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Les médecins en colère après le licenciement d'un chef de service au Centre national de la greffe de moelle osseuse
10/07/2018 | 18:13
1 min
Les médecins en colère après le licenciement d'un chef de service au Centre national de la greffe de moelle osseuse

Le Bureau régional de l'Organisation tunisienne des jeunes médecins à Tunis a exprimé, dans un communiqué publié ce mardi 10 juillet 2018, sa solidarité avec le professeur Mohammed Bejaoui, chef du service pédiatrie, hématologie, immunologie et de transplantation de cellules souches au Centre national de la greffe de moelle osseuse.

 

Ce soutien fait suite à la décision, prise par le ministère de la Santé, de limoger l’intéressé pour avoir refusé d’obtempérer à des ordres administratifs et d’accueillir des patients adultes dans le service pédiatrique. Une décision qui a été révisée par la suite, précise le communiqué.

« Cette décision tyrannique n’est que la continuité d’une bureaucratie issue de décisions politiques de rafistolage et non de réforme que nous percevons comme une humiliation aux médecins et aux jeunes médecins plus particulièrement » a souligné l’OTJM, précisant qu’il s’agit là d’un message adressé à tous les militants de la santé publique. « C’est un message qui dit : il n’y a plus de place pour vous alors faites vos bagages et allez-vous en ! Si c’est ainsi le sort d'un professeur dévoué, quel sera celui de son élève ? » a-t-elle ajouté. 

 

Plusieurs médecins ont dénoncé sur la toile cette décision la qualifiant de « irrespecteuse » et « irresponsable ».

 

M.B.Z

10/07/2018 | 18:13
1 min
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Commentaires (6)

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rz
| 11-07-2018 08:41
Quand on nomme des ignares à la tête de ce grand Ministère et on l'a vu de 2011 à 2013, on ne peut que constater des aberrations de ce type: pousser à la porte de sortie une compétence que le pays a mis 30 ou 40 ans pour la former dans un domaine de pointe, en sachant qu'elle trouvera facilement preneur sous d'autres cieux, cela ne peut être qu'un acte d'incompétence manifeste.

lechef
| 11-07-2018 07:51
'? mon avis , ce sujet de licenciement d'un professeur en médecine chef de service devrait comporter deux volets :
1 - Son côté très dangereux pour la médecine, tout le système et aussi pour toute la Tunisie .
Nous avons peurs que ces mouvements sont provoqués et politisés pour remplacer ces chefs de service sui pourraient être indépendants et libres par d'autres du parti Ennahdha. Ceci est probable .
Il m'a été donné de constater dans certains contextes que l'administration de certains hôpitaux publics tunisiens ont instauré des caméras pour contrôler certains chefs de service.
Il faut noter que cette administration n'a pas installé des caméras pour contrôler les pertes et les vols des médicaments.
Il faudrait attirer l'attention que quelques chefs de service ont été obligés de démissionner- à l'ere du ministre Hammami pour quitter le pays à d'autres horizons à L'etranger et suite à des combinés de ses collaborateurs encouragés par l'administration.
Certains ont été remplacés par d'autres qui n'ont pas le droit d'exercer à certaines régions vu les concours qu'ils ont réussis pour des postes à l'intérieur de la Tunisie.
Bref, C'est grave ce qui se passe aux hôpitaux sous la Direction de Hammami .
Même à la période de Mekki Abdelkatif il n' y avait pas ces problèmes.
II - IL Y a un autre côté
Ces chefs de service devraient s'occuper de leurs services par une présence continue pour former aussi les jeunes médecins.
En fait beaucoup d'entre-eux travaillent à leurs comptes dans les hôpitaux et pendant un nombre d'heures important .
Donc à eux aussi de travailler sérieusement sans absence pour travailler dans les cliniques et avec des salaires sans contre partie.
Ceci aussi est très grave.
Moralité : Si les décisions ne sont pas politisés et ne visent pas à les remplacer par des nahdhaouis
Si les décisions sont justes et correctes et il faudrait pour ceci un comité spécialistes formes aussi de plusieurs partis s'il en faut
Nous ne pouvons qu'encourager le ministère.
Voici les 2 volets .

LE déçu
| 11-07-2018 07:46
en 1969 du temps du grand BOUGUIBA;a la suite d'une mésentente entre les médecins chefs de services de l'époque, le défunt HEDI KHéFACHA ? ALORS MINISTRE DE LA SANTé les a menacé de renvoie de la santé publique et leur remplacement par l'importation d'un plein bateau de médecins bulgares!! Humiliés par de tels propos, ils décidérent d'en référer au président qui a démis dans la semaine le ministre ,ajoutant qu'à son niveau il dispose de plusieurs bateaux de personnes ministrables

le déçu
| 11-07-2018 07:27
L'attentisme etl'absence de réactivité salvatrice de CHAHED est préjudiciable au pays.QUe ne se détermine pas à prendre ses responsabilités en désignant un nouveau ministre de l'intérieur, ou à démettre les ministres de l'agriculture et de la santé pour la gestion calamiteuse de leur département et leurs fautes de communication! CETTE SITUATION m'améne à rapporter la situation véridique vécue par moi même que je résume succintement:celà se passait en 1969 du temps du grand BOURGI

Ali
| 10-07-2018 21:37
Le ministre joue le rôle de monsieur Propre
C'est une décision précipitée

Mansour Lahyani
| 10-07-2018 19:02
Comment peut-on encore prétendre, en 2018, licencier un chef de service de la Santé Publique Celui qui a prétendu pouvoir le faire, le très islamiste ministre placé là par Ennahdha n'a sans doute pas assez potassé ses documents et règlements... Le Pr. Mohamed Bejaoui n'est pas un supplétif, jusqu'ici toléré par l'immense Zied Hammami, mais subitement tombé en disgrâce et "renvoyé" par cet émule de son modèle Erdogan ! Ici, dans cette vacillante Tunisie, ça ne se passe pas tout-à-fait comme à Ankara, et les médecins qui, nous dit-on, "ont dénoncé sur la toile cette décision la qualifiant de "irrespecteuse" et "irresponsable" ont encore le moyen de se montrer bien plus irrespectueux de ce fantoche de ministre, qui bat des records d'irresponsabilité malfaisante!