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Les instances constitutionnelles considèrent que les propos du président de la République sont un recul
14/09/2017 | 15:24
2 min
Les instances constitutionnelles considèrent que les propos du président de la République sont un recul

Dans un communiqué cosigné avec la Haute Instance des droits de l'homme et des libertés, l'Instance nationale de lutte contre la corruption et l’Instance nationale de prévention contre la torture ; la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a réagi face aux propos du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, tenus lors de l’interview sur le journal « La Presse », le 6 septembre 2017.

 

Dans le texte du communiqué la HAICA a rappelé que le chef de l’Etat avait souligné lors de l’interview le fait que les instances constitutionnelles n’étaient pas surveillées et complètement indépendantes tout en exprimant sa désapprobation par rapport à leurs travaux. M. Caïd Essebsi avait en outre expliqué que ces instances n’avaient pas d’équivalents hors du sol tunisien et qu’elles mettaient en danger la cohésion de l’Etat et ainsi son existence même. « Il fallait donc revoir leur mode de fonctionnement ».

 

Face à ces propos, la HAICA a réagit aujourd’hui rappelant que son activité est régulée sur la base du chapitre 6 de la constitution tunisienne. Un chapitre où est stipulée clairement l’importance de ses instances par rapport à l’instauration d’un système démocratique participatif en Tunisie. La HAICA relève ensuite qu’il est du rôle du président de la République de faire respecter la constitution.

 

Sur la base de l’argumentaire présenté, la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle juge donc les propos de M. Caïd Essebsi déplacés et rappelle que l’indépendance des instances constitutionnelles est essentielle au cheminement démocratique entrepris tout en rappelant ce qu’était la situation sous l’ancien régime.

Les instances cosignataires, soulignent de surcroit, qu’il n’est pas juste d’imputer la crise actuelle à leurs activités tout en rappelant que remettre en doute leur mode de fonctionnement est un retour en arrière par rapport au cheminement démocratique. Les instances se disent aujourd’hui très inquiètes après les propos formulés par le chef de l’Etat lors de l’interview et demandent à l’ARP, à la société civile, aux syndicats ainsi qu’aux partis politiques d’être vigilants face à ces positions dangereuses.

 

S.A 

14/09/2017 | 15:24
2 min
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Commentaires (8)

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EL OUAFFI
| 15-09-2017 17:00
LE président Badji Caïd Essebsi avait raison en peut pas avoir un État parallèle .la HAICA devra prendre sa distance auprès des institutions présidentielles .
la HAICA devra être sous tutler du président et ce pour éviter la vengeance contre les éléments de l'ancien régime .
Faut tirer un long trait en séparant entre l'actuel régime et l'ancien régime sinon on reste freiné sans évolution soit que le président Ben Ali était très sérieux et la situation était meilleure malgré sa dictature souple qui était la garantie de la continuité de l'État .
comme en dit un choc d'électricité si ne tue guéri .

Tunisien
| 15-09-2017 10:45
Il est curieux de voir ceux qui parlent et défendent la démocratie sont loin de l'être...
Ils n'ont pas honte et ne rougissent pas de leur attitude qui n'est pas loin de l'adage : "faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais.
Partant, qu'ils nous lâchent les basquettes avec un langage qu'ils ne maîtrisent pas, voir qu'ils méprisent sans vergogne...
Le Président les dérange par ce qu'il dit tout haut une vérité évidente sauf pour les hypocrites...

saiebsaleh
| 15-09-2017 09:34
Et c'est BCE qui tire toutes les ficelles, il attendu le mi-mandat pour lancer la machine.
IVD, ISIE détruits, CSM en cours. Maintenant c'est le tour de toutes les autres instances indépendantes.
Hier c'était la réconciliation ou blanchiment de la corruption.
Cerise sur le gâteau, retour au système présidentiel pour enlever tout contre-pouvoir.
C'est incroyable comment la majorité des citoyens ne voient pas venir ce drame. il faut dire qu'ils sont occupés avec Ouertani et Razi. De toute façon c'est le niveau moyen des tunisiens.

Benoît
| 14-09-2017 20:18
Pas BESOIN de HAIKA dans notre pays. Rôle Négatif et décision subjective. HAIKA et IVD DEGAGE et DEGAGE. Diversion, dépenses inutiles et entraves à la marche vers l'avant.

Bab ezzira
| 14-09-2017 18:03
Les instances dites constitutionnelles sont des pièges tendus par la secte lors de l'écriture de la « meilleure constitution au monde » ; ELLE N'EXISTE NULLE PAR AILLEURE DANS LE MONDE et s'attribue des prérogatives constitutionnelles que le chef de l'état ou du gouvernement ne peuvent contrôler :
EL AZRI AKWQA MEN SIDOU : Alors pourquoi faire des élections lorsqu'on sait que ces institutions sont placées au-dessus de tout POUVOIR.
Ce piège des frérots du diable vise à contrôler la Tunisie à travers ses institutions par des puissances étrangères, des ONG suspectes et des services de renseignement étrangers.
Regardez la composition de ces institutions dites constitutionnelles vous comprendrez ce que je veux dire

LIBRESPRIT
| 14-09-2017 16:35
Il ne peut jamais être acceptable que LE MAL soit généré par ce qu'on appelle la LIBERTE.!

adel
| 14-09-2017 15:50
Pas la peine de nous rappeler la situation sous l'ancien régime: elle était catastrophique.
Pas la peine de nous informer de la situation sous le nouveau régime: elle encore plus catastrophique pour la simple raison qu'on a oublié les priorités et que tout le monde fait de la "politique" dans son sens le plus péjoratif.
Il existe une notion "appelée "intérêt national" que tout le monde oublie ou trouve son confort en feignant son oubli allant du Président de la République, au Chef de l'Etat (délabre) au simple éboueur.

houda
| 14-09-2017 15:36
et en premier lieu l HAICA