPLE, Egypt, and the Greek world..." Avez vous vraiment lu le livre? C'est ce que je maintiens, precisement. En fait j'affirme plus: Les Carthaginois, comme les Tunisiens d'aujourd'hui d'ailleurs, etaient dans leur majorite des Imazighens phenicises. Comme les "Byzantins" de l'Africa etaient dans leur majorite des Imazighen plus ou moins romanises (Voir l'article de Khaled Belkhodja: "L'Afrique byzantine à la fin du VIe et au début du VIIe siècle" ou celui de Nacéra Benseddik "Les peuples de l'Afrique aux IV-VIIe siècles, à la veille de la conquête arabe. Vous devriez aussi vous eduquer en relisant Ibn Khaldoun (AL Muqaddima) qui refute du revers de la main la supposee ascendance asiatique/yemenite des Imazighen. Il faudrait vous mettre a lire des trucs serieux. Pour finir, un peu d'humilite et de respect pour les peuples d'Afrique du Nord. Arretez de vous comporter en "maitres" (ja kari wala mallek) surtout si l'on descend de captifs ottomans, de la soldatesque circassienne, ou de renegats Europeens fuyant on ne sait quelle justice ou quelle famine en Europe. Tous tant qu'ils sont ont des grand-meres Berberes et de l'ADN berbere a plus de 50%. Un peu d'humilite, please!

Jugurtha
| 25-03-2019 15:23
Haha. Qui de nous deux ignore l'Histoire? Vous n'avez retenu de l'Histoire que quelques cliches reducteurs, chers aux amateurs. Lisez plutot l'Afrique du Nord dans l'Antiquite par Mhamed Fantar (historien Tunisien) et Francois Decret. Cela vous illuminerait un petit chouaya. Quant a l'invention de l'ecriture, elle aurait attendu l'avenement de Carthage!!!? Pffffff!!! L'invention DES ECRITURES est bien anterieure - et de plusieurs siecles - a la fondation de Carthage. Votre ignorance consiste a amalgamer et confondre la Phenicie avec Carthage. Si elle fut fondee par des refugies Pheniciens fuyant la liquidation pour des raisons politiques, la metropole punique devint resolument Africaine tres vite a travers le melange avec les autochtones!! Posez vous donc cette question cruciale: pourquoi, de tous les comptoirs fondes sur la Mediterrannee par les Pheniciens, Carthage devint-elle le plus dominant? La reponse est toute simple. La raison primordiale du succes de Carthage reside dans la symbiose originale entre la cite naissante et son vivier Amazigh. Cette symbiose se degrada au cours des siecles avec une metropole punique de plus en plus avide et isolee de son terroir Amazigh, Les Numides, excedes par les demandes incessantes de la metropole se tournerent contre elle. Et ce sont bien les coups de boutoirs des Numides qui firent tomber la cite punique avant que Scipion ne la cueille sur un plateau en argent. Ce scenario se repetera tout au long de l'histoire de la Tunisie. Jusqu'a aujourdh'hui, d'ailleurs!!! Gare aux elites citadines qui pensent pouvoir dominer indefiniment l'Afrique du Nord profonde!! C'est ce que Bourguiba avait bien compris en essayant de conjurer "le demon Berbere" (de sa propre expression!). Do not mess too much with the Imazighens... meme s'ils sont arabises, en Tunisie. De plus, que savez vous de l'introduction de l'ecriture chez les civilisations asiatiques, pour avancer une pareille enormite. Massinissa (Mis N' Issan = fils des cavaliers, en Tamazight) et Jugurtha (Yugur'ten, Sidhom wa 3alahom, le plus grand d'entre eux) sont ;'incarnation de l'ame Nord Africaine. Massinissa eut un long regne prospere sur la Numidie. Les cites Numides furent florissantes. Les champs de cereales et les vergers Numides nourrissaient la Carthage dont vous etes si fier. Les homme sNumides mouraient au combat pour la grandeur de la cite Punique. Vous n'avez vraiment pas honte!

Rationnel
| 25-03-2019 12:19
Vous devriez lire quelques livres d'histoire vos commentaires témoignent d'une ignorance totale de l'histoire de Carthage, celle de Rome et la Tunisie Romaine aussi. Une recommandation: The Carthaginians (Peoples of the Ancient World) par Dexter Hoyos. Carthage était fondée sur le commerce dans le bassin méditerranéen, l'Espagne (dont le nom est phénicien, Europe est un non phénicien aussi) fournissait les soldats mercenaires et la grande majorité de la richesse (or et minéraux). Carthage n'a pas disparu, ses inventions comme l'écriture, l'apprentissage et l'alphabète phonétique (l'une des plus importantes de l'histoire de humanité est encore la base de presque toutes les langues), de même que les innovation dans l'agriculture de Magon. Quels sont les apports de Jugurtha ou de Massinissa.

Jugurtha
| 24-03-2019 20:27
Les discours de HatemC et Forza sont les plus objectifs. Le punique, s'il est genetiquement essentiellement Amazigh est, culturelement le resultat du melange des cultures Phenicienne et Amazigh. Les fondateurs Pheniciens de la Carthage Phenicienne (je dis bien Phenicienne, car la region etait deja bien peuplee d'Imazighen) n'etait qu'une poignee. Dire que Hannibal etait Phenicien et de l'ignorance. Il etait Punique, un melange de lointains ancetres Pheniciens dans une mer Amazigh. COmme le sont la majorite des Tunisiens aujourd'hui. Le Tunisien doit se debarasser de son complexe de colonise qui se resume as son desir d'etre venu d'ailleurs. Il faut re-ecrire l'Histoire avec une vision authentiquement Nord-Africaine. ET la, on ne peut qu'admettre les jougs successifs Romain, Vandale, Arabe, Turc, et Francais (Je n'inclus pas la periode Phenicienne, car les Pheniciens vinrent en Tunisie en refugies). Toute tentative de marginaliser la dimension Amazigh est une traitrise a cette terre et a son peuple.

Jugurtha
| 24-03-2019 20:14
@Ir-rationnel) Votre discours est un discours de traitres a la Tunisie et a toute l'Afrique du Nord. Votre discours denote du mepris envers le peuple Tunisien. Cette hogra qui couta a Carthage sa destruction totale. La metropole punique n'a eu que ce qu'elle meritait: l'elimination totale. Elle commit l'impardonable erreur de mordre la main qui la nourrissait. Son exploitation sans vergogne de la Numidie profonde, qui etait pourtant son vivier, lui fournissant soldats, vivres, main d'oeuvre, et, eau, revint la hanter. Les Carthaginois, en majorite Amazigh punicises, avaient la meme cette hogra que vous memes et vos semblables, descendants de renegats et d'aventuriers Europeens venus en en Tunisie sur la vague colonisatrice Ottomane. Massinissa fut le premier leader Amazigh d'envergure auteur de la maxime "l'Afrique aux Africains". S'il y avait un traitre a l'Africa, ce fut bien Carthage enfermee derriere ses murailles et toujours plus avide et plus isolee.. Quant a Jugurtha, il s'opposa a la division de la Numidie par les imperialistes Romains et leur fit la guerre jusqu'a la mort. Il fut trahi par un autre Amazigh vendu (Bokus ou plus exactement Baccouche). Les traitres n'ont pas de place sur cette terre africaine. Tamazight est eternelle. Les traitres finissent toujours par disparaitre.

Forza
| 22-03-2019 21:44
ça depend de la définition de Tunisien vous pouvez voir en Hannibal un Tunisien et vous pouvez voir en Jugurtha un Tunisien, pour moi Jugurtha est le Tunisien le plus authentique.
Les carthaginois en général ont gardé leur culte et leur langue et leur héritage phénicien et ils sont restés près des côtés, la grande partie de l'ouest tunisien n'était jamais Carthaginois. Hannibal lui-même nous ne savons pas si sa famille est arrivée avec la fondation de Carthage ou plus tard car les phéniciens fondaient leurs colonies au fil des siècles (Utique par exemple presque 300 ans avant Carthage).
Maintenant concernant les hafsides, vous parlez là de l'époque du déclin des hafsides. l'Espagne a pratiquement installé un vassal au pays. Pour définir qui est l'agresseur et qui est l'allié du point de vue des Tunisiens, il faut analyser les conséquences des événements. L'invasion Espagnole a couté la vie à des dizaines de milliers de Tunisiens. Les Ottomans ont pratiquement aidé à libérer la Tunisie des espagnols et à protéger nos côtes. On voit à Sebta et Mellilia les conséquences au Maroc. On peut critiquer bien sûr la gouvernance Ottomane en Tunisie mais elle ne représentait pas une occupation surtout avec la famille husseinite car Hussein Ben Ali s'est mariée d'une femme tunisienne et car la regense a pris de plus en plus de l'indépendance vis-avis du pouvoir à Istanbul.
concernant les mouahidouns et vous savez que les hafsides au début étaient leurs représentants en Tunsie, sans eux la présence des musulmans en Andalousie aurait pu être encore plus courte. C'est grace aux mourabitouns et mouhidouns que la présence des musulmans a ete maintenue jusqu'au 15e siècle en Andalousie et ce sont deux grandes Dynasties amazighes comme vous le savez surement.
Le Maghreb est notre patrie. Nous n'avons pas de chance dans un monde globalise sans Intégration maghrébine et au-delà même pour inclure l'?gypte dans notre espace économique commun.

HAtemC
| 22-03-2019 20:59
Ce type forza n'a de cesse de réécrire l'histoire '?' HC

HatemC
| 22-03-2019 20:55
Posons la question qui fâche

Tunisiens que PENSEZ VOUS de la REGENCE Ottomane qui a duré 360 ans, de la période Beylicale, système fondé sur l'hérédité ? HC

Rationnel
| 22-03-2019 20:27
Hannibal est Carthaginois, sa famille était établie en Tunisie pour plus de 800 années, donc il avait des racines a Carthage/Tunisie pour plus de 80 generations.
Le Maghreb n'existe pas vraiment en terme d'histoire ou géopolitique, le Maroc a eu sa propre histoire pour des millénaires. La Tunisie aussi. Les efforts d'unir cette espace était courte et désastreuse (les mouwahidouns qui était derrière la perte de l'Andalousie par leur intolérance).

Les Espagnols étaient invites par les Hafsides (Tunisien est un adjectif moderne) pour lutter contre les Ottomans, les espagnols ont occupe Tunis en Octobre 1573, le Ottomans ont reconquis Tunis en Septembre 1574.
Voici un extrait de la lettre de Moulay Hassan, le roi Hafside de Tunis a Charles Quint l'empereur Espagnol:
«Barberousse, ce misérable reïs turc ('?') vient de s'emparer de mes Etats. L'attachement sincère que j'ai toujours eu pour vous l'a décidé à me nuire. Il est donc de votre honneur, et il y va de vos intérêts, ô grand Roi, de venir à mon secours ('?') J'ai encore à mon service 60 000 hommes avec lesquels j'irai l'assiéger par terre, tandis que vous viendrez l'encercler par la mer. Lorsque le royaume de Tunis sera rentré sous mon obéissance, je vous en ferai l'hommage et me contenterai d'être votre lieutenant. » (Jean-Louis Belachemi, Nous, les frères Barberousse, Paris, 1984, p. 303).

HatemC
| 22-03-2019 20:12
Du moment que les Tunisiens débattent sur cette période beylicale sans partie pris '?' je suis serein '?' j'ai atteins mon objectif '?' les autres qui caressent dans le sens du poil en méconnaissance de l'Histoire je balaie leur écris d'un revers de main '?' des crétins qui ne savent pas débattre par IGNORANCE, je les comprends ils n'ont rien à dire et n'ont aucun argument valable '?'

Je ne mettrai pas sur un piédestal la période de la régence '?' et j'ai écris que les descendant des beys sont aujourd'hui Tunisiens '?' et je les comprends ils veulent lisser l'image de leurs ancêtres et ne supportent pas la critique et développent un complexe de supériorité, ils ont apportés la civilisation si on les écoute ... tout comme le font les royalistes de France '?'
Un descendant des Beys n'acceptera JAMAIS la critique et nous avons ici même la preuve de leur psycho-rigidité et leur haine envers Bourguiba '?' alors que Moncef Bey a été exilé par les Français, Bourguiba n'y est pour rien '?' et les confiscations étaient demander par le peuple qui a vécu l'esclavage sous les Beys '?' Il faut avoir cette gymnastique d'esprit de se replacer dans cet espace temps, les années avant l'indépendance et post indépendance '?' mais cela est une gymnastique que la plupart ne peuvent pas pratiquer '?' Les Beys en 1956 étaient haï '?' ILS ONT VENDU LA TUNISIE AUX FRANCAIS '?'
Le Tunisien est passé d'une colonisation Ottomane vers une autre '?' on se passe le pomme de terre ...
Moncef Bey que beaucoup lui attribue le quolibet de NATIONALISTE '?' or c'est FAUX, Moncef Bey a compris que les Beys n'avaient plus aucun avenir et ne seraient plus associé au pouvoir '?' il s'est rapproché des NATIONALISTES Tunisiens de l'époque pour sauver la régence UNIQUEMENT '?'
Nous n'avons pas le courage de se l'avouer sans plus '?' moi je le dis HAUT et FORT '?' Les 250 ans de régence ont maintenu les Tunisiens dans la pauvreté TOTALE, et VIVE le REPUBLIQUE ... HC