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Les universitaires poursuivront en justice Youssef Chahed et Slim Khalbous
17/03/2019 | 12:25
1 min
Les universitaires poursuivront en justice Youssef Chahed et Slim Khalbous

Le syndicat des universitaires Ijaba a rendu public un communiqué, ce dimanche 17 mars 2019, annonçant qu’il a été décidé de poursuivre en justice le chef du gouvernement Youssef Chahed et le ministre de l’Enseignement Supérieur Slim Khalbous pour irrespect de la Constitution, des libertés syndicales et des droits de l’homme.


Toujours dans la même politique d’escalade, le syndicat a appelé au renforcement de la campagne électronique #StopChahedEtSlim pour dénoncer « le projet dangereux du chef du gouvernement tunisien qui vise à anéantir l’université publique et installer des universités étrangères privées sur le sol tunisien ».

Il est aussi prévu d’organiser une campagne de retrait de confiance envers les présidents des universités pour « leur responsabilité dans la décision qu’ils ont prise du gel des salaires des universitaires chercheurs grévistes. Une décision illégale, inconstitutionnelle, inhumaine et immorale », soulignant que la grève administrative sera poursuivie avec force et vigueur, outre des manifestations dans toutes les universités tunisiennes durant la semaine du 18 au 23 mars 2019 et un sit-in au siège du ministère de l’Enseignement Supérieur à partir du lundi 25 mars 2019.


Ijaba compte par ailleurs entamer des procédures à l’échelle internationale, dont le dépôt d’une plainte auprès de l’Organisation Internationale du Travail pour atteinte contre les libertés syndicales, le droit d’organisation et l’oppression des militants syndicalistes, l’envoi de courriers aux organisations internationales des droits de l’homme et la transmission de plaintes aux organisations internationales dans le domaine de l’éducation 


S.H

17/03/2019 | 12:25
1 min
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Commentaires (16)

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hb
| 18-03-2019 06:51
Tactiquement, le gouvernement a donné un bon coup à ijaba lequel continuer son aveuglément. Tout le monde attend la réponse de la justice et des organisations lesquels doivent condamner ijaba. Le résultat est que l'Université publique recule encore plus et c'est le moment où doit profiter le secteur privé mafieux et suceur du sang du peuple tunisien.

Aziz
| 17-03-2019 21:00
Déja, il faut faire bon sens:"installer des universités étrangères privées sur le sol tunisien", mais qui travail dans ces universités privées ? Les grévistes eux-même bien sur
Aprés, l'Université Publique Tunisienne a toujours sa valeur, ce qu'il faut faire c'est l'appuyer (ce que Cher Khalabiza n'est pas entrain de le faire) et faire des bons étudiants des vrais compétences...Il faut bien offrir aux universités publiques l'infrastructure nécessaire pour que nos profs puissent faire les cours...Et ARRETEZ DE DONNER VALEUR AU PRIVE, C'EST UNE EDUCATION POUR LES FILS DES RICHES !!

A4
| 17-03-2019 20:07
"A4 | 17-03-2019 17:06"
Ce n'était pas moi !!!

Abou Walid
| 17-03-2019 19:49
Messieurs les syndiqués de tout bord en rajoutez "le pays respire encore" !

Forza
| 17-03-2019 19:20
Le ministre était l'invité de Maryem Belkadi il y'a quelques semaines. Il a très bien expliqué que les deux universités celle avec les français et celle avec les allemands vont être une coopération entre le privé et le publique. Coté publique, il y'aura des universités publiques tunisiennes et des universités publiques européennes entre les fondateurs. La scolarisation pour les étudiants tunisiens sera gratuite comme pour les autres universités tunisiennes. Elles feront parti du guide de l'orientation universitaire comme les autres universités. Il ne faut pas barrer la route a plus d'excellence dans l'université tunisienne. Il est clair que ces universités profiteront aussi de financement de parties européennes et ouvreront à travers des coopérations et une formation excellente des opportunités pour les jeunes tunisiens. Il ne faut pas laisser la peur bloquer le chemin de ces jeunes, le changement est difficile mais il faut changer de temps en temps pour rester relevant.

Tunisien
| 17-03-2019 18:41
Je ne peux croire mes yeux en lisant cet article. Lorsque je lis les mesures et actions prises par ce groupuscule, je crois, d'universitaires, je me demande où va le pays avec ces futurs cadres dirigeants.
Sont-ils gauches ou de gauche. Sans jeu de mot, je ne fais pas de différence...

A4
| 17-03-2019 17:06
#StopChahedEtSlim
#StopChahedEtSlim
#StopChahedEtSlim

c'est incroyable que ce gouvernorat trouve l'argent pour appuyer les universités privés et ignorent les universités publiques.
Ceux qui parlent du temps d'enseignement par semaine sont ignorants et ne connaissent rien du métier ni du temps de préparation nécessaire pour enseigner une heure; ni du temps nécessaires pour faire les activités de recherches, ni des équipements disponibles pour préparer une séance de cours.
D'après les activités du ministère, il est facilement possible de remarquer que le ministre veut détruire l'enseignement supérieur publique.

#StopChahedEtSlim
#StopChahedEtSlim
#StopChahedEtSlim

Forza
| 17-03-2019 16:46
Par l'employeur. En Allemagne les syndicats payent une partie du salaire des grévistes. Ils le payent de leur budget qui lui se finance par les cotisations des membres et non pas retenu à la source comme en Tunisie. Ce système est logique car la grève est un droit mais doit être utilisé aussi avec modération. Si l'employeur continue à payer le salaire indépendamment de la grève, les grévistes peuvent ne pas avoir intérêt à reprendre du travail voir Yakoubi etco. Lorsque des syndicats européens se lancent dans une grève, ils savent que ca va leur couter beaucoup d'argent donc ils ne l'utilisent que comme dernier recours. Des syndicats en Allemagne commence avec des grèves de juste deux heures et puis une journée pour escalader, chez nous les syndicats commencent déjà par trois jours, fin machyin ?
Sinon, ces universités tuniso-francaises ou tuniso-allemandes peuvent offrir aussi des chances à nos universitaires. Ils peuvent côtoyer des professeurs et des chercheurs étrangers, peuvent contribuer dans des projets européens, peuvent donner des cours dans ces universités, acquérir une expérience dans un environnement international etc.

Forza
| 17-03-2019 16:29
Elle s'attaque malheureusement aux projets d'universités avec la France et l'Allemagne car elle craint la fuite des bons élèves vers ces universités. La crainte est logique mais la bonne approche est l'amélioration de la qualité de l'enseignement et de la recherche au sein des universités et écoles publique. L'exemple de l'université esprit, montre que des universités privées ou des corporations publique/privé peuvent apporter un plus. C'est en présence de la compétition que l'université publique peut avancer.

Dhaouadi Zoubeida
| 17-03-2019 15:53
#StopChahedEtSlim