| 22-08-2017 07:24
Monsieur , le monde entier vit dans le rouge , moi je m'y complais !
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L'endettement des Tunisiens envers les banques atteint 20,8 milliards de dinars
20,8 milliards de dinars est le montant d’endettement des Tunisiens envers les banques en 2017. C’est ce qu’a annoncé le directeur général de l'Institut national de consommation (INC), Tarek Ben Jazia, dans une interview accordée ce lundi matin à Fares Ben Souilah dans l’émission La Matinale de Shems Fm.
Ce chiffre était de 10,7 milliards de dinars en 2010 : il a donc doublé, dans les 7 dernières années, précise M. Ben Jazia, avec une hausse de 17% annuellement. 800.000 à 850.000 familles tunisiennes ont des crédits bancaires.
«Ce chiffre malgré son importance ne reflète pas l’endettement réel du Tunisien qui s’endette auprès de l’épicier et même chez le pharmacien, auprès du fonds social, de la CNSS ou la CNRPS, il est dans le rouge (des comptes débiteurs pour un montant total d’environ 5.600 millions de dinars), l’endettement parallèle de chez les particuliers et qui pratiquent des taux d’intérêt exorbitants, outre les prêts effectués auprès de la famille et des amis, les achats sur mensualités, etc.», explique-t-il.
Le DG de l’INC pointe plusieurs raisons à cet endettement, notamment des raisons majeurs comme l’achat d’une maison, un mariage ou autre. Ceci dit, il a, également, relevé un «comportement suicidaire» et irrationnel de certains Tunisiens qui s’endettent pour des choses qui ne sont pas des nécessités malgré la baisse de son pouvoir d’achat ou la hausse de prix de certaines de ses dépenses.
Certaines politiques publiques ou services publics poussent les Tunisiens à l’endettement, comme notamment le transport, la santé, l’habitat, etc.
Plusieurs dépenses sont faites par contraintes, notamment en ce qui concerne la téléphonie, l’internet, l’éducation, etc.
En outre et avec la démocratisation des grandes surfaces, le comportement de consommation des Tunisiens a changé. L’enchainement des saisons de consommation, depuis une dizaine d’années, a perturbé la consommation du Tunisiens (ramadan, le baccalauréat, les deux aïds, les vacances d’été et la rentrée surviennent, tous en à peine 4 mois).
Tarek Ben Jazia indique, aussi, que consommer d’une certaine manière et certains produits est, selon les Tunisiens un signe d’appartenance et une certaine catégorie sociale.
I.N
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Commentaires (7)
CommenterC'est bon pour les banques
| 21-08-2017 22:57
C'est je crois cette situation qui permet aux banques de gagner pas mal d'argent...
Un SMIG à moins de ' 150 ça n'a plus aucun sens. C'est à peu près 10% du Smig français ou 5% environ du Smig Suisse !
Les salaires en Tunisie sont trop bas : je l'ai entendu de la bouche même de DRH de MULTINATIONALES.
La politique salariale dans les secteurs publiques comme privé, doublement aggravée par le nouveau taux de change et les taux d'intérêt bancaires, pose désormais un problème majeur à tous les Tunisiens et l'encours de leur endettement ne peut qu'augmenter inexorablement.
En 50 ans d'existence, c'est la première fois de ma vie que j'entrevois un risque d'éclatement du pays et d'instabilité sociale incontrôlable et irréversible.
Il est plus que temps, lUGTT n'est même pas consciente de la situation, que les salaires soient sérieusement revalorisés pour que d'ailleurs l'endettement baisse.
Pour l'État, l'équilibre serait obtenu par la suppression de la caisse de compensation, la privatisation, la réduction des effectifs et un soutien significatif au secteur privé pour une véritable relance de l'économie.
Mais il est clair que le pays ne pourra pas continuer longtemps dans cette situation.
La Tunisie n'est pas l'Égypte !
Un SMIG à moins de ' 150 ça n'a plus aucun sens. C'est à peu près 10% du Smig français ou 5% environ du Smig Suisse !
Les salaires en Tunisie sont trop bas : je l'ai entendu de la bouche même de DRH de MULTINATIONALES.
La politique salariale dans les secteurs publiques comme privé, doublement aggravée par le nouveau taux de change et les taux d'intérêt bancaires, pose désormais un problème majeur à tous les Tunisiens et l'encours de leur endettement ne peut qu'augmenter inexorablement.
En 50 ans d'existence, c'est la première fois de ma vie que j'entrevois un risque d'éclatement du pays et d'instabilité sociale incontrôlable et irréversible.
Il est plus que temps, lUGTT n'est même pas consciente de la situation, que les salaires soient sérieusement revalorisés pour que d'ailleurs l'endettement baisse.
Pour l'État, l'équilibre serait obtenu par la suppression de la caisse de compensation, la privatisation, la réduction des effectifs et un soutien significatif au secteur privé pour une véritable relance de l'économie.
Mais il est clair que le pays ne pourra pas continuer longtemps dans cette situation.
La Tunisie n'est pas l'Égypte !
C'est quoi cette mascarade
| 21-08-2017 16:56
L'endettement des familles tunisienne envers les banques vous dites comme si l'argent des banques et l'argent des propriétaires! C'est l'argent des Tunisien et Tunisienne déposée dans ces banques et les banques les gèrent pour notre compte mais le problèmes et que ces banques nos factures la gérance de notre argent très très cher autre chose les ménages Tunisien ne sont pas trop endetté au contraire nous somme tres loin des taux d'endettement des ménages dans les pays européens.
Analysez avant de communiquer
| 21-08-2017 16:00
Ces chiffres ne veulent et ne peuvent rien dire. Sans ventilation de l'endettement des foyers (crédits de consommation / habitat / crédits achats de voiture...) et sans comparaison avec le comportement sur la même période précédente . Donc dire que l'évolution de l'endettement des foyers à doublé sur 7 ans n'est qu'un constat et il n'y a pas une analyse qui tient. L'endettement envers l'épicier du coin ou de la pharmacie .... Etc les crédits cnrps CNSS fonds sociaux l'endettement auprès d'un membre de la famille ou un ami ça existe depuis le nuit des temps.
Endettement de qui vers QUI?
| 21-08-2017 15:33
Corrigez s'il vous plait.
Les 12 millions de Tunisiens ont fait confiance à 1 Troika qui leur a laissé la "Trique", donc c'est aux islamistes d'Ennakba plus le Tartour plus le lécheur des babines islamistes un certain Ben Jaafar de payer pour tout l'argent spolié aus Tunisiens.
Je rajoute aussi c'est autour de la toujours Ennakba plus Nidaa de payer..
C'est tout et point à la ligne!!!
Les 12 millions de Tunisiens ont fait confiance à 1 Troika qui leur a laissé la "Trique", donc c'est aux islamistes d'Ennakba plus le Tartour plus le lécheur des babines islamistes un certain Ben Jaafar de payer pour tout l'argent spolié aus Tunisiens.
Je rajoute aussi c'est autour de la toujours Ennakba plus Nidaa de payer..
C'est tout et point à la ligne!!!
A répartir en monnaie locale et en devises...
| 21-08-2017 12:19
Mais la consommation est-elle un moteur de croissance???
Une consommation locale ou étrangère; légale ou parallèle???
Une consommation locale ou étrangère; légale ou parallèle???
tout est mauvaise gestion
| 21-08-2017 12:17
la révolution de 2011 n'a rien apporté de satisfait pour le tunisien. les chiffres présentés en disent long. certains vont dire que ce n'est pas la revolution, et portant la majorité des tunisiens se mordent les doigts pour avoir participer à un soit-disons sitting. je ne veux oublier de signaler que les foyers sont débiteurs pour la STEG de plus de 400 millards.
Malheureusement !!!
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