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Leila Chettaoui : Les 6000 jeunes partis pour les zones de conflit ne sont pas des cas isolés !
16/01/2018 | 16:11
2 min
Leila Chettaoui : Les 6000 jeunes partis pour les zones de conflit ne sont pas des cas isolés !

Leila Chettaoui, députée du bloc Al Horra à l’ARP (Assemblée des représentants du peuple) est intervenue au micro de Mehdi Kettou sur les ondes d’Express Fm, ce mardi 16 janvier 2018.

Lors de son passage à l’émission, l’invitée de l’Express est revenue sur l’audition du colonel-major Hichem Meddeb, ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, par la commission d’enquête parlementaire d’investigation autour des réseaux d’embrigadement pour les zones de tension dont le rapporteur adjoint est Mme Chettaoui.

« M.Meddeb s’est présenté à la commission disant qu’il détenait des informations concernant les réseaux d’embrigadement des jeunes pour les zones de conflit, et nous étions déçus d’apprendre que les données qu’il nous avait présentées étaient erronées.

On avait remarqué une contradiction dans les propos du M.Meddeb, il avait en fait, prétendu que les réseaux d’embrigadement étaient présents en Tunisie depuis les années 80 et il n’a pas présenté aux membres de la commission les chiffres exacts concernant le nombre de jeunes qui ont quitté la Tunisie vers les zones de tension notamment la Syrie et l’Irak, ainsi qu’on ignore la source de ces informations », a-t-elle expliqué.

 

Mme Chettaoui a par ailleurs ajouté que Hichem Meddeb s’est présenté à la commission en tant qu’expert en lutte contre le terrorisme. Cependant, quand il était responsable au ministère de l’Intérieur, il ne s’est pas exposé à ce dossier.

« M.Meddeb prétend que ces réseaux d’embrigadement étaient inexistants et qu’il n’y avait aucune partie qui en est responsable. Il dit de ce fait que les 6000 jeunes qui ont quitté la Tunisie vers les zones de conflit sont des cas isolés et que cela émanait d’une volonté individuelle, ce qui ne peut en aucun cas être crédible ou sensé. Quand ils sont émis par un cadre sécuritaire, ce genre de propos prennent un statut officiel et légitime et c’est cette désinformation qui est dangereuse » a-t-elle ajouté.

 

La députée d’Al Horra a finalement conclu son intervention en soulignant que le travail de la commission était un travail critique et sensible puisqu’il touche essentiellement le 2ème parti au pouvoir qui est le mouvement Ennahdha.

« On est dans une situation difficile, et c’est pour cela qu’on devrait organiser nos activités et faire le tri des auditions ainsi que vérifier leur véracité tout en adoptant une approche raisonnable et une vision claire », a martelé Mme. Chettaoui.

 

Rappelons que Hichem Meddeb, colonel-major et ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur avait nié lors de son audition par la commission d’investigation autour des réseaux d’embrigadement pour les zones de tensions, lundi 15 janvier 2018, toute instruction officielle verticale donnée par une institution, un parti ou une association concernant l’envoi des jeunes aux zones de conflit et qu’il n’existe aucune partie précise derrière cela.

 

B.L

16/01/2018 | 16:11
2 min
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Commentaires (26)

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Hichem
| 18-01-2018 12:21
C est amusant de voir tout ce beau monde , expert en sûreté , magistra , commission d enquête et des médias , qui n ont pas le courage de désigner une fois pour toute les responsables .
La vrai question n est pas qui est coupable mais est ce qu on a la possiblilte et le courage de les affronter .

Abir
| 17-01-2018 17:52
Même si vous êtes menacé,ce n'est pas honnête de changer de témoignage,et surtout vous n'êtes pas mieux que nos soldas et nos agents de police Allah yarhamhoum !

Gg
| 17-01-2018 16:24
Ne soyez pas si pessimiste, Carthage. Le pire n'est jamais certain, deux élections arrivent, qui peuvent donner le top départ d'une remise à niveau du pays. Il faut y croire et faire campagne!

anis
| 17-01-2018 15:02
Cher monsieur, il n'y a pas 1000 issues pour gérer ce dossier d'embrigadement
- Il faut soit de le clôturer et attendre que les coupables seront dévoilées un jour par l'histoire (Dans 50 ans comme tu dis), et là je ne suis pas d'avis.
- Soit de pousser les investigations et de gérer ce dossier comme il se doit (Le coupable laisse toujours des petits cailloux derrière lui, c'est une certitude mathématique)
Mais continuer à lécher les plateaux télé et radios pour balancer des accusations sans preuves n'est à mon sens qu'une perte de temps et d'énergie et un manque de professionnalisme de cette bonne dame pour ne pas dire une campagne électorale anticipée.

Carthage Libre
| 17-01-2018 14:14
Wallet de la "désinformation" maintenant?? Ennahdha a super super bien infiltré les sécuritaires, au point que non seulement le nom d'Ennahdha n'est jamais évoqué, mais en plus on va jusqu'à ignorer qu'il y'a eu 6.000 bandits qui sont partis combattre ; Nida fait tout son possible pour couvrir Ennahdha.

La culpabilté directe d'Ennahdha et des khwanjia, une évidence, ne sera "révélée" qu'après...50 ans. A savoir que l'envoi des djihadistes est la partie émergée de l'iceberg "Ennahdha"...Continuez comme ça, la Tunisie ne s'en portera que "mieux".

Le long règne d'Ennahdha ...ne fait que commencer les amis. Vous allez trinquer!

Hanni2
| 17-01-2018 13:49
"Jeune, je serais parti faire le jihad" dixit Habib Ellouz, membre de l'assemblée constituante...

"Attendre que l'armée et la police soit garanties", "Culture nouvelle qui me rapelle ma jeunesse", "Islam en colère" dixit le Gourou leader maximo, vériatble commandant en chef du pays (merci la momie)...

"Sportifs du Chambi", "On les attendais par devant, ils sont venu par derrière" dixit Ali baba, ministre de l'intérieur prériode trika...

Réception de débilo-salafistes à chaussures trouées et remise "d'interprétation" du Coran à une femme déguisée en sac poubelle au palais de Carthage par le maboule provisoire, malheureusement ex-président intérimaire de notre défunt pays bien que non-élu...

Stop ou encore? L'enquête est-elle vraiment nécessaire? Tout ça pour dire que je ne crois pas une seconde que justice sera rendue dans cette histoire...c'est pas comme si on manquait d'éléments pour clairement identifer les responsables...menaces de violences probablement et donc immunité pour le gourou et ses sbires...!

Hannibal

Hanni2
| 17-01-2018 13:16
Censure? J'ai pourtant écris plusieurs fois la même chose (faits avérés) sans être censuré jusqu'ici...

Hannibal


B.N : Nous n'avons reçu aucun commentaire de votre part sous cet article.

JEALOUS
| 17-01-2018 12:42
Plusieurs personnes ont quitté le pays à leur propre gré, (ça se passe depuis "les années 1990").
Plusieurs familles, au dela de la date cité ont reçu leurs defunts de # quartier de la capitale: La mannouba, Cité ezzouhour, Ariana sup...
Ce n'est pas nouveau Mme Chettaoui cette histoire.
Tes investigations sont basés sur des objectives politiques.
L'histoire ne pardonne pas tes conneries.
May GOD save the countrie from every body saying a wrong stories like the BS Chettaoui which likes to bend the truth!!!

Gg
| 17-01-2018 11:54
Merci votre lien, très intéressant..

Bonne journée!

Leila Ben Salem
| 17-01-2018 11:16
Mme Chettaoui roule pour le triomphe du droit et de la justice.