| 25-10-2016 20:41
La société tunisienne connaissait des formes différentes de la propriété. Dans les régions des steppes et le sud, il y'a la forme de la propriété commune entre les membres d'une tribu ou d'un arch. Les gens avaient des champs proches des villages, pour ces champs ils avaient des titres de propriété individuels. Pour les espaces plus éloignés, ils les possédaient ensemble, les années pluvieuses, ils sortaient ensemble pour semer l'orgue, les années sèches, ils utilisaient souvent ces espaces pour le bétail. A coté de cette forme, il y'avait les ahbass, c.à.d. des terres parfois données comme des dons par exemple pour les oeuvres bénévoles. L'occupation française qui ne connaissait pas ses formes de propriété et qui voulait confisquer les terres a déclaré les a déclarés comme étant sans propriétaires (comme l'occupation de la Palestine quoi). L'état de l'indépendance ne voulait pas réparer cet état (sauf pour les régions natales de Bourguiba et ses ministres) et lorsque je critique Bourguiba et ses responsables pour leur régionalisme, on me vient avec cette accusation de régionalisme, expliquez moi alors pourquoi l'état n'a pas de fermes a Sousse et Monastir, le seul henchir au gouvernorat de Sousse est a Endida et pour les soussiens Enfida ne fait pas partie du Sahel, comme Koundar ou Souassi d'ailleurs bon si les habitants décident aucun kilo de dattes ne sortira de la région. L'état a intérêt à reconnaitre l'aspect positif du travail de l'association et au lieu de donner la ferme comme cadeau a un requin de Tunis ou de Monastir qui ne payera rien, il est mieux de conclure un contrat avec cette association.