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Chroniques
Les révolutionnaires n'ont pas à écrire l'Histoire de la prérévolution
23/02/2015 | 15:59
6 min

 

Pour la énième fois, une sordide campagne de dénigrement, voire de lynchage, frappe l’animateur TV Samir El Wafi. La raison est que l’animateur a invité pour son émission du dimanche 22 février Seïf Trabelsi, neveu de Leïla Ben Ali, épouse de l’ancien président tunisien. Le « crime » de Samir El Wafi est d’avoir offert une tribune à un membre de la famille la plus honnie de Tunisie. Ou plutôt la famille désignée pour qu’elle soit la plus honnie. De ces campagnes de dénigrement, Samir El Wafi en a vu et en verra d’autres. Il n’est ni le premier, ni le dernier. Myriam Belkadhi, Moez Ben Gharbia, Naoufel Ouertani, Elyes Gharbi, Hamza Belloumi et bien d’autres ont connu et connaitront ce type de lynchages, chaque fois qu’ils invitent une personne que les « gens bien pensants » et « défenseurs autoproclamés de la révolution » désirent bannir du paysage médiatique, voire du paysage tout court. On dira alors après avoir regardé son émission en masse qu’il n’a même pas la formation académique qu’il faut, qu’il n’est pas fait pour être journaliste, qu’il rabaisse le niveau… Le tout après avoir fait partie de son record d’audimat.


Aujourd’hui, il est temps d’en finir avec les « coupables désignés » et de connaitre la vérité. Il est aussi temps d’en finir avec ces « gardiens révolutionnaires » qui parasitent le débat, en boycottant systématiquement les plateaux de télévision (comme le cas de Ayachi Hammami) ou s’amusent à insulter tout représentant de l’ancien régime. La vérité doit primer sur les idées toutes faites, pour qu’on puisse en finir et passer à autre chose.
Plus de quatre ans après la révolution, la Tunisie se doit de connaitre son Histoire. Sa véritable Histoire. Comment était réellement géré le pays sous Ben Ali, comment se nouaient les grandes affaires, comment étaient accordés les grands marchés publics, comment étaient cédés les domaines publics, qui étaient les acteurs principaux, qui étaient leurs complices.
Plusieurs de ces vérités sont connues par les juges d’instruction, ce qui explique que des personnes comme Seïf Trabelsi se trouvent libérées après deux ans de prison, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elles. La vindicte populaire ne l’entend cependant pas de cette oreille et tient à ses coupables désignés. « Si Seïf Trabelsi (ou autre) est libre, c’est que le juge est corrompu ou que les dossiers n’étaient pas bien préparés ou encore que les preuves ont disparu », crient-ils sur tous les toits. L’idée même qu’un membre de l’ancien régime ou de la famille Ben Ali soit « clean » et n’ait véritablement rien à se reprocher ne leur traverse pas l’esprit.

 

Les « gardiens » de la révolution qui ont occupé le paysage médiatique durant les quatre dernières années ont nui à l’Histoire postrévolutionnaire tunisienne avec leurs jugements prêts à l’emploi et leur version unique de l’Histoire prérévolutionnaire. Certains d’entre eux sont de véritables corrompus, de véritables mercenaires, de véritables chacals, mais qui ont réussi à tromper l’opinion publique par leurs « paroles » révolutionnaires, probes et honnêtes. « Paroles, paroles », chantait Dalida.

 

Ces « bien pensants » reprennent les devises classiques du Moyen-âge et nous disent « pendez-les haut et court », « dressez leur des potences », « nous avons droit de vie et de mort sur eux », « ils n’ont pas besoin de procès équitables ». Et nous autres, hommes de médias, nous nous devons d’exécuter leurs desiderata, sous peine d’être lynchés.

 

Naturellement, nous ne nous sommes pas exécutés. Nous ne vivons pas tous au Moyen-âge, heureusement, et il y avait eu une véritable résistance des grands médias pour ne pas céder à la facilité de désigner les coupables du doigt, sans leur offrir leur droit basique de s’exprimer.
La motivation peut être différente, mais la finalité est la même. En invitant Seïf Trabelsi, Samir El Wafi a réalisé un véritable record d’audience (et on peut l’accuser que c’était son objectif, CQFD), mais la finalité est là. Il a permis à un Trabelsi de s’exprimer librement et de donner sa version de l’Histoire. Une version que les « bien pensants » ont tout fait pour censurer ces 3-4 dernières années. Entre les accusations de corruption, de complicité, de blanchiment, d’intimidation ou encore des procès montés de toutes pièces, les « gardiens de la révolution » ont brillé d’ingéniosité pour orienter l’opinion publique. « Untel est coupable, untel est militant-révolutionnaire ». «Ceux-là sont les méchants, ceux-là sont les gentils ». En fait, ces « gardiens de la révolution » rappellent les gardiens de moutons. Ces bergers qu’on voit avec un gros bâton en bois pour diriger leur troupeau. Hélas pour eux, les Tunisiens ne sont pas des moutons, encore moins les hommes de médias.
Samir El Wafi a invité Seïf Trabelsi et ne s’est pas laissé intimider par le lynchage. Il en rit même. D’ailleurs, comment aurait-il pu être intimidé, lui qui a été trainé devant un tribunal militaire, juste parce qu’il avait invité un officier de l’armée dans son émission. Aucun de ces « bien pensants » n’a levé alors le petit doigt pour protester qu’un homme de médias soit trainé devant une juridiction militaire.
Ces mêmes personnes veulent pourtant que les médias jouent le rôle de la justice et se mettent à blacklister certaines personnes que la justice même a blanchies. Ils n’en ont que cure que certains « grands témoins de l’Histoire » partent sans avoir livré leur part de vérité. Feu Abdelaziz Ben Dhia, disparu ce matin du lundi 23 février 2015, en fait partie.


Pourtant le législateur a créé l’Instance Vérité et Dignité. Or, depuis qu’elle a démarré ses activités en juin 2014, cette instance peine à travailler. Et la raison est simple, sa composition pose problème et l’intégrité de certains de ses membres reste à prouver. Certains membres de cette instance figurent parmi les « gardiens » de la révolution, ceux qui ont l’habitude de désigner et juger les coupables, avant même de les entendre.


Comment peut-on faire éclater la vérité et savoir ce qui s’est réellement passé, si les personnes désignées pour ce faire n’ont pas l’aptitude pour cela ? Si ces personnes sont nourries de haine farouche à l’encontre de tout ce qui est ancien régime ?
La nature ayant horreur du vide, ce sont les médias qui se sont occupés de ce travail de recherche de la vérité, sans animosité particulière à l’encontre de qui que ce soit. Revers de la médaille, les hommes de médias qui font ce boulot se trouvent dans la ligne de mire des « gardiens de la révolution » pour des lynchages sans fin et des procès à répétition. Jusqu’à quand ?
Il est grand temps que l’on cesse de mettre tous les membres de la famille Ben Ali et tous les ministres de l’ancien régime dans le même sac. Il est grand temps que les Tunisiens sachent la vérité, quitte à constater que certains « diables » pourraient être des anges et que certains « anges » pourraient être des diables.


Pour assurer la justice ou la vérité, il faut considérer tout « Trabelsi » et tout « ministre de Ben Ali » comme étant un justiciable ordinaire et non comme une figure d’un régime dictatorial qui doit prouver son innocence. Nul n’a le droit de reprocher à une personne son appartenance familiale ou politique et de le condamner sans l’avoir écouté, même si l’on fait face au diable personnifié. C’est là un b.a.-ba de la justice et ce b.a.-ba ne doit jamais être occulté.

 

23/02/2015 | 15:59
6 min
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Commentaires (17) Commenter
Dévoilement des medias
Bechir Toukabri
| 25-02-2015 12:14
On y est. C'est ça le paradoxe de la liberté: Les medias doivent informer, et dire la vérité. Maisla vérité on peut la travestir, le defigurer....etc Sami El Wafi ne dit pas la vérité. Ile utilise des bribes de vérité qu'il travesti pour en faire un spectacle de "teleréalité" afin d'auglmenter l'audimat et lesrecettes publicitaires. Pire il satisfait le coté "voyeur" des beaucoup de Tunisiens. Il les enfonce comme les politiciens le font enpermanece, dans l'arriération et le sous développement. De pareilles émissions-poubelles ecoeurent et sont contre révolutionnaires. Et il faudrait tout uneétude pour le démontrer.Mais passons bles contradictions sociales dévoileront tout unjour,jusqu'al'hypocrisie et le machiavelisme de certains medias.
Même chanson!
Hannibal Barca
| 24-02-2015 16:24
C'est l'oncle Sam qui impose ses diktats 1)En 1956 il a appuyé Bourguiba un anti-communiste, moderniste et rationnel et c'était tant mieux pour le peuple tunisien car il était nationaliste,intègre et avait les mains propres. 2) En 1987 il plaça Ben Ali ancien contrebandier plus ou moins moderniste et rationnel il garda son coté ripou mais il avait un certain coté nationaliste . Il devint gênant en s'opposant à la guerre d'Irak.3) En 2012 il plaça des anciens taulards obscurantistes recyclés en politiciens par les "Doubles Zéros" du Golfe dans l'espoir de les reconduire en 2015.La peuple vota pour des politiciens éclairés et l'oncle Sam parvint à obscurcir le Gouvernement.
SI EN DIT SÉRIEUSEMENT L'HISTOIRE , ! ?
LA VÉRITÉ DES FOIS BLESSE
| 24-02-2015 14:27
Si en dit sérieusement et réellement l'histoire la période de la règne de Sidna Le Président Ben Ali c'est la meilleure règne de l'histoire que connait la Tunisie c'est un temps d'or malgré tout l'ordre règne à travers toute le territoire national l'essentiel existe l'achat de pouvoir des produits consommables est supportables, la sécurité
le respect mutuelle entre état et citoyens existe et l'arbitre de sécurité est en permanent Sidi Amar 404 04 connait d'une justice et égalité entre les citoyens il a affaire qu'avec ceux qui voulaient déstabilise la vie des habitants .par contre les fils de trablssi qui participaient massivement dans l'investissement en créant les postes d'emplois pour ceux qu'ils nécessitaient malgré que ces Trablssi sont des proches du Président ce sont bien éduqués par leur père le Libyen d'origine qui pénétrait en Tunisie qu'en 1911 son tibut majoritaire en Libye possédant beaucoup de bétaille qui sont à leur Possession à cet époque ils sont toujours plein d'argent jusqu'a présent ,aussi ils sont des héros en guerre en bataille ils sont combattaient au temps colonial (L'Italie )
très respectés dans les milieu libyen en conclusion la Tunisie a beaucoup de chance d'avoir ce genre d'investisseurs de bonne foie ce sont des travailleurs de confiance
ils ont abandonné leur pays natal à cause de l'amoure de la Tunisie car ils ont obéir les directives de leur père plein de loyauté envers la Tunisie , l'étroitement dans les relations commerciaux et autres avec les Tunisiens .
Grosso au modo de préférence de ne pas fouiller par l'intermédiaire de l'histoire pour pas nier les efforts des hommes dignes sincères et fidéls à leur patrie qui est avant les partis comme dit Le Nouveau Président B C E qu'il faudra l'aider pour mettre à jour la situation comme elle a été avant ou mieux .
@BN: Commentaires seulement pour les fidèles
Dhiba
| 24-02-2015 14:00
Votre censure systématique me fait marrer

***
BN: Votre commentaire est bien en ligne.Merci de vérifier et relire nos règles de modération.
Quand les "Chats bottés " s'indignent...
clopin-clopant
| 24-02-2015 13:52
Bravo M.Nizar Bahloul pour cette honnête mise au point.
Ces "bien pensants" sont les nouveaux venus qui veulent vite et à tout prix se créer une identité glorieuse, "patriotique". Ils s'emploient alors à vouloir abattre toute la colonne vertébrale qui tenait debout la Tunisie.L'Histoire est un fil conducteur qui enregistre tout et n'admet pas l'interruption.
La plupart d'entre eux avaient applaudi et servi sans broncher Ben Ali et les membres de sa famille, même les plus lointains...Ils s'étaient même constitués des richesses dont ils ne rêvaient même pas...même les petites gens s'étaient accommodées avec la réalité et avaient profité à leur manière de revenus mis à leur portée.
Ce type de réaction allergique prouve bien qu'il n'y a pas eu de révolution mais une rébellion tout de suite récupérée par "certains intérêts"qui agissaient en sous-marin attendant le moment propice pour surgir...Certes Ben Ali et certains membres de sa famille n'étaient pas des enfants de choeur mais il y a des vérités qui sont là et que l'Histoire ne peut pas effacer.
Quel est le degré de patriotisme de ces "post-révolutionnaires" ? Comment ont-ils servi la patrie depuis la chute de l'ancien régime ?
bravo pour cet excéllent article
tunisien d adoption
| 24-02-2015 12:42
merci pour cet excellent article et laissons le temps au temps la vérité finir toi=ujours par ressortir quand a ces défenseurs de la révolutions bien pensants et donneurs de lecons ils furent dans toutes les révolutions les pires bourreaux de l histoire (revenons a la révolutions française pour voir que l histoire se répette quel tristesse l être humain moraliste encore bravo pour cette excellente analyse )
Cécité du coeur...
millecastors
| 24-02-2015 09:32
Dieu n'aime pas ceux qu'on ose prétendre singer son immense justice. Ceux qui s'y sont essayé comme les va-nu-pieds Robespierre, Danton et Marat ont tous connus la fin tragique du couperet et de l'assassinat qu'ils ont prononcé contre leurs victimes, après être eux-même devenu les pires coupeurs de têtes de leurs adorateurs criminels.
L'histoire se répète inlassablement.
A ceux que Dieu veut châtier, il commence toujours par aveugler le coeur afin qu'ils crient victoire la tête sur le billot
Puis le couperet tombe. Sec, juste, implacable...
@Citoyenne Mr. Nizar a raison
Mounir
| 24-02-2015 09:03
Ta colère est justifiée mais incompréhensible dans l'état actuel des chose..
Vis tu en Tunisie?
En ce qui me concerne et surement comme la plupart des Tunisiens nous avons tous dansé lors du départ du dictateur, ton sentiment était plus que partagé. Mais après la révolution on se rend compte jours après jour que nous avons été manipulé! que de nombreux secrets semble faire horizon par ci et par la et que quelques choses de pas normal se passe sous les tables!

Aujourd'hui la position de Mr Nizar est appuyée par la majorité.
Les Tunisien n'ont pas eu à choisir entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal. Et je le dis tout haut! avec Ben ali tout allait bien mieux!
Ils volaient certes... mais d'un autre coté ils créent autant de richesse.
Ils avaient éradiqué la menace terroriste! les assassinats! la contrebande et la hausse des prix! Aujourd'hui nos policiers se font tués et égorgés (ca c'est la révolution?)! Les prix augmentent arbitrairement sans aucun contrôle (ca c'est la révolution?). Les étrangers s'amusent a acheté nos terres, nos bâtiments et nos hôtels en se moquant de notre dinars (Ca c'est la révolution?)

Bachar est un dictateur mais tu as vu ce qu'il se passe en Syrie (guerre, assasinats, génocide et daech)!
Kadafi était un dictateur et l'on voit ce qu'est devenue la Libye (les armes laissés par les français ne font que leur malheur, des coptes égorgés juste pour le plaisir!!!)!
L'irak depuis qu'elle a PERDU Sadam est journalièrement victime d'attentats à la bombe dans des lieux publiques ou il y a des femmes, des enfants et des personnes agés!

Donc non! Ce n'est pas qu'on aime Ben Ali! Mais c'était mieux pour tout le monde!
Et comme a dit @DIEH dans son commentaire: La Tunisie a plutôt connu une "Merdolution" et la "Révolution" elle est plutôt pour les terroristes et les contrebandiers et toute la merdasse qui essaient de réécrire la prérévolution comme l'as si bien dit Mr Nizar.
bravo nizar
canalou
| 24-02-2015 08:24
excusez ma familiarite qui denote de mon admiration pour cet esprit libre et ce nom que porte aussi mo fils . Personne n a le droit de faire taire une voix . Nous ne voulons plus de tabous et de non dits qui donnent une occasion d or aux manipulateurs et faussaires de diriger l opinion a leur gout . Il est temps que le peuple tunisien grandisse et se familiarise avec l esprit critique pour pouvoir choisir librement son destin .
ABDELAZIZ BEN DHIA : LA DIGNE MORT D'UN GEANT
JOHN WAYNE
| 24-02-2015 06:16
Il avait cette façon particulière d'exprimer calmement presque comme en chuchotant, ses visions à la fois nationalistes et pragmatiques d'une Tunisie dont il avait compris l'avenir à la dynamique complexe et dangereuse. Il ne possédait pas l'aspect flamboyant et pétillant de Bourguiba mais avait avec le Combattant Suprême ce point commun d'une intelligence supérieure.
C'est peut être deux ou trois fois que j'ai eu l'immense privilège et honneur de serrer la main de cet homme. Un de ces moments fut dans les locaux du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique par une journée suffocante d'été ou il me reçut dans son bureau silencieux et frais.
L'homme était un puit de science et de culture et comme d'autres grands de la Tunisie moderne tel Hedi Nouira, il vouait à Bourguiba et à la Nation Tunisienne un respect spontané, naturel, et presque inné.
Mais surtout cet homme avait compris que dans l'intérêt de la Tunisie et de son peuple, il fallait préserver un état Tunisien stable et sécuritaire quitte à maintenir au pouvoir le même gouvernement et le même leader qui n'étaient pas parfaits.
En éducation et en sciences, cet homme a été l'extension immédiate du rêve de Bourguiba d'un peuple pauvre mais dont l'arme éternelle serait le savoir.
La mort de cet homme est un autre moment douloureux pour le fonctionnaire de l'état Tunisien que je serai toujours.
Les morts des grands hommes poussent les peuples à faire le point et à examiner le bilan des décennies passées.
Aujourd'hui et avec le départ de cet homme vers l'éternel, la Tunisie a perdu un de ses fondateurs et pionniers.
La Nation Tunisienne s'effrite car elle a perdu tout et même l'honneur dans une fausse révolution ***, mais dont les vrais auteurs se trouvent à des milliers de lieues du Palais de Carthage.
La révolution Tunisienne a signifié le retour au protectorat et avec la mort de cet homme ont disparu plus d'indépendance et plus de souveraineté acquises par le sang.
Je ne suis pas le professeur de droit et l'encyclopédie vivante qu'Abdelaziz Ben Dhia était et ma vision de la Tunisie et de son peuple demeurent simplistes :
Une Nation bâtie dans le sang par une élite Nationaliste Bourguibienne et Benalienne qui a succombé à l'offensive du reste et des autres, c'est à dire de militants des droits de l'homme et d'islamistes qui ne sont autres que des traitres et de la racaille employés par diverses puissances étrangères.
Le Professeur Ben Dhia comme Bourguiba a sa mort, devra rendre des comptes a Dieu le tout puissant qui comme pour le Combattant Suprême lui dira :
«Comme Si l'Habib, tu as perdu une vie entière à les éduquer pour qu'ils se retournent un jour contre toi ».

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.