Il leur faut un carburant parfait, propre, sans traces d'eau, pas ce qu'on vend à la sauvette sur le bord des routes en Tunisie.
L'entretien doit être fait comme il sied, c'est-à-dire préventivement, avant que les défauts n'arrivent.
Ceux qui vivent en Allemagne, en Suisse ou aux Pays Bas, ne me contrediront pas : tous les 20.000km, on va chez le concessionnaire, qui fait l'entretien courant (remplacement de l'huile, du liquide de refroidissement, du liquide de freins, des filtres...) et la maintenance préventive, comme sur les avions : on remplace préventivement ce qui pourrait poser problème à court ou moyen terme : vanne EGR, sonde lambda, filtre à particules etc... en font partie.
Si on ne le fait pas, le porte feuille va pleurer dans un proche avenir!
En France, les constructeurs imposent quasiment le programme d'entretien, il est inclus dans le prix de vente de la voiture, justement pour que l'entretien soit parfait.
Les constructeurs le savent, une Dacia est une Renault d'il y a 15 ans. Alors elle est infiniment moins exigeante que les modèles les plus récents!
Sur ce genre de choses, le contrôle technique ne changera rien.
Il faut adapter le parc automobile au contexte local, c'est le point le plus important.
De plus il faut penser aux assurances. En France aucune assurance n'assure une auto à un jeune conducteur autrement qu'aux tiers.
Un conducteur de moins de 2 ans n'aura pas une assurance tous risques pour une voiture neuve!
D'où le succès des voitures de 5 à 10 ans, en parfait état de fonctionnement.
Ah la la... je ne comprends pas les administrations tunisiennes!