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Leila Ben Ali «optimiste» pour la Tunisie et indique que son mari «est en excellente santé»
01/07/2012 | 1
min
Leila Ben Ali «optimiste» pour la Tunisie et indique que son mari «est en excellente santé»
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Leila Ben Ali a accordé une interview à partir du Royaume d’Arabie Saoudite via webcam au journal français Le Parisien, publiée ce dimanche 1er juillet 2012, et dans la quelle elle s'est dite «optimiste» pour la Tunisie et a souhaité que le pays «retrouve le chemin de la prospérité».
Elle a également indiqué que son mari «est en excellente santé».
Prudente, le journal explique qu’elle s’est gardée de commenter les premiers pas du gouvernement de Hamadi Jebali, craignant de «sortir de son rôle».

Ainsi, Leila Ben Ali a indiqué que, pour elle, il ne s’agissait pas d’émeutes : «il s'agit d'un coup d'Etat orchestré, téléguidé, préparé, mais dont j'ignore les commanditaires. Il y a eu une grande manifestation spontanée à Tunis, c'est vrai, comme il y en a parfois aussi en France. En revanche, dans les banlieues, ces soi-disant manifestations étaient organisées pour déstabiliser le pays. Il y a eu des incendies, des pillages. La police était là et n'a pas bougé. Je ne crois pas du tout au scénario d'une révolution spontanée née d'une contestation de la jeunesse». Elle a précisé qu’Ali Seriati avait soufflé à son mari l’idée de l’envoyer faire la omra, puis a insisté pour qu’il l’accompagne.
Elle a nié que son mari a donné l'ordre de tirer sur la foule lors des manifestations. «Pour le prouver, l'avocat de mon mari a demandé que les enregistrements des communications entre le président et les ministres de l'Intérieur et de la Défense soient remis à la justice. Etonnamment, le gouvernement transitoire a refusé d'accéder à cette demande», a-t-elle expliqué.

Enfin, Leila Ben Ali a précisé qu’elle forme «toujours» avec son mari un couple soudé, «même si cela déplaît à leurs détracteurs», puis elle a lu un message qu’il lui a demandé de lire : «Je déplore qu'on ait oublié que pendant vingt-trois ans, l'Etat, sous ma direction, a amélioré considérablement le niveau de vie de chacun et fait de la Tunisie un pays moderne que bien des nations amies citent en exemple. J'admets néanmoins qu'il restait encore des progrès à accomplir et des libertés à mettre en place. J'espère que mes compatriotes me rendront justice en se souvenant du chemin qu'ensemble nous avons parcouru. Je n'aspire, au crépuscule de mon existence, qu'à conserver l'honneur».

Cliquer ici pour télécharger l'interview

I.N.
01/07/2012 | 1
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