Le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, ainsi que le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur, et le chef du gouvernement, Youssef Chahed, ont présidé ce jeudi 9 novembre 2017 la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2017/2018.
Selon le communiqué publié par la présidence de la République, le cérémonial s’est déroulé au palais de Justice de Tunis en présence de nombreux magistrats, juges et avocats. Plusieurs ministres étaient également présents.
K.H
Les trois présidents assistent à l'ouverture de l'année judiciaire 2017/2018
Le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, ainsi que le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur, et le chef du gouvernement, Youssef Chahed, ont présidé ce jeudi 9 novembre 2017 la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2017/2018.
Selon le communiqué publié par la présidence de la République, le cérémonial s’est déroulé au palais de Justice de Tunis en présence de nombreux magistrats, juges et avocats. Plusieurs ministres étaient également présents.
Il était une fois dans un pays lointain, un juge à ses débuts avait fait des graves erreurs sur une affaire de meurtre, et suite à ces erreurs le crime n'avait jamais été résolu. Cette histoire l'avait suivi toute sa carrière et trente années plus tard, il était toujours très affecté, il n'avait pas trop supporté sa conscience, il s'était données la mort.
Une Jugement de Cassation du Tribunal Administratif du 13 Octobre 2015 enjoignant à La Délégation Spéciale de La Municipalité de La Marsa de régler à des ayants droits le prix d'un terrain ( piscine, maison de jeunes , terrains de sports) qu'elle occupe depuis 1961 est ignoré par le SG de cette commune , par le Président de la Délégation Spéciale et ....-.
IL y a de « l'eau » dans le Justice de notre pays.
Où est le maître nageur ?
D'habitude et depuis l'indépendance de la Tunisie de 1956, la Justice tunisienne et l'ensemble de sa magistrature, ont été humiliées année après année, par la marque de supériorité que leur avaient imposée tous les présidents de la République tunisienne depuis le défunt dictateur déchu Bourguiba, en passant par l'autre dictateur déchu Ben Ali, puis de coutumes par le premier président de la deuxième République tunisienne de régime parlementaire Moncef Marzouki, jusqu'au présent président Béji Caïd Essebsi.
Chaque année, ces présidents des deux Républiques tunisiennes, obligent les Magistrats de Tunisie à s'aligner devant eux, comme les élèves de l'école primaire s'alignent devant leur éducateur, pour leur assigner ce dont ils doivent comprendre venir de leurs Boss. Le défunt dictateur déchu Bourguiba leur disait : «je veux et j'attends et j'impose». L'autre dictateur déchu Ben Ali, le leur fait sentir à la journée même. Le juge qui veut respecter la loi contre la volonté de la dictature de toute sa famille régnante, il sera mis au frigo jusqu'à son limogeage. Ces pratiques criminelles trouvent lieu jusqu'à aujourd'hui, mais heureusement qu'elles ne sont en pratique qu'en toute petite miniature. Une miniature en voie de disparition, grâce aux bons et honnêtes Magistrats de conscience et d'honneur et grâce à nos médias, qu'ils ne pourront jamais plus museler.
Maintenant, on le voit clairement sur cette belle photo et on constate facilement, que ce sont cette fois-ci, les trois présidents qui sont à l'honneur des juges, non pas le contraire comme avant.
Mille BRAVOS à ceux qui ont eu cette lucidité, qui donne plus de crédibilité à notre nouvelle Justice tunisienne.
Vive la Tunisie arabe et musulmane.
La première affaire judiciaire de l'année sera une affaire de bisou entre adultes consentants, d'homosexuel trahi par un test anal ou d'une personne qui a fumé une cigarette pendant ramamdan ?