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Les employés de la société Perenco ferment de nouveau la vanne de pétrole
13/08/2017 | 13:42
1 min
Les employés de la société Perenco ferment de nouveau la vanne de pétrole

Les agents de la compagnie pétrolière Perenco, installée dans le désert de Kébili, ont décidé ce dimanche 13 août 2017 d’observer un sit-in de contestation et de fermer, de nouveau, la vanne de distribution de pétrole.

 

Dans une déclaration accordée à Shems FM, le porte-parole de la manifestation, Salem Ben Arfa, a déclaré que « l’accord qui avait été mis en place la nuit du 17 juin 2017 n’a pas été respecté ». Il a également ajouté qu’ « aujourd’hui, cela fait deux mois que les manifestants attendent l’exécution des projets, objets de l’accord, mais que rien n’a été fait. Nous avons donc décidé de fermer la vanne de nouveau ».


Rappelons que le 22 mai 2017, les sit-inneurs de la société Perenco avaient fermé les vannes de pétrole de la société tout comme ceux de la société Winstar situé à Kébili.

 

K.H

13/08/2017 | 13:42
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Commentaires (11)

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EL OUAFI
| 13-08-2017 19:17
Bonsoir Professeur.
Après une lecture attentive de votre commentaire, j'ai du mal vous situer, ou votre avis donne raison à l'une ou à l'autre partie acteur dans ce bras de fer qui ne cesse de remonter à chaque fois à la surface pour envenimer le climat social déjà fragile !
Si je comprends bien que votre avis se range du coté Grévistes, que je présume que l'accord n'a pas été publié et que l'Etat tergiverse d'après votre analyse !
Lorsqu'on évoque Haibat Eddawla, ce n'est nullement de s'acharner sur les grévistes et les museler à coups de matraque !
L'Etat doit tenir ses engagements, les grévistes de même donc chacun dans son rôle me semble t-il !
>> Quand vous dites ceci : - Des ouvriers-grévistes sont tout sauf des voyous.
>> J'aurai aimé voir vos supérieurs vous taper sur l'épaule vous féliciter d'une grève que vous venez de faire privant par votre action légitime soit-elle la tenue des cours pour vos élèves.
Se considèrent-ils pour des lauréats de médecine ou je n'en sais de quoi ces grévistes ? Leurs revendications doivent être soulevées suivant la code du travail et non dans l'anarchie et désordre et de surcroit les menaces, et sans préavis ?
Votre position en faveur des grévistes qui sapent de jour en jour notre économie par (ces coups successifs de buttoirs, un encouragement manifeste à la quasi permanence jamais satisfait, et laisserait ce pauvre pays dans un tiraillement permanent.
>> Mon avis prendre du recule et l'analyse des faits doit être prise avec calme, sans recourir à l'agitation et le non respect des accords, ceci s'appellerait du CHANTAGE et un Etat cède au chantage de quelques impatients il est irrémédiablement acculer au rang d'un Etat sans HAÏBA (Manai)
P S : « Haibat Eddawla, dans un pays démocratique, ne consiste certainement pas à brutaliser les grévistes, surtout s'ils sont pacifiques. » Là je vous félicite et je suis entièrement de votre avis, Cordialement .

Zug
| 13-08-2017 17:18
Ils ont raison de faire ce que bon leur semble. La Tunisie importe de l'énergie d'Algérie et la monnaie nationale se dévalue ... Si nous avions un gouvernement digne de ce nom, celà fait bien longtemps que ce manège aurait cessé et que cette poignée d'abrutis aurait été embauchée de gré ou de force sur un chantier pour apprendre à vivre ... Mais on a trop peur qu'un GRAND âne comme Marzouki, Ghannouchi ou Taboubi monte au créneau pour crier à l'injustice et que la grande nation d'ânes fainéants qu'est devenue la Tunisie s'indigne de la situation. NOUS AVONS CE QUE NOUS MERITONS !

Professeur de droit
| 13-08-2017 15:43
Bonjour amis intervenants ,
-l'abus des biens sociaux est l'utilisation, à son profit personnel, des biens ou des moyens de l'entreprise. Ex : renover sa maison privée aux frais de l'entreprise ou preter ses véhicules à des parents et amis ou acheter une porsche comme voiture de fonction (meme si cela existe en Tunisie!!!).
- l'exercice du droit de grève, meme exagéré, ne peut etre assimilé à l'abus des biens sociaux, en particulier à cause de l'absence de profit personnel de la part des auteurs.
- La non-publication des accords en question, est, en effet, un sujet qui devait susciter des interrogations, comme la passivité des entreprises ( qui peuvent réagir en fermant le site: Perenco et ses expatriés ont plus des moyens de survivre à une attente d'une année, que les ouvriers de Kebili). La passivité des entreprises, en effet, semble indiquer qu'elles ONT CONSCIENCE que les ouvriers grévistes ont raison, auquel cas, leur image international souffrirait, en cas de réaction de leur part. Ceci (la passivité des entreprises pétrolières) est un point qui devrait entrer dans la réfléxion de ceux qui se contentent de hurler et d'insulter les grévistes.
- Des ouvriers-grévistes sont tout sauf des voyous. Meme en Europe, on voit des grèves plus violents ( y compris des menaces de détruire l'outil de production), niveau non-atteint en Tunisie, à ce jour. Il est donc plus constructif, comme l'a dit Ourwa de se concentrer sur les détails des accords et de voir qui est réellement dans son droit.
- Haibat Eddawla, dans un pays démocratique, ne consiste certainement pas à brutaliser les grévistes, surtout s'ils sont pacifiques. je pense que c'est meme le contraire.
- Nous ne devrions pas confondre le blocage des sites industriels par des habitants non concernés (Kerkennah) et le sit-in des ouvriers travaillant dans l'entreprise, qui est une revendication sociale dont il faut EXAMINER LES RAISONS, avant de se prononcer. Sauf si vous pensez que produire du pétrole pour 500 DT/mois, parfois avec un statut de journalier, est un traitement digne de vos concitoyens.

Abou Walid
| 13-08-2017 15:18
Quand ce ne sont pas les ''sans emplois'' qui ferment les fameuses vannes de pétrole ce sont les employés mêmes de l'entreprise qui le font, chacun selon son bon vouloir ou ses raisons ! Et ainsi le pays va à vau-l'eau ?! Rabbi youstour Tounès !

TAW TCHOUFOU
| 13-08-2017 15:05
Beau texte ( oh combien réaliste ! ) , de belles rimes ... excellent !
Salutations !

Daysi
| 13-08-2017 14:48
Brabbi Yezzi!Pitie pour notre cher pays.hram alykom.La Tunisie a plus que jamais. Besoin de TRAVAIl et d'UNION

EL OUAFI
| 13-08-2017 14:41
Trop c'est Trop ! Il faut en finir avec ces tergiversations, cela déstabilise tout l'appareil de l'Etat, un effet de Domino ! Tous les secteurs.
En particulier le secteur du tourisme, censé donner un coup de fouet à notre économie, donner une lueur désespoir de confiance et le retour progressif des entreprises qui nous ont quittées ! Faire naître cet espoir par les deux seules issues qui nous reste pour sauver notre pays : LA SÉCURITÉ+ HAIBET- EDDAWLA, sans ces deux éléments nous resteront accroupis aux fonds des marasmes et les eaux marécageuses. En sont ils conscients nos politiciens qui se bousculent pour les fauteuils, et les bureaux climatisés ? ? ?
La Patrie compte-elle pour eux ? Plus on fait la sourde oreille et on rafistole, du bricolage, du mensonge notre pays plongera dans le chaos et l'anarchie.
Un exemple en AFRIQUE du NORD le MAROC dont nous étions très loin en avance par rapport à eux, ILS nous ONT SURCLASSÉS, loin très loin devant NOUS. Vous êtes Satisfaits ? ? ? (Manai)

Tounsi
| 13-08-2017 14:37
Je ne comprend pas dans un pays civilisés ces gens serait Traduis devant un juge pour abus de bien sociaux ....

ourwa
| 13-08-2017 14:23
Ca vous ferait mal au coeur, BN, de préciser en quoi consiste cet accord du 17 juin 2017 ? histoire d'informer vos lecteurs...A moins que vous vouliez, mine de rien, jeter la pierre aux grévistes!...

A4
| 13-08-2017 13:59
L'ETAT (2)
Ecrit par A4 - Tunis, le 30 Septembre 2016

Il fût un temps pas lointain
Dont je me souviens encore
Où l'état était souverain
Où l'état était trop fort

Si fort qu'il se permettait
D'écraser sur son chemin
Les bipèdes qui l'embêtaient
Lors de nuit sans lendemain

Ce temps là est révolu
Dépassé, plus à la mode
Le problème est résolu
L'état a changé de code

C'est l'état mou des mauviettes
On ne le voit presque plus
Il s'incline, fait des courbettes
Aux arnaqueurs et goulus

C'est l'état aux poches vides
Qui n'a plus aucun dinar
Qui se comporte en timide
Face aux bandits et roublards

C'est l'état végétatif
Qui ne sort de sa cachette
Qui a peur, qui est craintif
Qui cède tout au racket

C'est l'état des grands niais
Qui avance à l'aveuglette
Ne sait où mettre les pieds
Et n'a plus rien dans la tête

C'est l'état doux des agneaux
Qui s'asphyxie et suffoque
Qui envoie ses mégalos
Faire la manche aux amerloques

C'est l'état des populistes
Qui caresse l'animal
Fainéant, sale et fumiste
Toujours dans le sens du poil

C'est l'état des défaitistes
Qui se croit faire du social
Regard livide d'utopiste
Qui se noie dans la spirale

C'est l'état, il est ainsi
Conforme à la volonté
De ceux qui nous ont écrit
Une constitution ratée