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Les journalistes de La Presse veulent élire leur rédacteur en chef
03/05/2017 | 15:01
1 min
Les journalistes de La Presse veulent élire leur rédacteur en chef

Vingt-cinq journalistes  du quotidien public francophone La Presse ont adressé une lettre à leur nouveau PDG dans laquelle ils demandent de fixer une date pour l’élection d’un nouveau rédacteur en chef et d’un conseil de la rédaction.

Les signataires rappellent que l’actuel rédacteur en chef est nommé par l’ancien PDG, tout comme les membres du conseil, ce qui leur ôte toute légitimité, selon eux.  Ils considèrent que la rédaction, dans son état actuel est le fruit de nominations politiques et qu’elle pourrait être manipulée.

 

L’élection d’un rédacteur en chef au sein d’un journal est une habitude nouvelle entamée dans les deux quotidiens publics La Presse et Assahafa au lendemain de la révolution. Bien que contestée par un nombre de professionnels du secteur, la pratique a continué à Assahafa. L’ancien PDG de La Presse y a mis un terme, il y a quelques mois à la suite d’une crise au sein de la rédaction. Une crise qui perdure d’ailleurs. Les signataires de la lettre voient en cela un retour en arrière pour réinstaurer des pratiques antidémocratiques qui ne peuvent que nuire, selon eux, à la liberté de la presse.

03/05/2017 | 15:01
1 min
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Commentaires (4)

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Adnène
| 04-05-2017 20:03
Si les journalistes concernés, veulent majoritairement recourir à des élections de leur rédacteur en Chef quel est le problème???? Si le Chef élu ne remplit pas sa mission selon la charte précisant ses fonctions il sera démis.Un peu de bon sens. Décidément ce bon sens semble manquer par l'empressement des uns et des autres à s'instaurer "chef". C'est comme dans le foot tunisien chacun pense qu'il est bonne position pour faire avance l'attaque et marquer, finalement il s'épuisent dans des man'uvres tactiques en pure perte.
Et c'est dans cet ordre que je place un post sur BN, Saïd Ben Kraiem, ex-directeur au Journal de La Presse, où il liste une série d'avantages accordés à Lotfi Ben Sassi, précisant qu'il n'est pas universitaire universitaire.Je ne sais pas si un journaliste doit être universitaire, et en plus pour un caricaturiste de publier des articles, à mon avis il est recruté pour produire des dessins, et s'il ne l'a pas fait comme convenu c'est là ou il est en faute.

Finalement pourquoi Monsieur Ben Kraiem quand il était en poste, ayant une certaine autorité, n'a pas fait ce qu'il faut mettant fin aux éventuels dépassements et bénéfices d'avantages indus de Lotfi Ben Sassi? Rien n'est perdu, ce genre de dépassement dans un établissement comme La Presse, s'appelle abus de biens sociaux, il n'y a pas de délais pour le réprimer par la loi.Il est maintenant du devoir de Monsieur Said Ben Kraiem de dénoncer ces faits à la justice avec les preuves à l'appui. S'il n'a pas de preuve, qu'il se taise à jamais et cesse d'alimenter des polémiques qui font mal au pays ....où les penseurs se chamaillent entr'eux avec une inconsistance d'arguments à faire pleurer.

Winner
| 04-05-2017 10:16
Dans quel journal respecté dans un pays démocratique on procède à l'élection d'un rédacteur en Chef. le processus ne peut conduire qu'à une nouvelle impasse, à une situation analogue que celle que ce journal est en train de vivre. En effet, le jeu des alliances suspectes ne peut que profiter à des incapables, comme ce fut le cas lors du choix de l'actuel rédacteur en chef aujourd'hui contesté. Au lieu de choisir la voie du professionnalisme, nos journalistes se cachent dans le populisme qui se vérifie à travers la qualité médiocre de la production journalistique et son écart de toute règle éthique.
A mon sens, il faut opter pour le consensus qui permet à des journalistes confirmés de gérer le journal selon les normes professionnelles, non selon les caprices des uns et des autres. Toute la question est là!

el manchou
| 03-05-2017 16:03
Ce journal faisait sa une sur Zaba tous les jours, il aurait dû être dissous à l'issue de la révolution barwitienne.

badreddine
| 03-05-2017 15:19
Bonjour BN

Vous lancez toujjours des affirmations sans que vous n'etayer les points de vues. Vous dites ien que contestée par un nombre de professionnels du secteur, la pratique a continué à Assahafa. Je suppose que c'est conteste par les "professionnel" du populisme et du controle d'influence (actionnariat ou pourvoyeur de fonds, etc.), bref les pros de l'anti-liberte de la Presse. En tunisie il y a une liberte d'expression mais pas une liberte de Presse. En lisant votre article, et le ton utilise, on deduit que le probleme reside dans la demande des journaliste pour acceder a leur independance par l'election d'un redacteur en chef, plutot que la resistence de la direction du journal. Vous insistez sur, "selon eux", on deduit alors que ce n'est pas partage par BN ni par les autre media/journalistes. Du coup directement et indirectement, vous mettez vos collegues journalistes hors jeux. On aurait bien aime que vous expliqiez pourquoi, de maniere objective...peut etre ce n'est as le point fort de BN.

Merci